Un rendez-vous queque peu étrange. [quête]

Darl suivi les événements comme si il n'était pas présent, il se mettait seul à l'écart et écoutait les propos de chacun en restant indifférent...Que la maître chasseresse ai perdu son amour l'importait peu, il ne connaissait ni la victime ni la maître chasseresse, ses problèmes ne l'intéressait donc pas. Néanmoins tout le monde semblait touché par cet nouvelle...Qu'avaient-elles donc de spéciale?

La maître clerc ce leva et se dirigea vers l'extérieur en annonçant un départ imminent...Darl n'avait pas prévu sa...Il pensait qu'il y aurait au moins un moment pour se préparer...Heureusement il avait donné des mesures à la forge en cas d'absence imprévu et il pouvait partir sans risque de ce côté là.

Une fois à l'extérieur de la forge le forgeron put voir un chariot pouvant contenir tous le monde. La maître clerc entra la première...Suivi de près par le maître roublard et la maître shaman...
Darl allait monter mais il laissa la maître invocatrice passer avant...Il était perplexe envers cet personne, il n'avait jamais rencontrer d'invocateur et se demander comment ils utilisaient la magie.

Darl monta donc dans le chariot qui s'avéra plus luxueux vue de l'intérieur...Il avait du retirer son imposante épée à deux mains de son dos et la portait d'une main. Il s'assit à côté de la maître invocatrice pour laisser les places d'à côté plus facile d'accès pour les prochains arrivant.
L'elfe pouvait voir Aki devant lui...Le maître roublard était quelqu'un que Darl n'appréciait pas...Peut être était-ce dû à cet rencontre le jour précédent dans les rues pendant sa petit course pour les deux minotaures...

Darl n'avait pas tellement de place à lui et il plaça son épée devant lui, le plat de la lame se retenant sur son épaule...Certes l'arme était imposante mais efficace et il l'avait prouvé plusieurs fois...Mais son potentiel n'était pas complètement exploité...Une fois au cœur d'une bataille face aux knatirs il pourra l'utiliser à sa guise...
Mais ce n'est pas le moment de penser aux futurs batailles !

Assis confortablement il observait légèrement la maître clerc...Il savait que les clercs manipulaient très bien les flux magique...Peut être pourra t-il lui demander des explications durant le trajet...même s'il n'avait pas très envie de demander l'aide d'autrui il fallait bien s'y résigner pour progresser plus rapidement...

Sujet: Re: Un rendez-vous queque peu étrange. [quête] Jeu 1 Jan 2009 - 20:37

Sarius assista à l'arrivé de plusieurs maîtres mages. Eanor annonça qu'il était temps de partir. Sarius se levaa leur suite et les suivit à l'exterieur de la taverne.

Comme à son habitude, Sarius portait son armure de cuir ainsi que ses deux épées, l'une d'entre d'elle était l'épée batarde qu'il avait acheté au forgeron, bien qu'il devait toujours de procurer une gemme magique l'arme pouvais s'avérer utile.

Il attendit que tout le monde soit monter dans le chariot puis Sarius monta à son tour et prit la dernière place de libre. Il regarda toute les personnes présentes, il attarda son regard sur Aki, il n'avait pas confiance en cet homme, il ne lui inspirait rien de bon. Son regard divagua jusqu'a tomber sur la maître invocatrice, il se souvenait avoir fait un entrainement de pyromencien grâce à l'aide d'un invocateur, à ce moment là il avait affronté un démon mineur invoquer par le mage. Il se demandait comment quelqu'un ausé utilisé des démons alors que ces derniers étaient nos ennemis.

Il regarda ensuite Elanor, cette dernière ne ui avait même pas jeté un regard depuis qu'elle était entré dans la taverne, il pensait que c'été surement dut au fait qu'elle ne voulait pas afficher ses sentiments en publique mais il ne pouvait en être sur.

Sujet: Re: Un rendez-vous queque peu étrange. [quête] Dim 4 Jan 2009 - 0:34

Détestable. Ce roublard était Dé-tes-ta-ble. Que savait-il d'elle? Rien, il ne la connaissait pas. Et connaissait-il Ombrana, autrement qu'en tant qu'Elève? Mmh, pas sûr. Elle, oui. Elle connaissait la femme. L'amie. Avait-il vu l'air confiant de la fille de l'Ombre, alors qu'elle sortait de la taverne, sûre de pouvoir ramener son amour rapidement? Non, il n'était pas là. Connaissait-il ce sentiment d'impuissance face à un évènement inéluctable, celui-là même qu'Atÿla avait ressenti juste après ce départ? Certainement pas. Avait-il pu prévoir les prémonitions de la nécromancienne. A moins d'être dans sa tête, ce qui, elle en était certaine, n'était pas le cas. Avait-il eu vent de sa promesse de venger son amie? Non, impossible. Alors, qu'il arrête ses jugements. Et surtout, surtout, qu'il ne pensepas à la place de la jolie rousse. Malgré tout... Aki avait raison sur un point. Atÿla était une pleurnicheuse. Et elle avait peur du manque laissé par son amie. Sa SEULE amie. Avec Arera, c'était plus de la fraternité... Mais la mort d'Ombrana laissa la semi-elfe désemparée, c'était évident. Elle lui manquerais horriblement. N'avait-elle pas le droit de s'attrister? C'était peut-être indécent, dans cette ville qui ne laissait pas de place aux relations humaines et aux sentiments. Oui, certainement. Ce n'était pas la vie qu'elle voulait changer...Le Roublard partit, la laissant en paix, a ruminer sa tristesse et ses reproches en silence.

Elanor s'agenouilla à son tour près d'elle, et lui donna une explication d'une voix compatissante. Mais Atÿla n'avait pas besoin d'explication! Elle voulait savoir qui avait tué la fille de l'Ombre, et pourquoi, mais pas ce pourquoi elle n'avait pas survécu. Elle n'avait cure du manque d'efficacité de la magie des Maîtres Mages. Daidera savait qui c'était. Raison de plus pour l'attendre... Sauf que si elle-même était effondrée, dans quelle état se trouvait la Chasseresse? Une hypothétique retour semblait compromis, du moins pas avant longtemps. Et puis ce voyage était une véritable oppourtunité. C'était l'occasion de découvrir une magie extrémement puissante. De l'étudier de plus près. De la combattre. Peut-être d'en acquérir les secrets, qui sait? En tout cas, s'endurcir. Tout ce qui pourrait lui permettre de se venger était bon. Elle viendrait. Et cacherait son chagrin, supporterait Aki et les autres, tromperait beaucoup de gens. Mais tiendrait sa promesse. La semi-elfe se leva d'un bond et s'écria:

"Je viens"

Une lueur féroce s'était allumée dans ses yeux.

Sujet: Re: Un rendez-vous queque peu étrange. [quête] Dim 4 Jan 2009 - 18:54

Sa tutrice se mit à pleurer sous le regard triste de la jeune fille, certaines larmes tombaient sur sa main toujours posée sur la joue d’Atÿla. Arera ne comprenait pas, elle était triste pour sa tutrice, c’était la première fois qu’elle la voyait pleurer et ça l’attristé énormément, elle ne voulait pas la voir comme ça, c’était sûre les deux femmes devaient être très liés pour verser de telles larmes, elle l’observait donc ne sachant pas comment réagir, pourtant des morts elle en avait déjà vu, mais jamais elle ne s’était retrouvé dans la position de la personne qui doit soutenir et aider celle qu’elle aime énormément, elle se retrouvait donc là, dans ses bras à chercher ce qu’elle pourrait dire pour la réconforter mais les mots ne venait pas.

Soudain, Atÿla se releva et Arera se retrouva à terre et laissa échapper un petit « aïe » sous le coup, sa tutrice semblait en colère désormais, elle cria sur le Maître Aki puis sur Elanor avant de disparaître hors de la taverne sous le regard désemparé d’Arera qui n’avait pas eu le temps de se relever, ni même d’agir d’aucune manière, elle regardait interloquée la scène sans arriver à y jouer un rôle.

Puis les évènements s’accélérèrent, La Maître Clerc fit sortir tout le monde pour les faire monter dans une charrette, qu’est-ce qu’il se passait à la fin ? Qu’est-ce que tout cela voulait dire ? Est-ce que tous ces événements avaient un rapport ou pas ? Elle était là sans être là, ne comprenant rien, chose perdue que l’on ne voit même pas en passant devant, elle aurait voulut se mettre à hurler et tout casser jusqu’à ce qu’on lui explique clairement les choses, jusqu’à ce qu’elle trouve un moyen de régler tout ça, mais le fait de voir sa tutrice dans un tel état l’en empêcha, ce n’était visiblement pas le moment de lui créer des problèmes…Elle devait en avoir déjà suffisamment comme ça…

Une fois que tout le monde ait disparut, Arera se leva à son tour et sortit lentement de l’auberge, pourtant elle marchait vite, elle ne voulait pas se retrouver seule et encore moins laisser seule Atÿla, mais dans sa tête tout allait au ralenti donc elle aussi. Elle trouva sa tutrice allongé au sol, l’air tout aussi triste qu’avant, elle s’arrêta de marcher, les autres devaient se trouver dans le chariot posté non loin de là, mais elle, elle voulait rester près de sa tutrice et tenter de la consoler.

