bataille contre les ktanir

Elanor sauta du cheval, une fois assurée qu'ils étaient tous abrités et bien entouré. Elle diminua l'intensité de sa bure. Elle regarda vers l'horizon. C'était apaisant de penser qu'elle pouvait rester là. Mais il n’en était pas question.

Bien sûr que je t'accompagne, on a toujours besoin d'une clerc. Reste-là je reviens vite !

Elle partit en courant à travers les couloirs de l'Académie qu'elle connaissait si bien. Elle tourna à droite manqua son virage et valdingua contre un mur, elle reprit sa course cahin-caha. Essoufflée, elle entra chez la guérisseuse, celle-ci s'activait déjà. Elanor pris sa sacoche et empaqueta en vitesse bandage baume.

La guérisseuse l'aida à rassembler quelques potions et de la munir d'une trousse de soins convenable. Elle restait ici et montait déjà un hôpital de secours. Déjà, les soigneurs s'activaient. Elanor repartit aussi vite qu'elle était venue. Elle manqua par deux fois de glisser sur le marbre des couloirs. Elle se rattrapa in-extrémis, surtout ne pas casser sa précieuse sacoche. Ah, elle était bien lourde. Les joues rouges et essoufflée, elle revint là où elle avait laissé Sarius. Il était toujours là, elle lui emboîta le pas. Le ventre nouer, elle pris intensément la Déesse. Aujourd'hui elle partait au combat. Si longtemps elle en avait été éloignée, la vérité revenait la frapper, elle qui doucement avait trouvé un quotidien, construit un avenir. Voilà qu'à nouveau tout était bousculer et mis en danger. Mais cette fois-ci, c'est elle qui y allait.

Cours Elanor ! Cours, mon amour cours ! Ne te retourne pas !

Maman !

COURS !

La fillette avait courut, mais comme à son habitude elle avait trébuché sur une branche. Là, elle vit, sa mère son épée à la main se faire déchiqueter par un monstre. Les images d'horreur revenait à la surface de sa mémoire. Sournois, son coeur s'accéléra, elle avait revu cette scène tant de fois, tant de fois et elle ne s'usais pas. Chaque goutte de sang était là, le rictus de douleur sur le visage tant chéri...

Regarde maman, aujourd'hui c'est mon tours.

Une larme silencieuse perla le long de ses longs cils blonds.

Oromis lisait tranquillement un grimoire, à la recherche de nouveaux sorts, quand il entendit du bruit au dessus de lui, quelqu'un ouvrait les portes de l'académie et un foule y entrait. Une rebelion? Il entendit des pleurs d'enfants. Enervé, il posa son grimoire sur son bureau, prit son baton et monta l'escalier de pierre qui le menait au rez de chaussé. Il poussa la porte de bois qui claqua sur le mur et se referma. Les enfants se réfugièrent dans les bras de leurs mères. Le nécromant regarda la foule, composée uniquement de femmes et d'enfants, et dit finalement:

" Qu'est-ce-qu'il se passe ici? Vous vous croyez ou? ce lieu est reservé aux mages! "

Une femme, tenant un gamin qui devait avoir moins d'un an, s'avança d'un pas et répondit:

" Excusez nous, vénéré maître mage, mais les Ktanirs sont aux portes de la ville, nous sommes venus nous refugier ici. "

La haine et la fureur se lisaient dans ses yeux, même si elle essayait de les cacher pour ne pas risquer de devoir sortir. Oromis fit comme si il ne s'en était pas rendu compte et resta sur place pendant quelques secondes.

* Les Ktanirs... Il faut que j'aille voir comment ils font pour massacrer les peuples, peut-être que je pourrais y apprendre quelque chose... *

Sans un mot, il traversa la foule qui s'écarta sur son passage, sortit de l'académie et se dirigea à grands pas vers les murailles. Il entra dans une des tours qui se trouvait à coté de la Porte Est, monta rapidement les escaliers et se placa à côté d'un garde, qui effrayé par ce qu'il voyait, ne se rendit pas compte de sa présence. Il regarda l'armée, plusieurs milliers d'hommes se tenaient allignés en régiment bien organisé devant les portes. Les hommes de certains régiments étaient vetus d'armure rouges scintillante. La plupart des autres avaient des armure de cuirs.

