bataille contre les ktanir

Al' avait vu Sarius et la jeune clerc qui avait organiser un refuge à l'acdémie, le dragon était là aussi, Al' leur fit signe de venir nous rejoindre:
"C'est pas la peine."
Je commença à avançer en direction de la forge, suivi de peu parAl' qui affichait un drôle d'air après mon intervention : je començais donc à trotiner , la main sur l'épée , le visage ruisselant de pluie, j'essayais de m'orienter , enfin, après quelque effort, on arriva trempé de la tête au pied à la forge, j'introduisit la clé dans la serrure et entra.
"Equipe toi, mais soit tu paye après la guerre, soit tu rend !"
Je me retourna et alla dans l'arrière boutique mettre mon armure.Je mis d'abord les jambière, celle ci glacé me firent frissoner dans la chaleur de la forge...J'attacha les lanièrede cuir à l'arrière et vrifia qu'elles étaient bien misent, puis je passa au plastron quand la porte de la forge s'ouvrit de volée:
"Nom de nom, c'est pas possible !!D'abord c't'une attaque pis y a c'te pluie et c'te grêle en plus, c'est pas possible de vivre tranquille !!"
Croque d'art entra dans la forge en grommelant, j'étais entré dans la pièce principal de la forge en train de me demener avec le plastron.
"Equipe toi au lieu de ronchoner, pour une fois qu'il y a la guerre, aide moi à mettre ce satané plastron aussi !"
Le nain s'executa et je finis bientôt de mettre toutes mon armure . Uneépée longue d'un côté et une courte de l'autre. J'attendis donc Al' devant la porte à l'intéieur de la forge.

Elanor se retourna vers Sarius. Elle l’observa un instant, sa ligne de nez, ses yeux verts. En regardant, ses yeux elle eut l’impression qu’il y avait quelque chose au fond de ses yeux. Simplement, elle comprit une chose. Elle venait de voir la mort dans ces yeux, ou plutôt un regard qu’elle avait déjà vu chez sa mère.

On ne tue pas par plaisir, mon coeur et oui, cela blesse de le faire... m’avait-elle dit.

Tu es blessée maman ?

Et ce genre de chose on les garde pour soi. C’est entre nous et eux… c’est terrible et à la fois.. Nous ne sommes rien pour reprendre une vie de la Déesse. Mais vois-tu j’ai compris… tant que tu ne tue pas par plaisir pervers… tu es sur sa Voie. La preuve…

Elle montra la rune qui auréolait son front.

Nous sommes des animaux, nous obéissons tous à des règles… si pour survivre, il faut tuer, c’est quelque chose de dur pour notre âme, car c’est un crime… mais il nous faut être fort.


J'ai l'impression d'être une enfant en te tenant la main ainsi... cela ne te dérange pas ? C'est vraiment dommage cette guerre, j'aurais aimé que l'on puisse discuter en peu plus tranquillement.

Bon, on monte sur la muraille ?

Elle prit la direction du chemin de ronde. Son coeur commençait à battre, ils allaient les apercevoir. Surtout, elle se demandait ce que pensait Sarius d'elle. C'était la chose qui l'inquiétait le plus. L'obnubilait presque au point de tourner en dérision cette guerre. Cette main, large et forte dans la sienne, fine et gracile. Le contacte de sa peau sur la sienne. Elle avait beau réfléchir, elle n'arrivait à rien. Alors qu'ils montaient sur le chemin de garde, un groupe de soldats descendait en hâte, Elanor recula et dû se plaquer contre Sarius pour les laisser passer.

Ils sont presser ceux là...

Elle en profita pour sentir à travers le tissu, la chaleur du semi-elfe, son parfum. Depuis longtemps elle n'avait pas eut envie de se rapproher de quelqu'un. Doucement, elle sortait de sa torpeur sociale. Doucement elle brisait la barrière qu'elle avait construite à la mort de ses parents. Elle s'éloigna et sans lui lâcher la main, elle continua de monter les escaliers de pierre. Alors qu'ils arrivaient en haut, elle se stoppa.

Essaie de rester en vie, hein ? égoïstement, je serais très triste... car aujourd'hui je ne suis plus seule... Je ne suis plus seule.. tu comprends ?

Sur cette sorte de déclaration hasardeuse, elle lâcha sa main et se précipita sur le chemin de ronde. Et voilà, ils y étaient. En dehors s'étendait la plaine et l'armée ennemie. Elanor scruta fébrilement ce qu'il se passait. Les soldats et mage s'activait le long de la muraille et s'organisaient.

Atÿla avait passé la nuit dehors, dans une partie déserte de la ville. elle fut réveillée par des bruits de cavalcades. Elle ouvrit un oeil: des gens fuyaient. Intriguée et pas vraiment reveillée, elle en attrappa un par la manche:

Eh, Machin! Qu'est-ce qui se passe? pourquoi vous courrez comme des volailles effrayés?

L'homme se dégagea en la regardant avec des yeux ronds.

Mais d'où sort-tu? Les Ktanirs nous attaquent! Fuis!