Elle s’agenouilla et avança lentement sa main vers elle, mais au dernier moment elle hésita et recula sa main, elle ne savait que dire, que faire, elle baissa la tête l’air abattue, si elle ne savait même pas consoler les personnes auxquels elle tenait, elle ne savait pas faire grand-chose. A ce moment une main lui souleva la tête et la regarda avec bienveillance. Son double le plus âgée (vingt ans et toutes ses dents) lui sourit gentiment et intima l’ordre de la consoler, elle disait qu’il suffisait d’essayer pour y arriver, et sachant ses points sensibles, elle lui demanda malicieusement si elle avait peur. La jeune ange réagit au quart de tour et tenta une deuxième « approche ».

Celle-ci n’aboutira hélas jamais, car sa tutrice se releva d’un bond, refaisant faire un vol plané à la jeune ange par la même occasion, avant de dire qu’elle venait et de monter dans le chariot (à dire si elle est pas monté ^^). Arera, restant à terre, puisqu’à force d’y aller, elle finissait par l’apprécier, pencha la tête sur le côté et regarda la tête bizarrement. Décidément, aujourd’hui elle ne comprenait rien à rien, d’abord cette aura, puis le rendez-vous de sa tutrice, la mort d’Ombrana, et cet étrange voyage…Qu’est-ce que cela signifiait ? Où allaient-ils ? A l’île de feu, d’après ce qu’elle avait entendu…Oui, mais pour faire quoi ? Aller dans un abri à de tigre à dent sabre, elle croyait, enfin c’était ce qu’avait dit la Maître Mage…Quelle idée quand même ! Pourquoi allait dans un abri de tigre à dent sabre ? Peut-être qu’il avait volé quelque chose…Mais oui ! Le truc dont ils avaient besoin pour leur rituel ! Drôle d’expédition tout de même, pas besoin d’y aller avec autant de personne…Pourtant c’était la seule hypothèse qu’elle avait.

Ce problème réglé, la jeune fille se releva plongé dans ses réflexions, elle se mit à marcher vers le chariot sans prendre garde aux personnes qu’elle risquait de bousculer. Sa tutrice avait dit tout à l’heure qu’elle ne viendrait que si elle venait, sinon elle restait pour s’occuper d’elle, or elle y été allait, cela voulait qu’elle aussi devait y aller et donc qu’elle avait le droit ou l’obligation d’y aller. Bah, elle haussa les épaules, après tout, pourquoi pas, partir à la découverte avec sa tutrice et d’autres personnes qu’elle aimait bien était tout de même sympathique, et puis elle pourrait toujours trouver une dent de tigre à dents de sabre pour ramener comme souvenir de cet abris…

-Attendez-moi, je viens aussi.

A son tour elle rejoignit le chariot, sans vraiment savoir pourquoi, à part une envie de découverte ou tout simplement de rester près d’Atÿla, d’ailleurs elle s’assit à côté d’elle, tout à l’arrière, pour laisser ses ailles dépasser, sinon elles gêneraient tout le monde. Doucement elle passa son bras autour du bras de sa tutrice, pour lui montrait qu’elle était là pour la soutenir, elle posa sa tête contre elle, le voyage allait sûrement être long…Puis elle releva la tête, dans sa précipitation, elle avait oublié Zafir à la maison, c’était la première fois qu’elle allait partir loin sans lui…le Grand Oracle lui avait dit de ne jamais le faire…Elle avala sa salive avec difficulté un peu triste et reposa sa tête sur sa tutrice, avec elle, elle se sentait en sécurité, elle espérait tout de même que Zafir lui en voudrait pas et que rien ne lui arrivera…

Sujet: Re: Un rendez-vous queque peu étrange. [quête] Jeu 8 Jan 2009 - 23:27

Tout le monde était monté. Après un ordre bref le cocher mit l'attelage tiré par six chevaux puissants en route. Ils furent rapidement hors de la ville. Elanor leur annonça qu'ils en avaient pour deux jours de voyages jusqu'à la côte. A peine étaient-ils en dehors de la ville qu'une cohorte de soldats d’élite très nombreuse vint escorter le chariot. Cavalier en armure rutilante, bannière claquant au vent. Des éclaireurs veillant à l'avancée. Le chef d'escorte vint s'incliner vers l'arrière du chariot. Il salua humblement les Maîtres Mages indiquant que selon les rapports la route serait tranquille jusqu'à la première halte. Il était grand, barbu et fermé. Il retourna devant le chariot. Aucun des hommes d'escorte ne parlaient. Et de toute manière ils étaient à plus ou moins à distance du chariot, dans une formation étudiée.

La Maîtresse invocatrice sortis un livre épais de sa sacoche et mis ses lunettes pour se pencher sur l'ouvrage. Elle s'installa convenablement et se plongea dans son silence habituel. Elle serait bien restée à l'Académie, mais ses talents étant requis elle avait dû se résigner. Derrière leur chariot, il y en avait un deuxième comprenant l'équipe de clerc et d'invocateur sélectionnés. De toute manière il ne se passerait rien d'important maintenant alors qu'ils étaient entourés d'une pareille escorte. Elle s'isola dans son monde et commença sa lecture.

Aki bailla et regarda Darl. Il regardait son épée.

Dites ce machin est vraiment une arme ? Parce qu'elle est bonne à couper du bois sans aucune délicatesse. Vous devez ne pas avoir une très belle estime de l'art de combattre pour utiliser pareille épée. En plus vu votre gabarit, vous devez être... lent. Si lent et pataud.

Elanor soupira, se passe une main sur le visage. S'il commençait tout de suite à s'amuser avec les personnes présentes tout cela allait finir de travers. Elle aurait pensé qu'il rejoigne les éclaireurs et n'accepte pas le tranquille voyage en chariot. Elle comprit qu'il comptait s'amuser autrement. Et sa présence à ses côtés étaient une provocation à Sarius. Sarius taciturne qui l'ignorait, ne partageant pas les sourires qu'elle lui avait faits. Il était sans doute intimidé par les personnes présentes. Elle s'étira comme une chatte. Par la Déesse elle avait tant sommeil. Elle s'appuya contre le rebord du chariot mettant le plus d'écart possible entre elle et Aki.

Aki qui s'ennuyait et avait besoin d'agir pour retrouver sa joie et son amusement terni par la mort d'une de ses élève favorite. Dieu qu'il aimait ses jeux avec Daidera. Il regarda encore l'épée. Oui, dans les mains de Daidera, d'un minotaure ou qu'importe elle aurait été plus adaptée qu'un frêle elfe. Il indiqua la vioque qui lisait et la jeune femme endormie à l'avant aux autres, leur intimant le silence. Cela l'amusait de rouler les yeux. Elanor ressemblait à un ange quand elle dormait.

Et le revoilà qui s'ennuyait. Taquiner Cers n'était pas amusant. Pas autant que la présence de Daidera. Il lâcha finalement.

J'm'ennuie.... Ce passe rien dans ce chariot.

Comme pour démentir ses propos, une roue sautant sur un nid de poule du chariot vint précipiter Elanor contre lui. La Maître invocatrice perdit son livre et pesta. Le ramassa et recommença sa lecture. Cers grommela et invectiva le cocher.

Ce voyage commence nettement à me plaire !

Il ricana et entoura les épaules d'Elanor, endormie à point fermé épuisée par sa journée et qui profite du voyage pour dormir. Elle avait évidement décidé de mettre une distance nécessaire entre elle et Aki qui ne se gênait pas de bafouer toute morale. Ce dernier jubilait. Il y allait avoir de l'animation pendant se voyage. Il joua avec une mèche de cheveux d'Elanor.

Il se mit à rire et berça Elanor doucement. Elanor qui dormait paisiblement. Impuissante et inconsciente. Elle avait tant sommeil. Il savait comme tous le poids de ce qu'elle avait fait ses derniers temps et la fatigue que cela entraînait. Tant mieux si elle pouvait dormir. Il appuya sa tête contre celle d'Elanor et ferma lui aussi les yeux. Seuls les sauts du chariot les faisaient osciller. L'ange et le démon endormit. Un léger ronflement commença à franchir les lèvres d'Aki.

Regardez-moi ce couple d'endormis. Ils ont bien raison va, le voyage sera vraiment pénible dans quelques jours...

Sujet: Re: Un rendez-vous queque peu étrange. [quête] Sam 10 Jan 2009 - 18:26

Sarius regarda Elanor qui dormait. Il maudissait le roublard qui profité de la situation, mais Sarius ne pouvait rien faire, il ne pouvait pas prendre le risque de se mettre à dos un maître mage et il savait que si il devait le combattre il n’aurait pas l’avantage.

Ne pouvant plus supporter cette vision, il se leva et se déplaça jusqu'à l’avant du chariot, il réussit à ne pas tomber en allant à côté du coché, il regarda ce dernier et lui demanda :

« Sa ne vous dérange pas si je m’assois à côté de vous. »

Voyant le coché qui hocha la tête, Sarius s’assit à côté de lui. Il regarda autour de lui et put voir que l’académie n’avait pas lésiné sur les moyens pour leurs protections. Sarius sortit un livre d’une sacoche qu’il portait. Dedans était inscrit tout se que Sarius avait put découvrir sur la magie soustractive, il avait également retranscrit la vision du temple qu’il avait eux avec le mage noir, il commença à lire certain passage.