* Bizarre, autant de soldats ne seront pas très utiles, comparé à la magie. C'est surement une diversion pour laisser au mages le temps d'incanter. *

Il chercha des yeux les mages, mais ne vit rien, surement qu'ils étaient camouflés. Il vit un petit nuage de poussière qui se rapprochait, surement un messager, la bataille allait bientôt commencer... Un cavalier arriva devant la porte, puis cria:

" Vous vous êtes opposés au règne des Ktanirs, le temps est venu pour vous d'en subire les concéquences. Mais ill vous reste encore un choix. Soit vous vous rendez, et vous seraient réduit en esclavage, mais vous aurez la vie sauve. Soit vous combattez, vous mourrez, nos hommes violeront vos femmes et vos filles avant de les massacrer! "

Une lueur d'inquiétude passa dans le regards du garde qui se trouvait près d'Oromis. Après avoir attendu quelques secondes, le messager leurs dit:

" Si dans une heure, les prétendus dirigeants de cette cité ne sont pas venus s'agenouiller devant nous pour nous demander la grace, nous attaquerons. "

Il se retourna et partit au galop vers les ligne ennemis.

Elanor s'accrocha à la manche de Sarius, bousculée par un groupe de soldats. Si elle se faisait emporter, elle ne donnait pas cher de sa peau. Et mourir piétinée ou étouffée, ce n'était pas son but. Elle se rapprocha de lui et se mis à ses côtés. Elle était petite par rapport à lui. Sa tête arrivait à son épaule. Elle regarda au alentour, se demandant qui dirigeait la défense et ce qu'il se passait.

Au loin, elle entendit les revendications du messager. Finalement, ils avaient décidé de mettre fin au dernier endroit non conquis. Il y avait quelque chose qui lui faisait peur. Elle voulait bien mourir mais par la Déesse, fasse qu'il ne la touche jamais. C'est bien une guerre, mort, viols, massacre. Un instant, sa volonté flancha, pour elle, il était encore temps de fuir. D’oublier cette ville, ce peuple… Mais la Déesse en avait décidé autrement, ce n’était pas à elle de choisir sa voie. Elle pria alors pour elle et l’armurier, et pour tout le peuple de cette ville.

Il vaut mieux que je meurs si nous devons perdre... Je ne supporterais pas qu'on me touche.

Elle crispa sa main sur la manche sans s'en rendre compte. Elle se retourna vers lui.

On fait quoi ?


[hrp : ce serait bien qu'on ait une description, pour rp c'est pas simple sans^^'']

Je suivais Al' à travers les ruelles depuis le début de la guerre:
"Tu va m'écouter, on est perdu là !!"
Il n'en faisait qu'a sa tête et quand il s'perçut qu'on était perdue c'est quand une jeune fille l'implora.il lui dit quel chemin prendre pour allé à l'académie.En continuant notre chemin, un soldat en armure de cuir était en train de massacrer un de nos soldat, instinctivement Al' fonça:
*Quel entêté quand même...*
Je le laissa faire, mais quand ma ceinture me tirailla les côtes je m'inquieta, puis mon épe longue s'envola vers Al':
"hé !!Mon épée !"
Al' rattrapa avec aisance l'épée en vol ,sa devait être lui qui voulait la prendre.Il tua le soldat avant de se retourner, un soldat Ktanir faisait une annonce...
"Si j'avais un arc , j'aurais pu l'avoir ce misérable !"
Je fixa Al' qui me rendit mon épée, je réflechis en un instant :
"Hop hop hop petit !Désormais je prend les commandes, direction la forge , on va s'équiper."