Ce fut au tour d'Atÿla de le regarder comme s'il était fou. Une Arendearh ne fuis pas devant l'ennemi! Résolue, elle s'avança vers les murailles de la ville. Ce fut à ce moment qu'elle entendit l'annonce. Elle réagit aussitôt. Violer! Voilà bien un mot qu'elle détestait. Elle se promit de tuer celui qui l'avait prononcé, si elle le pouvait et si elle le retrouvait. Elle gromella:

Violer, je t'en ficherais moi... Tes guerriers, je vais me les faire... un par un... Et tant pis si je meurs...

Elle atteignit les murailles, et se pencha pour observer l'armée. Lorsqu'elle vit le nombre d'armures qui étincelaient, elle haussa les sourcils.

Ils veulent nous en mettre plein la vue! Et ne lésinent pas sur les moyen...

Un soldat était prêt d'elle. La demi-elfe s'approcha et lui parla en ces termes.

Dis-moi tout. Je veux tout savoir. Leurs particularités. Leurs tactiques. Les armes. Et vite.

Le soldat ne la rabroua pas, à son grand étonnement. Il lui détailla rapidement la situation et lui indiqua le groupe des invocateurs et autres magiciens. Deux d'entre eux, un homme et une femme, étaient montés sur la muraille. Atÿla tira son capuchon sur son visage. Elle n'était certainement pas connue, mais ne voulait prendre aucun risque. La pluie tombait encore et encore, comme si le ciel pleurait par avance les hommes qui allaient rejoindre l'Autre Monde.
Soudain, un dragon entra en scène. il était poursuivie par une gargouille. Le saurien se posa plus ou moins lourdement sur la muraille, et la jeune femme qu'Atÿla avait aperçu peut avant l'attaqua par un feu sacrée. Cela ne destabilisa pas la gargouille qui fut ensuite attaqué par l'homme.
Résultat: un gros trou dans le corps du monstre et une blessure pour le magelame.
La demi-elfe soupira, et tira de sous son long mateau de nuit l'arbalète qu'elle avait achetée il y avait peu.
elle décocha à toute vitesse une série de flèches à la créature, qui se retrouva avec trois traits fichés dans le gosier. Elle ralait, mais trouvait encore la force de se battre.

Toi, ma laideur, tu m'agaces...

Elle tira son fouet, et cria aux autres de se baisser. Atÿla cingla l'air de son fouet, et frappa cruellement la bestiole, sans que cela ne suffise. La demi-elfe envoya alors son fouet s'enrouler autour de la gorge du monstre. Elle tira. La gargouille affaiblie s'effondra au sol, néanmoins vivante.
Atÿla prit alors la lame que l'homme avait fait apparaître des mains de celui-ci, sans lui demander son avis. La gargouille toujours à terre, la moitié d'elfe se dirigea vers elle avec rapidité et, levant les bras, planta de toute ses forces l'arme dans la tête du monstre, qui trembla un moment, puis expira.

Atÿla se releva. Son capuchon était tombé lors de l'attaque. Mal à l'aise, elle esquissa un mouvement pour s'en aller.

Al' s'arma et nous partîmes à la muraille:
"Dépeche toi si tu veux te battre !!!"
J'accelera le pas, arriver à la porte principal de la ville nous nous retrouvions séparé, je monta sur la muraille, à 50 mètre de moi une gargouille ce tenait là morte, et le dragon blesser à côté:
"J'aurais pas le premier ennemie."
Je m'approcha du dragon rapidement :
"D'ou vientla gargouille?"
Aussitôt maphrase fini, le messager revint annoncer que le délai était passé.
*Enfin...Je començais à attendre...*

Sarius s'en sortirait: la guérisseuse y veillait. Atÿla regarda avec amusement la gargouille morte.

Dommage, j'aurais pu essayer de la dresser...

Elle remballa son fouet et rangea son arbalète, avec un calme déconcertant, totalement en opposition avec la fébrilité qui entourait les autres. Elle salua d'un signe de tête le dragon.

Soudain, la même voix prétentieuse qui avait annoncé tant de malheurs aux Girk'aniens retentit de nouveau. Le cavalier était revenu, sûr de sa supériorité. Atÿla grava son visage dans sa mémoire et le maudis dans sa tête. Elle se pencha par dessus les murailles, et cracha, à l'endroit même ou s'était tenu le cavalier un instant auparavant.

La semi-elfe se releva avec dignité et aperçu le nécromant qui lui avais enseigné son sort. Il parlait avec un homme qui dégageait une aura puissante. Sûrement le maître nécromant! Elle se dirigea vers eux.

Bonjour. Comme vous -elle désigna d'un signe de tête l'apprentie qui l'avait entrainée- le savez, je suis nécromancienne. Débutante, j'entends. Je me nomme, si toutefois cela vous interesse, Atÿla Arendeahr.

La demi-elfe surprit un regard méprisant du maître nécromant vers ses armes. Elle leva les yeux au ciel, très visiblement, et soupira ostensiblement.

Vous n'êtes pas le premier nécromant que je rencontre, cela dit, leur arrogance et leur politesse m'ont toujours étonnée. Oui, J'utilise des armes, car n'étant pas encore très puissante, je préfère assurer mes arrières... Au plaisir...

La jeune demi-elfe s'éloigna, et croisa un homme non loin du cadavre de la gargouille sur lequel elle récupéra ses flèches. Elle inclina légèrement la tête en reconnaissant le forgeron. Puis s'assit le dos contre la muraille, se désinteressant de l'agitation qui régnait pour vérifier et nettoyer ses armes.