Sujet: Re: Un rendez-vous queque peu étrange. [quête] Dim 18 Jan 2009 - 22:13

Atÿla s'installa tout au fond du chariot, les genoux repliés, la tête sur ses genoux et ses yeux grands ouvert, sans ciller:elle était très forte à ce jeu-là. Tout au fond. Comme sa pensée, qu'elle avait reléguée tout au fond de son subconscient. Ni parler, ni penser, telle était sa nouvelle philosophie. Elle avait apprécié avoir une discussion avec des gens qu'elle appréciait... Maintenant, elle se retrancherait dans le silence, son meilleur allié. Ne pas penser. Sa voix serait oubliée aux tréfonds de ses cordes vocales, qui finiraient bien par devenir inexistante, non? Par pitié... Faites-mois oublier. La semi-elfe était redevenue celle qu'elle avait tentée de repousser. Une louve sauvage. Pourquoi parler? Inutile, l'action était si grisante. Oui, elle tuerait... Elle vengerait la mort d'Ombrana, et vengerait son propre chagrin. Elle déchiqueterait. Mais pour ça, devenir plus forte. Toujours plus forte. Passer du côté obscur? Utiliser des techniques douteuses pour parvenir à ses fins? Un bon moyen, oui. Et puis, la nécromancie n'était-elle pas déja une magie occulte et effrayante? Une comète obscure et nébuleuse dans le système solaire des flux de pouvoirs? Elle était déja du côté obscur, et menait une lutte acharnée pour passer du côté de la lumière. Telle une naufragée, et luttait contre les éléments, afin de pouvoir passer la tête hors de l'eau. Mais il était tellement plus simple de se laisser couler... Tellement plus attrayant! Tellement...
La nécromancienne sentit vaguement qu'on lui touchait le bras, puis sentit un poid sur l'épaule. Elle cilla, et sentit une larme couler: trop longtemps sans ciller. Elle tourna la tête sans entrain, machinalement, et aperçut sa pupille, qui malgré sa démonstration évidente de faiblesse restait tout de même avec elle. Elle ne sourit pas, désespérée par le mauvais exemple qu'elle lui donnait. Elle ne s'était pas occupée d'Arera, dans cette histoire de vengeance, et s'en repentait. Elle lui léguerait tout. C'était la seule solution. Mais auparavant, il faudrait que la jeune fille sâche se débrouiller seule sans mettre le feu à quoi que ce soit, parce que dans les maisons de bois et torchis des bas-quartiers, un incendie serait épouvantable : plusieurs familles perdraient leurs seuls biens. Oh, elle saurait bien se contrôler, cette petite était forte, oui. La petite ange releva subitement la tête, un air de culpabilité inquiète peint sur le visage. Atÿla la fixa d'un air vide. Elle-même était vide, et le resterait pendant un moment encore. Mais il faudrait que cela change. Que tout change. Que l'on reparte de zéro. Elle était en quête. Et devait être en possession de toutes ses facultés. Oh, juste se reposer un petit moment encore...

A cet instant, une voix basse et rassurante résonna dans sa tête. Une voix imaginée par sa conscience, mais qui lui réchauffa tout de même le coeur. Celle d'Indra, sa mère louve.

* - Ma fille, Arera compte sur toi. Au moins pour elle, ne deviens pas fantôme... Rassure-la, vois comme elle est inquiète pour toi... Remarque son air soucieux! Relève-toi!
- Mère... Ombrana est morte. Je ne peux rien... Je me sens si seule...*

Indra grogna avec agressivité et colère:

* - Atÿla! Est-ce donc ainsi que je t'ai élevée? Est-ce là les notions que je t'ai inculquées? Tu tremble de peur et te recroqueville dans ton affliction! Est-ce que la fille d'Indra est faible? Non, elle est forte, et solide comme la forêt d'où elle vient. Relève la tête, fille, et regarde ce que tu es devenue! La tristesse ombrage ton coeur, mais ne doit pas influencer sur ton corps. Tu a juré de te venger. Donne t'en les moyens! Ne me déçois pas...*

La voix de la louve s'estompa pour disparaître tout à fait. Mais elle avait fait forte impression... Atÿla releva la tête et regarda le chariot d'un oeil neuf. Aki et Elanor dormaient, l'un à côté de l'autre, Aki appuyé sur la Clerc. Voilà qui n'allait certainement pas plaire à Sarius... Une escorte les encadrait, l'Invocatrice lisait, Cers... s'occupait certainement d'une manière ou d'une autre... Le voyage promettait d'être calme. Atÿla se souvint qu'elle n'avait pas pris ses armes. Ah si! Son fouet, à sa ceinture. De toute façon, vu comment elle s'en servait... Il serait sans doute inutile... La jeune femme n'avait pas le temps d'avoir peur. Elle se tourna vers sa pupille, et lui murmura:

"Je suis désolée, Arera. Désolé de t'avoir montré un si piteux spectacle. As-tu des questions sur ce que nous allons faire? Je peux y répondre, dans la mesure du possible..."

Sujet: Re: Un rendez-vous queque peu étrange. [quête] Lun 19 Jan 2009 - 0:56

Dans la chambre d’une maison, une peluche en forme de tigre blanc ailé posé avec tendresse et amour sur le lit, placé délicatement au dessus du drap contre l’oreiller, semblait bien triste, ses yeux bleu restait terne, étrange contraste en comparaison à la lueur qui les animait normalement d’une vie impossible. Sa tête appuyait lourdement sur l’oreiller donnait l’air d’être remplit de pensé, d’inquiétude… Une peluche qui réfléchissait ? Une peluche qui s’inquiétait ? Quel drôle d’idée ! Pourquoi une peluche serait-elle inquiète ? Pou qui ? Et puis de toute façon, une peluche ne pensait pas, une peluche n’avait pas de vie, pourtant… Laissons cela de côté voulez-vous, de toutes façon ça n’avait aucun rapport avec l’histoire, je ne vois même pas pourquoi je vous en parlais… Retournons plutôt à une petite ange qui elle aussi s’inquiétait…

Assise dans une charrette, serrait contre sa tutrice, Arera demeurait légèrement inquiète pour Atÿla, mais ne savait que faire pour l’aider, à part lui montrait son soutient, son affection, elle observait donc les environs, le voyage allait prendre deux jours, c’était long deux jours, elle espérait qu’ils auraient de quoi s’occuper pendant ce temps, de quoi rendre le sourire à sa tutrice.

Peu après, à la sortie de la ville, une gigantesque escorte de soldat fit son apparition, Arera resta bouche-bée, les yeux écarquillés et remplis d’une étrange intriguation, la bouche grande ouverte , elle resta un long moment dans cette position à observer tout le rassemblement que produisait visiblement leur départ. Elle se demandait comment le fait d’aller dans un abri de tigre à dent de sabre pouvait rassemblait autant de monde… Ils étaient si forts que ça ces tigres ? Peut-être était-ce des géants tigres ou alors qu’ils étaient très nombreux, mais à ce point tout de même, c’était étonnant…

Pendant qu’elle cherchait une solution à ce problème, son attention fut attirée par ce qu’il se passait à l’intérieur du chariot, la Maître Invocatrice lisait, Eleanor s’était endormit, le Maître Roublard s’ennuyait aussi et embêter Darl, les autres ne bougeaient pas. Pour finir Aki dit ce qu’il s’ennuyait et Elanor lui tomba dans les bras par un sursaut total du chariot. Arera dut étouffer tour à tour son cri de surprise face au sursaut puis son rire amusée de la situation gênante d’Elanor qui ne se réveillait pas.

Quelques instants après, les deux dormaient, Arera les regardait avec bienveillance, un beau sourire aux lèvres, ils étaient mignons comme ça à dormir, on aurait put croire à un beau couple endormit, même si pour cela, il aurait fallut que se soit Sarius à la place de Aki, d’ailleurs ce denier s’était levé et avait disparut près du cocher.

A ce moment là, Atÿla releva la tête et lui murmura doucement des paroles à l’oreille lui disant qu’elle était désolée du spectacle qu’elle lui avait montré. Quel spectacle ? C’était normal d’être triste après la mort d’une personne chère non ? Elle n’avait pas à s’excuser du tout du tout, c’était normal, elle ne la trouvait pas pitoyable du tout. Comme réponse, elle se contenta d’un grand sourire remplit de bienveillance et de joie, ses yeux brillaient de bonheur, du bonheur que sa tutrice aille mieux, qu’elle puisse s’en rassurer, elle se frotta affectivement contre elle, comme une fille sur sa mère ou comme un félin. Ses agissements voulaient tout dire, mais elle murmura tout de même.

-Je ne t’en veux pas, tu n’as pas à t’excuser, c’est normal, tu as bien le droit d’être triste et de pleurer si elle t’était chère…

Puis elle repensa à la demande de sa tutrice.

-Et bien

N’ayant aucune question en tête sur le moment, elle fit un rapide tour de ce qui l’environnait dans le charrette, sa tutrice ne pouvait rien lui apprendre de plus qu’elle ne savait déjà sur les personnes présente, elle regarda donc dehors toujours en train de cherchait une réponse. Son regard se perdit dans le vague, passant distraitement du ciel, au sol, aux soldats, à un papillon, à l’orée de la forêt, à…

Son corps se figea brusquement, Atÿla put sentir un léger tremblement puis une pression sur son bras entouré par la jeune ange, celle-ci venait de voir qu’elle chose qui semblait la terrifiée, la pétrifiée, le souffle coupé, elle n’osait plus bouger, et fixer avec peur sa vison.