Nous allons bien.

Elanor lâcha Sarius, elle avait tout de suite remarqué la longue effilade sombre et sanguinolente le long de la cuisse du dragon. Elle posa sa lourde sacoche. Et s'agenouilla près de lui.

Laissez-moi voir ça.

Sans attendre sa réponse elle plaça ses mains sur la plaie. Le contacte avec la peau écailleuse mêlée de sang était étrange. Elle se concentra quelque seconde et immédiatement, elle sentit la douleur doucement s'enfoncer dans ses nerfs. Le contacte était établit. D'un œil expert, elle établit rapidement un diagnostique. Heureusement, l’os n’était pas touché. Elle prépara ses mains. L'énergie commença à se répandre en halo. (jet 14,20 ) Elle lança un stimulant mineur, suivit d'un soin modéré. La plaie avait meilleur aspect. Elle avait l'impression de l'avoir plutôt bien réussit. Satisfaite, elle recula et remit sa sacoche sur ses épaules. Elle soupira, il va falloir qu’elle fasse attention à sa dépense d’énergie.

Voilà, je ne suis pas encore très puissante, mais cela devrait vous permettre de réutiliser un peu mieux votre jambe.. euh, patte je veux dire.

Nous sommes à vos ordres, où en est la situation ?

Elle adressa un regard pénétrant au dragon.

Pour ce qui est des civils, les soldats les regroupent à l'Académie, mon maître à organiser un hôpital dans la salle B, il y a déjà des lits de fortunes et les secours s'organise. Malgré la panique, les choses s'organisent. On pourrait déplorer la lenteur, mais... je pense que nous devons parer au plus pressé.

Finalement, elle avait été un peu utile. Maintenant, ils allaient peut-être enfin avoir des nouvelles. Dans la panique générale, difficile de trouver un informateur. La journée promettait d'être bien longue. Elanor se sentait très découragée. Finalement, il n'y avait que la présence de Sarius à ses côté qui l'appaisait. Il ne lui avait pas encore tout dit, sur ce temple, elle avait encore des questions qui se bousculaient dans sa tête. En même temps, ça la gênait un peu, il faut dire qu'elle n'avait jamais été très sociale. Aujourd'hui, elle revenait dans la réalité, à l'Académie, ç'avait été comme un cocon protecteur. Il était temps qu'elle fasse ses preuve et qu'elle s'envole.

Citation :

Stimulant mineur
Ce sort injecte une dose de magie dans le corps de la cible, il crée alors une enzyme spéciale qui va doper la régénération des cellules, il augmente l’efficacité de la régénération naturelle additionné aux soins.

Chaque pv que doit regagné l'hôte sont multipliés par 1.5

Citation :

Soin modéré
Soigne les blessures légère comme les déchirements de muscle, entaille profonde, réparation des tissus.. etc… il ne permets pas de réparer la matière osseuse, ni les organes vitales… on peut évaluer son action jusqu’aux blessures légères

rend un certains nombre de pv en fonction de la blessure (à determnier par le MJ). Et redonne la possiblité de rebouger si c'était nue blessure handicapante, en gardant neanmoins une légére flaiblesse sur cette partie

La peur d'Elanor s'était évanouie. Subitement, elle avait Foi et cela suffisait. Une écrasante certitude de paix au milieu du cahot. Elle se demanda ce que voulait dire son dernier regard, un instant elle se perdit dans la contemplation des iris vert émeraude. Profond, pour Elanor, le temps de quelque battement saccadé de son coeur, le temps sembla s’arrêter. Puis, elle rompit le contacte visuel et détourna les yeux, elle espérait ne pas trop rougir, cela devenait gênant.

Sarius... Je pense, que comme toujours, je me protègerais moi-même. J'ai suffisamment fait souffrire les gens. Des gens qui me protégeaient justement. J’ai toujours été frêle et gracile, je ne sais pas si, cela donne envie de me protéger, mais les dessin de la Déesse son obscure. Je n’ai pas compris pourquoi, pourquoi elle m’a privée si vite de mes parents. Je ne lui en tiens nulle rigueur, j’ai su garder ma Foi.

