Mages et démons : L'aventure débute
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Mages et démons : L'aventure débute


 
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 -- PNJ -- Ombrana

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Ombrana
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MessageSujet: -- PNJ -- Ombrana   -- PNJ -- Ombrana Icon_minitimeDim 23 Mar 2008 - 0:23


[MAJ : 25/08/08]




Nom : /
Prénom : Ombrana
Age : 24 ans

Race : humaine
Classe : roublarde
Alignement : neutre
Experience/Niveau : Ombrana est prometteuse et roublarde de niveau moyen.

Pièce d'Or : ICI (lien)

~*~

°Arme et armure°

Citation :
Like a Star @ heaven Dague maligne
Lame plus longue que le poignard. Sous ces aspects de dagues normales, elle est en vérité bien plus. Un présent pour lui permettre de mieux se défendre.

Forgée d'une main de maître ses strilles augmentes la perforation et ses pores contiennes un poison qui affaiblit la résistence des cellules à son contacte.

4D6+4 degats
.

~*~

°Objets Magiques°

~*~

°Objets divers°

Citation :
saphir de belle taille.(+1 en éloquencesi tu l'incruste sur ton armure, ou quelque chose d'autres (bijoux, armes...) (si c'est incrusté tu ne peut plus le retirer)

Tu peut neanmoins le revendre pour 400po

~*~

°Livre en votre possession°

~*~

°Sorts°
Ombrana connait les sorts roublards du niveau 1 à 4 compris.

°Caractéristique°

Force : 7
Endurance : 7
Dextérité : 15
Sang froid : 5
Intelligence : 7
Sagesse : 2
Eloquence :
6

PV=(Votre Niveau*5)+(Votre endurance(sans bonus d'objet)*10)+ 20= 110
PM = (Votre Niveau*5)+(Votre Intelligence(sans bonus d'objet)*10)+15= 105
~*~


°Description°

Ombrana est svelte, elle possède des formes avantageuses et s’habille de façon souvent provocatrice. Elle a une longue chevelure rousse cuivré qui encadre un visage fin et anguleux. Ses yeux marron ont de légères paillettes dorées qui leur donne un air captivant. Elle a une halée peau qui semble douce et soyeuse. Elle est toujours –sauf si le travail l’exige- habillée de façon garçonne. Un chemisier, corset et pantalon moulant. Elle aime porter des bottes. En générale elle s’habille simplement mais a toujours un maintien distingué qui lui donne un air noble. Elle affiche souvent un air condensent et a un sourire tout à fait charmant, bien que fabriqué de toute pièce. Ombrana est une professionnelle. Grande, entraînée à se battre, elle a développé de bonne capacités physiques, ses muscles ondule harmonieusement sous sa peau et témoigne silencieusement de sa performance de frappe. Furtive et fulgurante, la surprise est son atout majeur. Ombrana est une femme captivante et belle, elle sait attirer les regards, ou alors se fondre dans un décor. Elle porte une boucle d’oreille à son oreille gauche, sa perle jaune est à n’en pas douter de grande valeure et de ce faite chapardée à une riche bourgeoise. Par principe ont revends la marchandise sur le marcher, précautions d’usage, mais la boucle lui plaisait tant qu’elle la gardée en souvenir. Ombrana est professionnelle, elle sait quoi faire ou et quand, elle est une comédienne de talent et menteuse adroite. Voilà donc une singulière personne qui se présente à vous, amie ou ennemie, triste ou gaie, elle est une maître d’illusion et de tromperie. Un sourire offert, et vous vous sentirez plus léger de quelques pièces d’or qui étaient dans la bourse pendue à votre ceinture.

Les choses changent, celui qui survit est le plus adroit et Ombrana a su se montrer assez rusée pour vivre jusqu’à cette vingt-quatrième année de sa vie. Une jeune femme dans toute la force de son âge, sans aucune valeur morale.