A l’orée de la forêt, tout près d’un arbre, se tenait une petite fille, âgée de six ans à peine, de longs cheveux roses qui tombaient en une cascade terne jusqu’au bas de son dos, un visage tout mignon et craquant, bien que d’une grande pâleur, deux grand yeux bleus océan aussi profond que leur tristesse, le regard baissé, pas même un sourie, juste la marque d’une grande souffrance, deux jambes trop faibles pour maintenir son corps frêle, deux ailles dans son dos d’un blanc triste, des bandages le long de ses maigres avant-bras, et tenant dans une de ces petites mains par une patte avant, une peluche d’un tigre blanc ailé aux yeux bleus, nommé Zafir. La fillette leva son regard remplis de larmes vers une Arera livide et pétrifié comme une statue, elle semblait tout faire pour ne pas se mettre à pleurer, pourtant les larmes vinrent coulés à flots le longs de ses joues pâles, dans un silence totale, laissant couler malgré sa volonté les larmes, la fillette leva son bras frêle et le tendit tremblant vers Arera qui ne bougeait toujours pas. Elle tendait sa main désespérée, sa main qui tremblait, sa main qui demandait de l’aide…Isella…

Arera ferma les yeux le pus fort qu’elle pouvait prit d’un nouveau tremblement, au bout de quelques secondes elle osa enfin les rouvrir, rien, il n’y avait plus rien, la fillette avait disparut, soulagée bien que bouleversée par cette vision, elle s’autorisa enfin à respirer, elle était devenu très pâle soudainement, elle fixait toujours l’endroit où elle l’avait vue, mais elle était partie, pour de bon espérait-elle…Pourquoi lui était-elle apparut ? Pourquoi maintenant ? Ca faisait si longtemps… Rapidement elle jeta un regard à l’intérieur de la charrette, non pas pour savoir si quelqu’un l’avait vu aussi, puisque c’était impossible, mais pour s’assurer que personne n’ait remarqué son soudain changement de teint qui revenait peu à peu à la normal.

Elle secoua la tête comme pour faire disparaître cette vision et penser à autre chose, elle trouva de quoi tenter d’oublier dans la raison de la disproportionnée escorte. Ce ne fut que de courte durée, car bien qu’elle faisait tout pour tenter de trouver la solution, les images de cette fillette lui revenait en tête. Elle finit par comprendre qu’il fallait trouver un autre moyen pour les faire disparaître, en baladant son regard à cette recherche, elle se dit qu’elle n’avait qu’à engager la discution. Oui mais avec qui ? Elanor et Aki dormaient, Sarius avait disparut, la Maître Invocatrice lisait, Darl semblait renfrogné sur lui-même, et bien pourquoi ne pas essayer de parler avec Cers et Atÿla qui justement lui avait demandait si elle avait des questions. Maintenant il fallait trouver de quoi parler, que dire pour engager la conversation, l’image dans sa tête de la fillette lui fit presser sa réflexion et elle décida en hâte de parler de l’escorte.

Plus vite elle parlait, plus vite elle avait de chance de faire disparaître cette vue de son esprit, elle avala avec difficulté sa salive, se força un grand sourire sur le visage aussi naturel que possible, et prit la parole hésitante, en se tournant vers Cers.

-Atÿla, Maître Cers…Puis-je vous poser une question ?

Sans attendre leur réponse, elle continua, semblant reprendre confiance en elle.

- Pourquoi faut-il une telle escorte pour aller dans un simple abri de tigre à dent de sabres ?

Elle pencha la tête sur la côté, un petit sourire naïf aux lèvres, les yeux brillant d’innocence, ne se doutant pas un seul instant de l’erreur qu’elle venait de commettre, son regard se posa sur Maître Cers dans l’attente de sa réponse, puis sur Atÿla à laquelle elle adressa un petit sourire gentil et réconfortant. Bon signe, ses joues rosirent légèrement, signe qu’elle allait déjà un peu mieux, que son idée marchait. Mais tout de même, quelle journée pleine d’émotion avait-elle aujourd’hui.

Sujet: Re: Un rendez-vous queque peu étrange. [quête] Lun 19 Jan 2009 - 17:57

Cers leva la tête.

Il existe plusieurs réponses à ta question.

La Maître Mage se tut un instant. Elle avait trouvé idiot d'emmener un enfant, mais au moins elle offrait une adorable distraction. Mieux que ces hommes, entre Aki et ces deux jeunes hommes ténébreux et antipathique. Sérieusement, pas un pour élever une discussion courtoise et polie à une femme de son rang. C'était un outrage à sa personne qu'elle avait noté. Venant d'Aki, cela ne l'étonnait pas qu'il se le permette mais les autres n’avaient pas assez d'influence pour se montrer mal poli. Au moins s'ils avaient feint s'intéresser à elle. Heureusement qu'il y avait l'enfant, elle ne parlait même pas de sa tutrice complètement déprimée visiblement. Et puis elle ne comptait pas sur Dame Guglia qui était à toute occasion une tombe. Mais lorsqu'elle parlait il était judicieux de l'écouter avec attention. Enfin, chacun aurait sont utilité. Maître Elanor avait pensé à tout, cela lui fichait un frisson en y pensant. Quitte à tromper l'ennui autant discuter avec cette enfant. Elle veilla à ne pas trop élever la voix pour ne pas réveiller les endormis.

Premièrement, il convient de penser que nous ne nous rendons pas dans un abri à bestiole à dent.

Deuxièmement, cette escorte aussi impressionnante soit-elle ne sert pas à faire peur à des tigres.

Conclusion : les tigres sont des lapins enchantés à côté d'un ogre par exemple. Puisse Madaeve faire que nous n'en rencontrions pas. Outre les ogres il y a toute une faune dangereuse, la flore également n'est pas en reste. Je n'ai jamais vu une concentration de plante nocive que sur ces îles. Et puis nous n'allons pas visiter simplement, nous allons nous mettre une raclée à un sorcier. Sorcier qui ne se laissera pas faire, en toute logique.

Un large sourire

Ensuite pour le deuxième point, cette escorte ne nous accompagnera que jusqu'au port. Le groupe sera restreint au minimum vital pour espérer survivre.

De toute manière il est inimaginable que des Maîtres Mages, plus haute instance gouvernementale ne se déplace sans escorte.

Donc si tu veux t'amuser à séduire quelques mâle de cet escorte vas-y tout de suite après ce sera trop tard.

Dommage que je sois mariée le commandant est très bel homme.

huhu.

Enfin... la vie n'est pas aussi simple qu'un simple rassemblement de tigre. Si ce n'était que cela... j'y serais allée seule et la chose aurait été rapidement réglée.

J'ai oublié de mentionné de parler des cannibales, une fois j'ai bien failli finir en gigot. Heureusement que mon mentor m'a tirée de cette fâcheuse situation. J'étais jeune et un peu inconsciente. A l'image de prendre ces îles pour un simple repère de tigre.

Je vais te raconter une histoire. Je la tiens d’un centaure shaman très puissant et sage.

Elle se redressa et modula légèrement sa voix, plus grave, plus vibrante.

Un jour, un voyageur arriva sur les îles du Feu. Il était jeune et combattant vétéran, suffisant et arrogant. Il pensait que ce ne serait qu’une promenade divertissante. Lorsqu’il aborda sur une belle plage, une voix attira son attention. Il découvrit bientôt une superbe jument blanche comme l’écume qui venait s’échouer sur le sable blanc de la plage.

« Voyageur, ne te laisse pas aveugler par ton arrogance, cette île recèle de milles dangers que tu ignore et qui te seront fatal. »

L’homme s’étonna de voir un cheval parler, enfin, c’était de la télépathie puisqu’un cheval ne peut réellement parler. Il fut ensuite profondément vexé par ses propos.

« C’est toi qui est suffisante, petite jument. Mais tu as raison, avec un cheval le voyage sera moins fatiguant ! »

Il lança alors son lasso qui s’enroula autour du cou gracile et délicat du cheval. Alors que la corde se resserrait, le cheval disparu et devint poussière. La corde retomba au sol. L’homme troublé ramassa son lasso. Il n’arriva pas dans un premier temps à se débarrasser du dernier regard de l’apparition. Un regard triste. Il prit ses affaires et s’enfonça dans l’île. Au bout du troisième jour il avait épuisé sa réserve d’eau et avait peiné à ne pas finir dans le ventre d’un tigre. Épuisé et en proie à des illusions il appela finalement à l’aide. La jument apparut.

« Aide-moi, je t’en supplie ! »

Sans un mot la jument le guida à un ruisseau. Ce dernier y plongea la tête sans la remercier. Quand il fut enfin rassasié, il releva la tête. La jument avait disparu. Il continua sa route après avoir remplis ses gourdes et s’engagea sur un sentier. Il avait terriblement fin aussi quand il trouva de belles baies rosées il en prit et y gouta. Le soir il avait un mal de ventre terrible et vomissait affreusement. La jument apparut.

« Aide-moi, je t’en supplie ! »

Elle alla près d’un buisson et à son pied y cueille une large feuille au vert sombre. Elle le lui donna à manger. Il la prit sans la remercier. Au matin il était rétablit. La jument avait disparu.

Lorsqu’il courait désespérément pour fuir des furies il aperçu la jument qui galopait parallèlement à lui. Voyant qu’il n’arriverait pas à distancer les monstres, qu’il avait épuisé ses flèches. Il l’appela.