Elle se secoua la tête, comme pour chasser un mauvais souvenir. Puis, son visage se détendit, et elle afficha un insouciant sourire.

C'est amusant, Sarius. J'étais entrain de me dire que je me devais de vous protéger. J’ai encore de nombreuses choses à vous demander.

Mais je suis reconnaissante. Gardez-vous en vie, c'est mon seul souhait.

Il ne faut pas avoir peur pour moi. Elle me protège, je suis sereine, car elle choisira de mon dessin. Si je meurs aujourd'hui, je serais à ses côtés. Oui, j'ai longuement prié pour vous tous, il ne m'arrivera rien. Pas encore.

Les yeux fixant un point invisible, son être semblait baigner d'une légère aura lumineuse. Et sa voix semblait dire une Vérité indiscutable. Il n'y avait nulles craintes, nulles peurs. Sa force, c'est sa Foi.

Je vous remercie maître. Nous irons ou vous le souhaitez, il faudrait que l'on s'organise.

Elle s'inclina devant le dragon. Heureuse de ce compliment. J’irais ou bon vous semble tant que je suis auprès de Sarius.

Elanor resserra sa robe, peu habituée à porter ce genre d’habit… mais, c’était un présent de Sarius, si Elanor n’avait pas peur pour elle, elle avait peur pour lui. Cela ne lui était jamais arrivé depuis la mort de ses parents… Elle attendit que le maître donne des ordres.

Elanor sourit.

Si j'ai bien compris, nos ennemis ont des mages invocateurs, notre place est donc au première ligne. Nous savons tous que les simples soldats ne sont pas aptes à ce genre de combat. Dans ce cas, dirigeons-nous vers les murailles. Et regroupons-nous, si nous voulons être efficaces. Je pense maître qu'avec votre statut et votre mobilité êtes le plus apte à nous organiser en une ligne efficace.

Elanor s'inclina devant le dragon et en tenant la main de Sarius, elle pris le chemin du front. Quand elle passa près du nécromancien, elle distilla quelques énergies pures dans l'air et l'ignora superbement. Son aura et son aspect le désignait comme un anti-mage pour elle. Cela frôlait presque le déni. Non, elle ne le considérait pas comme un mage, un déchet sans doute, un affront à la Déesse, à la Nature. Elle avait bien remarqué ses membres. C'était vraiment méprisable. Horrible, en plus, il était franchement hideux… Elle pressa la main de Sarius et continua son chemin. Cet homme la faisait frissonner, plus loin elle serait, mieux elle serait.

S'il y a toute sorte de non-vie, tu sais des invocations faites à partir de cadavre, je serais la plus efficace. Je n'ai pas beaucoup de sort agressif efficace, mais contre eux ma magie pure fonctionne très bien. Je l’ai testé quand je suis allée dans la plaine. Bon, il m’a quand même bien touchée, mais c’est moi qui ai survécut à cette rencontre. J’ai mis trois jour à revenir. Tu vois, la Déesse me protége et guide mes pas. Je sais que nous n’avons pas les mêmes croyances, mais je n’en fait aucun cas, chacun suis sa voie.

Ils avancèrent dans les rues. L'insouciante conviction d'Elanor ne se dissipait pas. Au contraire, elle était calme et sereine. Prête à faire appel à toute sa magie.


[hrp : c'est ce qu'il s'appelle se faire ignorer de ma part c’est totalement volontaire, (de la part de mon perso hein)... hihi]

[HRP: Mon message est pas bizarre du tout.
A l'origine je suis sur la muraille, pas loin de toi et je t'entend parler à l'autre maître, après je vais, comme toi, vers l'académie et je vous vois en rout, ya pas de problemes.
Je supprimerait tout le HRP après]