« Aide-moi, je t’en supplie ! »

Elle arriva à sa hauteur et courba l’encolure. Il empoigna les craint et se hissa sur son dos. Elle l’emmena dans une course folle. L’homme exultait, la sensation était enivrante. Quand il fut certain que les monstres abandonnait la course il se prit à rêver de posséder ce magnifique cheval. Elle trottina et s’arrêta. Elle disparut brusquement, se volatilisant dans les airs. L’homme roula à terre. Pour la troisième fois il ne l’avait pas remerciée.

La conteuse marqua une pause.

Alors que cet homme dont le comportement présomptueux attirait toute sorte d’ennui, il trouva une tribu d’humain. Heureux il s’y dirigea et souriant chercha à communiquer. Il était heureux de voir des hommes après toutes ces aventures. Les hommes le reçurent avec faste, lui offrant un banquet et riait. Il ne parlait pas le langage du continent excepté le chef et le sorcier. Il raconta à ses derniers ses aventures. Aussi on lui promit une grande fête car il avait su se montrer digne de l’aide d’une incarnation de la Mère. C’est quand le matin on le leva et l’accrocha à un poteau qu’il commença à avoir quelques doute. Il regarda donc se monter un bucher prometteur ainsi qu’une belle broche à grandeur humaine. La jument apparut alors.

« Aide-moi, je t’en supplie ! »

Elle ne bougea pas. Finalement sa voix retentit dans sa tête. A chaque fois qu’elle l’avait sauvé, elle n’avait pas proféré un mot si ce n’est lors de leur première rencontre.

« Ce sont des hommes, eux comprendront ton langage. Moi, je ne suis qu’un animal et j’aime voir s’exprimer gratitude et reconnaissante comme il se le doit. »

« Je te demande pardon, bien sûr que je te suis reconnaissant ! Sinon je ne t’aurais pas appelée si souvent ! Je m’excuse de t’avoir blessée. Je ferais tout pour me faire pardonner. Je te le jure »

« Adresse toi à ceux de ton espèce, ils comprendront ta reconnaissance et agiront comme il ce le doit. »

Il y eut un léger bruit de sabot puis la jument disparut.

Une deuxième pause

Au matin suivant, le sorcier déposa cérémonieusement le crâne sur le plus haut pic de la tente du chef. L’étranger serait ainsi mis à sa juste valeur au point le plus honorifique des crânes. Hommage rendu à celui qui avait eu la chance de s’adresser à la Mère. La fête avait été somptueuse, aussi l’étranger n’avait pas dû être déçu et son esprit protégerait désormais cette hutte. La jument regarda un instant, du haut d'un promontoire rocheux, le crâne blanc soigneusement orné.

« Tu dois être content humain, ils t’ont honoré et donné la meilleure place qu’il soit en honorant ta chair et saluant ton esprit. »

Elle fit demi-tour et glissa dans les airs…

Elle laissa en suspend sa dernière phrase, laissant un instant le silence reprendre sa place.

Aussi lorsque je débarquerais sur cette plage je ne manquerais pas de saluer la Mère. Histoire qu’elle m’épargne milles tourments. C’est une légende mais respecter les coutumes locales n’a jamais fait de mal à personne.

Cers sourit doucement. Elle aimait raconter des légendes. Ce serait encore mieux près du feu lorsqu'ils seraient dans le paysage inquiétant de l'île. Elle croyait fermement en les Dieux humains mais préférait suivre les traditions locales. Elle se demandait au fond si Gjen était toujours en vie. Elle sentit le contacte du papier contre sa peau. Une fois cette mission faite elle ferait la seconde. Elle se demandait si Williwan, son fils, s’en sortait. Elle se rassura rapidement, un Vendavel ne peut que faire bien. Cela la fit rire, elle glissait dans la prétention la Mère allait la punir. Le voyage serait rapide, deux jour tranquille où il ne se passerait rien. C’est quand ils poseraient les pieds sur les plages de l’île que commencerait vraiment la mission. Avec une pareille escorte le trajet n’était qu’une formalité. Une formalité très ennuyeuse.

[ je compte faire une ellipse de la fin du voyage, il ne représente pas vraiment d’intérêt pour la quête. Si cela perturbe les projets de l’un de vous qu’il me le dise. Par mp s’il souhaite que les autres joueurs ne soient pas au courant. ]

Sujet: Re: Un rendez-vous queque peu étrange. [quête] Mer 21 Jan 2009 - 21:11

[moi c'est bon, tu peux faire ton éllipse, sa me dérange pas.]

Sarius qui c’était mit à lire son journal c’était endormit sans pensé à toutes les choses qui les attendaient.

Le rêve était brumeux, il se trouvait dans des ruelles, dans une ville. Il n’aurait pas sut dire si il s’agissait de Girk’an ou non. La ruelle était sale et poussiéreuse, plusieurs personnes passait à côté de lui sans le voir. Sans savoir où il allait, il commença à marcher, mené par son propre destin. Il n’avait jamais vraiment crut au destin, préférant avoir l’illusion de contrôler sa vie, mais il fallait avouer que certaine chose était faite pour être guidé, et la vie en faisait sans doute parti.
Le plus étrange dans cette ville, c’était qu’elle lui disait vraiment quelque chose. Il déboucha dans une grande rue qui devait être l’artère principale de la ville. Il suivit du regard la rue, à sa gauche se trouvait un commerce, sans doute une taverne, au loin on pouvait voir une muraille qui semblait avoir subit de lourd dégât; à sa droite un autre commerce mais au loin il reconnut des bâtiments qu’il connaissait très bien, étant donne qu’il le voyait tout les jours en sortant de l’armurerie. L’académie de magie, il n’en revenait pas, il se trouvait belle et bien à Girk’an. Mais quelque chose n’aller pas, plusieurs tours de l’immense bâtiment était en construction ou en reconstruction.
Il décida d’aller voir ce qui avait bien put se passer. Il suivit la rue principale jusqu'à arriver devant le lieu de magie. On pouvait voir des impacts sur les murs de l’académie. La ville avait dut être un lieu de bataille. Il passa les lourdes portes qui avaient été défoncé, les portes étaient sorties de leur emplacement, une était au sol et l’autre était coupé en deux, la partie supérieur était encore fixe alors que l’autre partie avait disparut.

Il arriva dans le hall qui connaissait si bien pour l’avoir arpenté asse souvent, il connaissait chaque passage, il savait où menait chaque escalier. Alors qu’il passait devant le panneau qui indiqué quel étage était désigné pour abrité les mages de chaque domaine de magie ; il vit une inscription qui n’était pas là habituellement.

« XVeme étage : Bureau des Mage Noirs – Magie des Etoiles. »

La magie des étoiles, un des nombreux non de la magie soustractive. Sarius sut alors que ce n’était pas un rêve mais une vision du passé. Il décida d’aller voir. Il monta les escaliers un par un, durant de longues minutes i les demanda se qu’il allait bien pouvoir trouver dans ce lieu. Quand enfin il arriva il vit une porte fermé, n’étant pas fermé à clé, il l’ouvrit et vit le bureau des mages les plus puisant de l’époque. Alors qu’il entra dans le bureau, personne ne semblait faire attention à lui. Il regarda chaque mage et reconnut une personne qui avait brisé sa vie.

Astrath étudiait des documents important expliquant comment l’armée aller riposter à l’attaque des Ktanir. Il entendit un bruit derrière lui, il se tourna et vit une personne qu’il avait déjà vu dans des visions du futur, ce devait être encore une vision.

« Bonjour Sarius. »

Ce dernier fut étonner que le mage noir qui lui avait légué l’espoir de toute une magie, ce » mage qui avait changé sa vie.

« Astrath ! »

Alors que le jeune homme impatient dégaina son épée, le mage noir lui dit :

« Au revoir Sarius. »

Le chariot roula dut un gros caillou qui fit sursauté la carriole, ce qui réveilla Sarius. Il n’en revenait pas, il venait de voir son ancien mentor, il venait de voir le monstre qui avait fait de lui se qu’il est à présent. Pourquoi l’avoir vu lui, et comment pouvait-il être vivant 1000 ans plus tôt. Tant de question dont il n’aura jamais la réponse.
Il regarda autour de lui, au loin on pouvait à apercevoir le port, il l’atteindrait surement dans un jour ou deux.

Sujet: Re: Un rendez-vous queque peu étrange. [quête] Ven 23 Jan 2009 - 18:27

L'elfe était pensif...Ou du moins on pouvait croire cela en le voyant. Il était à demi-inconscient, perdu dans ses sentiments...Fatigue, douleur, ennui...Et le maître roublard n'arrangeait pas les choses. Darl se contentait de le regarder avec un regard froid et vide d'expression...Il n'avait pas l'intention de créer des ennuis et encore moins de battre le maître roublard...

Le forgeron baissa la tête par la suite et ferma les yeux pour ce concentrer sur les alentours...Il ressentait chaque vibration du chariot...Il entendait divers bruits provenant des mouvements sur les sièges, du chariot ou encore les bruits des sabots des chevaux au dehors.
Darl se laissa bercer par les bruits.Il espérait dormir un peu: cet endroit serait le dernier repos...

Il trouva le sommeil...Son corps ne bougeait presque pas...Hormis les secousses plus fortes que la normale. Mais il fut réveillé par les discussions qui commençaient à fuser...Question, réponses et même une légende...Dont Darl ne laissa point de parole s'échapper...Il se renseigner par la même occasion du lieu de destination, ainsi que des phénomènes magique précédent...Il faut bien avoir eu de l'inspiration pour faire une légende..un fait surement identique à du ce produire...mais sa il n'en sera surement jamais rien.

Le chemin poursuivait son court et Darl sombra dans un sommeil sans rêve...

[hrp: Sincèrement désolée... Problème personnel, je n'ai pu (eu le courage de) reprendre le Rp que maintenant. Je m'excuse encore une fois. Et l'ellipse ne me dérange pas.]

Arera la regardait avec affection. Elle ne lui en voulait pas, n'avait pas honte de lui faire confiance et de la suivre... La semi-elfe, elle, était honteuse, mais ne le montrerait pas. De toute façon, elle ne montrerait pas ses sentiments, durant cette quête. C'était décidé. Elle renvoya un sourire à sa pupille, un sourire qui a elle-même lui paru faux. La jeune ange commença une phrase, et se figea soudainement, regardant quelque chose sous les bois, une chose invisible à des yeux autres que les siens, une chose effrayante, ou peut-être tout simplement trop surprenante. Toujours était-il que la "petite" se raidit, eut un tremblement, ses yeux équarquillés fixant l'orée des arbres, sans pouvoir ciller. Un autre tremblement, une secousse violente de la tête, et elle se calma. Atÿla ne sut pas que faire, quoi dire, pour la rassurer. Elle savait être rassurante envers les gens, mais uniquement si elle comprenait ce qui se passait, ce qui n'étais ici pas le cas. Apparemment, pour Arera, peu importait, elle dépassa sa vision seule, avec un courage qui l'honorait, et posa une question concernant l'abri de tigres à dents de sabres.

La naiveté de sa pupille amusa la nécromancienne. Et l'inquiéta aussi. Si jamais il lui arrivait quoi que ce soit, Arera pourrait-elle survivre seule dans cette ville où le mensonge, la traîtrise, l'hypocrisie étaient les valeurs essentielles? Elle concervait une réserve la-dessus. D'où la nécessité de devenir plus forte. Une force qu'elle pourrait éventuellement untiliser postérieurement pour changer Girk'an. Si la cité n'était pas déja trop gangrenée. S'il était possible de faire quelque chose pour ses bâtiments et ses habitants. Ce dont elle doutait aussi. Maître Cers répondit avec douceur à la question d'Arera, et continua en vantant les qualités physiques, incitant même la jeune ange à tenter sa chance auprès d'un des hommes. Atÿla eut un froncement de sourcils désapprobateurs, et un regard à sa pupille qui voulait dire : "Que je t'y prenne!" Puis, le Mage raconta un conte. Un conte que la dresseuse connaissait avec une fin différente, que sa mère louve lui avait raconté quand elle était petite. La semi-elfe commençait à apprécier la Maître Mage. Elle possédait une voix douce et une qualité indéniable : un goût pour la discussion, qui la déchargeait de toute réponse construite. Et écouter unehistoire bien racontée était un véritable plaisir. Voilà ce à quoi Atÿla réfléchissait tandis que Cers terminait son récit. une bien belle histoire. Qui pouvait effrayer. Qui l'effrayait, d'ailleurs. Elle qui était bien trop stupide pour se poser des questions à propos des dangers qui les attendaient. La devise de la nécromancienne : attaquer, dans n'importe quelle conditions, contre n'importe quel adversaire, se moquer des blessures, mépriser la douleur, ne pas flancher. Plus jamais. La louve était de retour. Voilà qui allait lui rappeller ses années de chasse, en compagnie de son clan.

Elle sourit à cette évocation, et sentit de nouveau la sensation du vent sur son corps, celle de la poussière sur son visage, le touché du soleil sur sa peau, les modulages différents de l'air. Libre. Elle était libre. Plus que jamais. Elle marcherait sur le chemin qui était le sien, et dont elle n'aurait jamais du s'éloigner. Elle protégerit ceux qui lui étaient chers, massacrant ses ennemis, ignorant les autres. Bientôt, l'action reviendrait. Encore deux jours...

-Je ne peux mieux répondre que Maître Cers à ta question, Arera. Je ne suis pas ici pour réfléchir... Méfie-toi...

Atÿla sourit à Arera, elle sourit….la jeune fille fut ravie, c’était un bon signe, un très bon signe, cela voulait dire qu’elle allait déjà un peu mieux, mais ce n’était pas pour autant qu’elle devait baisser sa garde dans son action pour l’aider à aller mieux. Le visage rayonnant, son attention se reposa sur Maître Cers qui allait lui répondre, après avoir relevé la tête.

Tout d’abord, elle lui expliqua qu’il n’allait pas dans un repère à tigre à dent de sabre, Arera fut surprise, elle ne voyait pas le but du voyage, mais n’interrompant pas Cers, elle la laissa continuait de parler. La conclusion fut étrange mais amusa la jeune ange, des lapins enchantés, c’est mignon comme genre de comparaison, l’énumération des dangers qui habitaient sur l’île l’impressionnèrent plus que la terrifier, elle se sentait désormais dans l’âme d’une aventurière allant à l’encontre de mille et une péripétie, et dont la rencontre finale serait un sorcier. D’ailleurs pourquoi devaient-ils mettre « une raclée » à ce sorcier ? Arera réfléchit deux secondes, mais préférant écouter la Maître Mage, elle se dit simplement que s’ils devaient le tuer cela voulait dire que c’était un méchant.

Elle renvoya un grand sourire à Maître Cers en réponse du sien et écouta la suite des explications, ainsi cette troupe servait juste pour aller jusqu’au port car il y avait de nombreux Maîtres mages. Arera regarda surprise Cers quand elle lui proposa de séduire des hommes, elle, si jeune, si petite, si pure, encore une gamine, ne pensait pas du tout à ça, mais quand Cers dit que le commandant était bel homme, elle ne put s’empêcher de tourner le regard qui tomba vite sur le regard réprobateur d’Atÿla, qui fit retourner le sien sur la Maître mage, avec un sourire gêné.

Soudain Maître Cers lui dit qu’elle allait lui raconter une histoire, ses yeux se mirent aussitôt à briller comme ceux d’un enfant de trois ans, elle s’installa confortablement, son regard posé sur la Maître mage et écouta avec attention.

L’histoire commençait bien, même si elle ne trouvait pas gentil l’homme qui voulait faire du mal à la jument, et qui ne lui disait même pas merci alors qu’elle l’aidait à maintes reprises, elle eut un sourire amusé en imaginant l’homme sur la jument qui disparaît soudain pour le laisser tomber à terre. A la première pause, Arera avança son buste vers l’avant pour être plus près encore de la conteuse, elle les yeux rivés sur elle, ne demandant qu’une seule chose, la suite. La suite arriva, elle trouva étrange les autres hommes qui voulaient manger le méchant-qui-ne-remercie-pas-la-gentille-jument car à ses yeux la chair humaine ne devait pas être bonne, enfin elle avait jamais goûté mais bon, et puis elle entend souvent que les méchants sont pourris, et que ce n’était pas bon de manger ce qui est pourris. Deuxième pause. Le silence lui semblait lourd, ses yeux vibrés d’admiration et d’émerveillement fixés sur les lèvres de la conteuse, elle était pendue aux lèvres de la Maître mage, attendant la suite avec une impatience grandissante. La fin la surpris, les cannibales avaient vraiment mangé le méchant-qui-ne-remercie-pas-la-belle-jument et en plus ils l’honoraient alors qu’il était arrogant…

La dernière phrase mise en suspend eut l’effet souhaité, la jeune fille accroché aux lèvres de la Maître Shaman ne put s’empêcher un « oooo » d’admiration et d’étonnement, elle s’imaginait la dernière scène, se demandant si elle volait grâce à des ailles ou tout simplement grâce à des pouvoirs, après tout c’était une incarnation de la Mère, la Mère…Maman lui avait déjà parlait d’elle, mais c’est souvenir restait vague. Arera sourit à la conclusion finale de l’histoire faite par la Maître Cers. Bien qu’elle disait que ce n’était qu’une légende, elle y croyait dur comme fer, pour elle, cet homme avait existé vraiment ainsi que cette jument qui existait encore qui sait….

Atÿla prit alors la parole, lui disant qu’elle ne pouvait pas mieux expliquer que Cers, sa dernière phrase l’étonna…se méfier ? De quoi ? De qui ? Elle la regarda interrogatrice, la seule chose dont elle pouvait, non devait se méfier en ce moment c’était d’ « Elle », elle se sentit mal à la simple idée et préféra ne pas y réfléchir en répondant aux deux, en commençant par la Maître Shaman.

-Oui, vous avez là une bonne idée, cette histoire est tout simplement magnifique, très belle.

Elle marqua une pause pour afficher un sourire angélique et s’incliner.

-Merci beaucoup de m’avoir éclairé sur le but de cette aventure et de m’avoir raconté cette histoire.

Puis se tournant vers Atÿla, grand sourire, la tête penchée sur le côté.

-Merci à toi aussi Atÿla pour tes conseils, c’est gentil.

Elle sourit heureuse à ses deux amies de discutions, elle allait passer un très bon voyage, elle le sentait, elle avait un bon pressentiment, cette histoire et ces explications lui avait donné encore plus l’envie d’aller sur les Îles du Feu, ils s’y seraient dans pas longtemps, deux jours plus le voyage en bateau, ça ne sera plus très long…

Le voyage avait continué, quelques discussions sans réel fondement et sujet important. En règles générale les Maîtres Mages ne parlaient pas aux autres membres. La vieille invocatrice était muette. Elanor avait dormi tout du long et le deuxième jour, Aki avait disparu du chariot. Il n'avait réapparu qu'au port. Il n'y avait eu que Maître Cers pour offrir une conversation aimable. Ils arrivèrent le soir dans la ville portuaire. Ils y furent accueillis en grande faste autant que les faibles ressources de la ville le permettaient. Les aventuriers mangèrent avec les hommes de l'escorte tandis que les Maîtres Mages s'étaient regroupé dans une tente. Ils campaient en dehors de la ville. Leur troupe était trop imposante pour pouvoir dormir dans l'enceinte. Le Capitaine du navire vint rendre visite aux Maître mage. Après une heure de discussion les aventuriers purent le voir ressortir de la tente.

Cers en sortit peu après. Visiblement on l'avait chargée des relations avec la troupe. Il paraissait inconcevable de confier cette tâche a Aki, la vieille étant muette, et Elanor accusait une fatigue certaine et appréciait de déléguer quelques tâches. Ce fut donc la Maître Shaman qui vint vers eux. Elle les salua d'un hochement de tête.

Bon. Vous allez dormir dans cette tente, demain on part à l'aube, donc tôt. Vous serez réveillé, vous avez quartier libre.

Sarius. Vous êtes convoqué, veuillez me suivre s'il vous plait, votre présence est requise.

Elle attendit que ce dernier se lève et la suive.

Il était temps de passer ce ténébreux à la casserole. Il avait des choses à leur dire et il ne partirait pas sans les leur avoir confiée. Cers sourit en y pensant, un sourire malicieux mais un peu froid. Elle portait un ensemble magnifiquement ajusté et de très grand chic. Et finalement qui sait la véritable nature dissimulée sous cette apparence charmente, cette personnalité aimable. Ce n'était peut-être pas un masque, peut-être qu'un facette parmi d'autre. Oui cela devait être cela. C'était une chose de s'amuser, quand le pouvoir s'en mêlait...

Le voyage c’était déroulé calmement, Sarius avait continué de lire le journal, il n’avait rien découvert de plus que ce qu’il avait dit à Elanor.

Quand il vit Aki descendre du chariot, Sarius attendit qu’il soit hors de vue et prit la place où il était assit au côté d’Elanor. Sarius n’aimait pas se type, et si il le devait il ne laisserait passer aucun débordement, si l’homme lui forçait la main.

Durant la fin du voyage, Sarius resta silencieux en pensant aux épreuves qui allaient arriver, et si sa vison était juste au combat qu’il devrait menait contre l’être qui faisait partie de lui, ce combat lui faisait bien plus peur que celui contre le mage noire, car Sarius ne serait peut être pas près à tuer une part de lui-même, mais si il voulait être libre une bonne fois pour toute, il n’avait pas le choix.

Ils arrivèrent enfin à la ville portuaire, la soirée passa vite, Sarius mangea silencieusement en compagnie des soldats de l’escorte, mais ses derniers ne semblaient pas vraiment être prêt à entamer une quelconque conversation.

Sarius, après avoir fini son repas alla près de la carriole qui les avait emmenés, il entra dedans et se reposa en attendant un quelconque changement d’activité de la part des maîtres mages qui étaient resté dans leur tente.

Il fut réveillé par les paroles de maître Cers, il sorti e la carriole juste au moment où elle s’adressait à lui. Il l’a suivit jusque dans la tente des maîtres mages ce demandant se qu’ils pouvaient bien lui vouloir, il avait déjà dit tout se qu’il savait à Elanor, les seules choses qu’il ne lui avait pas dit était sans importance, il avait par exemple omis la partie de la vision parlant de son combat contre Valken. Mais peut être qu’ils voulaient juste en savoir plus sur le lieu où se trouvait le temple et sa configuration.

Cers poussa sans ménagement Sarius dans la tente. Elle était plutôt spacieuse et confortable. Sur une table quelques reste d'un repas qui avait dû être excellent restait. Une servante les débarrassait le plus discrètement possible. A sa gauche, une coupe de vin à la main se tenait Aki, un sourire cynique aux lèvres il le dévisageait sans retenue et de façon totalement irrespectueuse. Assise devant un table se tenait Elanor qui lui adressa un sourire chaleureux et lui indiqua d'avancer d'un signe de tête. Elle ne prit pas la parole cependant et resta en retrais. Cers alla s'assoir dans un fauteuil confortable. Devant lui il y avait une chaise et face à cette chaise, derrière la table la vieille invocatrice.

Elle ouvrit un livre épais, pris une plume et la trempa dans l'encre. Elle leva les yeux sur lui. Un regard serein et perçant. Un regard qui lui disait gentiment d'être aimable et coopératif, de s'assoir sagement et d'écouter. Un regard qui en disait long sur l'intensité et la richesse de la vie qu'elle avait eue. Elle lui offrit un semblant de sourire édenté qui ressembla plus à un grognement.

Elle lâcha finalement de sa voix usée :

Dis-moi tout dans les moindres détails.

Elle n'en dit pas plus, le fixant gentiment, prête à prendre des notes. Le seul bruit était Aki qui sirotait négligemment son vin et le bruit du campement atténué par l'épaisse toile. Elanor lui souriait doucement, toujours en retrait. Elle n’interviendrait pas visiblement. Cers s’était placé à côté d’elle, un carnet à la main également, prêtre à tracer et griffonner selon ce qu’il dirait. Elle avait besoin d’indication plus précise pour les guider dans les îles. En deux jours s’était la première fois que la Maître Invocatrice ouvrait la bouche. Sa voix était lente et semblait lasse. Invitant à son interlocuteur à lui faire gagner du temps. Sans quoi il devrait subir son inquisition. Une promesse aussi d'appendre tout ce qu'elle souhaite et qu'elle l'obtiendra quoiqu'il dise ou cache.

Pendant ce temps, le camps s'endormait doucement.

Et Aki continuait de siroter de façon prodigieusement agaçante sa boisson.

Darl était sorti de son demi-sommeil alors que la route devenait moins escamotée.Preuve qu'ils approchaient d'une cité ou d'un village.
Peu de temps après la carriole se stoppa et laissa les passagers descendre, Darl descendit au milieu du monde et s'étira un peu avant de replacer convenablement son épée dans le dos.
La totalité des troupes logèrent en dehors de la ville portuaire qui n'avait pas les moyens de les héberger, néanmoins les maîtres mages eurent une tente confortable vu de l'extérieur...L'elfe avait prévu de dormir à la belle étoile pour la nuit.

Le forgeron passait au milieu des militaires qui s'activaient à leurs tâches pour construire les tentes, planifier les tours de garde, préparer le repas et attiser les feux...
Une fois de l'autre côté du camp Darl repéra un coin tranquille pour passer la nuit, un rocher sortait du sol et il pouvait s'assoir dessus, le sol était recouvert d'une herbe verte recouverte d'une fine couche de sel ...Les vents emportaient le sel se trouvant sur les coques des bateaux jusqu'au dehors de la ville...L'air aussi sentait légèrement la mer au milieu des fumets des repas préparés en masse...

Il retira sa cuirasse et posa son épée au sol...Il se posa sur le rocher, assis en tailleur et ferma les yeux, faisant le vide dans sa tête...L'agitation autours de lui le dérangeait et il arrêta pour regarder l'activation du monde autour de lui...Il n'avait pas envie d'aider...Il n'aidait personne d'ordinaire et sa n'allait pas changer...
Il ne voyait personne du groupe qui composerait l'expédition sur les îles de feu...Ils seraient assez nombreux et accompagné de maîtres mages. Surement une mission qui sera vite fini...Mais pour le moment il avait un petit creux et il se leva, remettant sa cuirasse -ce qui lui pris un moment- et son épée dans le dos il prit la route vers le coin où les soldats faisait la queue pour recevoir à manger.

Darl reçu une sorte de bouillie, mélange de plusieurs aliments...Il la mangea difficilement et pria pour ne pas avoir de douleurs à l'estomac...
Il retourna à son "coin" et s'y installa pour la tombé de la nuit, il avait récupérer une couverture assez large pour s'enrouler dedans. Il la déplia au sol et s'allongea dessus...Il fixait le ciel étoilé...Il s'enroula dans la couverture peu après pour profiter de la dernière nuit tranquille...

Le voyage s'était étiré en longueur, ennuyant, mais tout à fait propice au besoin d'Atÿla. Besoins qui étaient : s'éloigner de la ville, s'abrutir l'esprit et réfléchir à un plan. Plan qui lui donnait du fil a retordre, étant donné qu'elle ne connaissait rien : pas de données concernant Ombrana, pas ou peu de données sur ce voyage et cette magie très puissante... Lorsqu'on s'arrêta et qu'on leur laissa quartier libre pour la dernière nuit avant l'embarquement, la semi-elfe ne put s'empêcher de pousser un soupir de soulagement. Une idée commençait à germer dans son esprit, peu à peu, tel une énorme poisson qui agite une nageoire avant de replonger dans les eaux ténébreuses. Un soupçon de plan. Une ébauche. Rien de véritablement concret, en réalité.

Laissant sa pupille après un sourire -et priant pour qu'elle ne mette pas le feu à quoi que ce soit avant l'embarquement-, la nécromancienne s'éloigna du camp dressé par les militaires. Elle fit face à la mer, dont elle regarda longuement les reflets moirés des vagues qui venaient doucement agoniser sur les rochers. Esquisse...

Elle chercha des yeux l'endroit propice, et dénicha un cercle de rochers sur un tapis de mousse. S'asseyant sur le rocher, elle vida son esprit et lança le Voyage Nécrotique, pour réapparaître sur un autre rocher. Bien. Le Jet d'Acide, à présent. Après une tentative avortée par le piaillement strident d'une mouette qui l'avait déconcentré, la magicienne parvint à liquéfier une brindille, laissant un cratère noir qui fumait encore. Avait-elle besoin de s'entraîner à la Malédiction Vampirique? Inutile... elle maîtrisait ce sort, maintenant. Restait... le sortilège de Terreur et celui du Festin de l'âme. N'ayant pas de cadavres sous la main-elle n'allait pas trucider un oiseau juste pour ça-, Atÿla dédaigna le second, mais avisa une bande de mouette qui piaillait non loin. Lune d'elle était à l'écart, en train de faire elle ne savait quoi. Bonne cible. Elle se concentra et envoya au volatile des pensées de mort, de frayeur... Un chasseur, elle-même passant à la casserole... Le cerveau diminué de l'animal capta ces émanations macabres, et il se mit à se comporter étrangement. Il battait des ailes et poussait des petits cris pitoyables. Bien. La semi-elfe relâcha son étreinte mentale. Elle connaissait ses sorts, c'était parfait... Elle eut une pensée pour son fouet, sagement enroulé et fixé à sa hanche. Arme dérisoire qu'elle ne savait pas utiliser... Peut-être pourrait-elle demander à Darl Valar de l'aider? Non, inutile d'y songer, il se moquerait d'elle, et elle perdrait tout crédit à ses yeux. Elle devrait se débrouiller, seule.

Elle prit l'arme en main, et la soupesa tranquillement. Puis, d'un mouvement sec du poignet, elle fit claquer la lanière de cuir en l'air. Presque pitoyable, l'arme n'avait émis qu'un bruit a moitié étouffé. Un second essai, peut-être... Au bout de quelques tentatives, la dresseuse parvenait à faire claquer la lanière en l'air... Cela aurait au moins un effet disuasifs sur certains, du moins elle l'espérait. Maintenant, il lui fallait s'entraîner à atteindre une cible. Elle posa un caillou de la taille du poing sur un rocher plus grand, et se concentrant, tenta de le faire basculer au sol grâce à son fouet (jet 1D20: 8 ). Ridicule. Le claquement retentit, mais la pierre n'avait pas bougé de place. Elle ne savait pas viser correctement. Voilà ce qu'elle devrait travailler. Tâche éreintante à laquelle elle s'attela, visant brindilles, pierres, feuilles sans relâche, mobilisant toute sa concentration, essayant de voir son arme comme une partie intégrante d'elle-même... Lorsqu'elle s'arrêta, la nuit était tombée, mais le clair de lune éclairait parfaitement la scène. Elle eut un regard pour le caillou, toujours en équilibre sur son rocher. La nécromancienne visa, retint sa respiration, et envoya toutes ses pensées dans la lanière (jet 1D20 : 14 ) le caillou eut un frémissement, et après une hésitation, tomba au sol. Elle ne l'avait certainement que frôlé. Elle devrait s'en contenter pour le moment.

La jeune femme retourna sur ses pas, et se dirigea vers le campement, où l'on servait apparemment une tambouille militaire. Elle s'aperçut que son estomac criait famine. Les hommes d'armes la regardèrent passer avec des sourires goguenards ou grivois -ils n'étaient à l'évidence pas tout à fait sobres- Et un sifflet retentit même dans son dos. Elle n'y prêta aucune attention, se fit servir une assiette, et s'assit parmi eux. Elle aurait besoin d'eux. Elle devait les comprendre. Après avoir écouté les conversations un heure durant, Atÿla se leva, épousseta sa jupe et après un sourire engageant à un soldat qui la regardait, tourna les talons et se rendit sur les hauteurs, près du campement. Là, elle regarda le ciel étoilé, la lune étincelante, et se mit à parler:

- Je suis désolée, Ombrana. Je savais que j'étais faible. Mais je les retrouverai. Ils périront. Je saurais me montrer digne de l'amitié que tu m'a offerte... Sauras-tu me pardonner? Oui, je le crois... Je dois devenir plus forte. Je réussirais, ou mourrai à la tâche. Et quand je te rejoindrais, je pourrais te dire que j'ai tout essayé.

La semi-elfe regarda encore un moment ce paysage, puis redescendit, et se coucha dans un coin, sous la tente. Elle était seule. Encore. Peut-être plus pour longtemps. Qu'importait? Elle s'endormit.

Sarius se trouvait devant les maîtres mages. Préférant s'assoir, il tira une chaise se trouvant un coin, il regarda chaques personnes présentes devant lui, parmit celà, le seul qu'il ne supportait pas était Aki, son air superieur l'exapérait.

Dis-moi tout dans les moindres détails.

Sarius sembla réfléchir quelques secondes, puis sentant qu'on le forcerait à dire tout ce qu'il savait il ce décida à parler.

"Comme je l'ais déja dit à Maître Elanor, je ne sais pas grand chose, je sais juste que le mage noir que nous cherchons vient de sortir d'une sorte d'hibernation et qu'il n'a sans doute pas regagné toute son pouvoir."

Réfléchissant a se qu'il pourait dire d'autre, il sortit son journal et montra un plan du temple et indiqua sa localisation. Le temple se trouvait au centre du plus grand volcan de l'île sur laquelle ils se trouvaient.

"Si vous avez d'autre question sur des éléments que j'aurais put oublier ou si vous voulez des précisions aller-ci."

[Je t'envérais le plan du temple par mp dans la soirée (ou demain) dès que je l'ai fini.]

Maître Cers se pencha sur le plan et le montra à la Maître invocatrice qui le prit et commença à écrire rapidement dans son grimoire. Cers plia ensuite le plan et le rangea dans son petit carnet. Elle adressa un regard à Elanor puis Guglia. Elle savait exactement où se situait le temple, ce détail étant réglé ils pourraient partir. Elle donna un feuillet à Aki ensuite, lui chochotte quelques phrase et lui montrant du doigt sa page. Ce dernier, très attentif l'écoutait avec concentration. Il plia la feuille sans un mot, la mis dans une poche puis après un signe à l'assemblée, il quitta la tente. La Maître Invocatrice ferma son grimoire qui émit un son sourd. Cers pris Sarius par le bras et l'invita à la suivre. La Maître Invocatrice avait appris tout ce qu'elle voulait. Cers haussa les épaules légèrement, cette femme obtenait toujours ce qu'elle voulait, que ce soit par les silences, les expressions faciales, les mots et ce qu'ils cachent. Une fois dehors elle remercia Sarius pour sa coopération. Elle s'éloigna ensuite, ressortant son carnet. Elle devait penser à l'itinéraire. Elle se dirigea vers la mer. Elle passa part le port avant, afin de prévenir le capitaine qu'ils avaient leur cap. Ils débarqueraient au sud de l’île sur les plages. Le nord étant des falaises tout du long... ils devraient marcher plus longtemps mais il est de notoriété que les îles font tous sauf simplifier la vie à ceux qui y vont.

Elle s'assit sur un rocher, et commença à relire certaines de ses notes, parfois avec une pointe de nostalgie. Cela faisait longtemps qu'elle n'était plus retournée sur ces îles. Elle regarda le plan de Sarius un long moment. Se demandant comment trouver l'entrée du temple. Elle commençait à monter quelques hypothèses quand quelque chose attira son attention. Elle reconnut une des femmes qui les accompagnait. Elle écouta en silence ses mots. Les enregistra soigneusement, nota son niveau de magie et ses techniques. Si elle n'avait pas encore l'étoffe nécessaire elle semblait avoir de la volonté. Cers se demanda donc qui était cette Ombrana, une sorcière sans doute. C'était déjà c'était inconcevable que deux femmes.. enfin... évidement, quand l'une d'elle est au pouvoir il n'y a pas moyen de discuter. On ferme les yeux. Plus elle y pensait, plus elle regrettait de ne pas l'avoir croisée, cette Ombrana. Elle se demandait à quoi elle ressemblait. Cela avait de quoi attisé sa curiosité. Elle nota dans son carnet une petite note sur Atÿla.

Alors, elle s'entraînait... voyons si je suis rouillée, cela fait trop longtemps que je rouille à ne pas utiliser mes pouvoirs. Elle rangea le carnet. Cette nuit là un terrible orage tonna sur les côtes. Les vagues rugirent s'élevèrent, se creusèrent, se fracassèrent avec une colère sourde contre la côte. Les éclaires déchiraient le ciel de leur lumière balafre. Et là bas, au centre des terres, un autre orage artificiel gronde. Il est dompté, il danse suit les flux magiques. Près de la mer la femme danse. La puissance magique balaie la côte, rugit. Et elle au milieu du vent, des éclairs, elle rit. Et puis lorsqu'elle a décidé que la tempête avait suffisamment tonné, elle calma l'orage d'un signe de main. Elle le dompta, sa frêle silhouette face à la colère naturelle embrasée par la magie. Le calme revient. La Mage regagne la tente des Maîtres Mages.

[hrp : je laisse Arera poster et ensuite on va entrer dans le vif de la quête]