Dernière édition par Ombrana le Lun 25 Aoû 2008 - 18:02, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: -- PNJ -- Ombrana   -- PNJ -- Ombrana Icon_minitimeDim 23 Mar 2008 - 14:11

°Historique°

1. Enfance.

- Mais.. je t’aime !
- C’est pas en faisant un gosse que tu pourras rester ici, tu connais les clauses. Avorte et reste travailler ici, sinon c’est la porte. Compris ?


C’est ainsi, qu’enceinte de six mois, Cannelle, catin de luxe se retrouva mise à la porte par son patron dont elle était follement amoureuse. C’était pour l’aider qu’elle avait accepté de découcher avec quelques personnes et puis le piège s’était refermé sur elle et elle était devenue qu’une vulgaire catin. Mais elle avait son amour pour se réchauffer. Heureusement, elle trouva refuge chez une amie qui était elle aussi dans le milieu. Celle-ci prit en charge la pauvre femme qui pu mener à terme sa grossesse. Elle n’avait pas avorté car à ce moment là, elle était encore assez fidèle à sa religion qui prohibait cet acte. Elle le regrettera toute sa vie, et ce fut la seule et unique preuve d’amour qu’elle fit à son enfant. Et elle est encore discutable, car elle a plutôt agit sous contrainte religieuse, trop fidèle à ses dogmes. Cet enfant était un simple accident de travail, malheureusement que sa religion empêchait de tuer. L’enfant à sa naissance fut complètement délaissé par sa mère qui se remit au travail. C’est son amie qui les avait recueillies Debbie qui en prit soin. Sans son amour et ses soins, l’enfant aussi débrouillard soit-il serait devenu une loque et aurait sans aucun doute dépérit. Par ailleurs s’il n’avait pas eu les stimulations nécessaire à son développement nerveux, elle aurait été une attardée. Debbie la sauva de ce triste destin, elle essayait d’intéresser la mère à son enfant mais peine perdue. Déjà elle sombrait dans l’alcool. Pourtant, aux côté de Debbie, l’enfant semblait heureuse. Elle l’appelait tout le temps chatoune, sa mère n’avait pas choisit de noms et elle se retrouvait donc sans nom. Chatoune lui allait très bien et grandit donc innocemment ou presque, autant que l’on le peu dans un tel milieu lorsque l’on est une fillette.
Comme tous les enfants des rues, elle vagabondait et du haut de ses dix ans, elle distribuait déjà des coups à qui le voulait. Hargneuse et violente, elle prenait un malin plaisir à se battre. Un jour notre petite terreur se fit repérer par une bande de garçon d’une quinzaine d’année. Ils commencèrent à la provoquer, elle savait qu’elle n’avait pas la force nécessaire pour y arriver, elle était intelligente et vive, mais aussi aux tempéraments sanguin. Les premiers coups qu’elle donna bénéficière de l’effet de surprise qu’elle chérissait et développait. La chance ne continua pas, elle fut rouée de coups. Elle rentra à la maison la tête basse et les membres endoloris. Debbie poussa de grands cris et alla chercher du désinfectant pour soigner ses plaies. Celle pour qui elle essayait d’exister, celle pour qui elle faisait tout pour se faire remarque ne bougea pas du canapé, saoule, cuvant son vin. Elle essayait tout, d’abord elle fut une enfant exemplaire, mais bientôt elle commença à faire de plus en plus de bêtise. Sans succès, sa mère ne s’intéressait jamais à elle. Alors elle décida de se raccrocher à Debbie. Le lendemain la bande la retrouva à nouveau, il y eut une nouvelle bagarre. Cette fois elle ne rentra pas à la maison, elle avait trop honte de s’être faite battre une seconde fois. Elle trouva un abri dans une rue sombre, sous un tonneau puant. Effrayée par les activités nocturnes des bas quartiers, bien plus pernicieux et dangereux que le jour. Elle se cacha donc du mieux qu’elle put. Elle ne ferma pas l’œil de la nuit. Le lendemain matin elle se leva et sortit de sa cachette, ses blessures lui faisaient mal, mais plus tant que ça finalement. La bande la retrouva une nouvelle fois. Mis ce ne fut pas pour ce battre, pour lui proposer de les rejoindre. Elle se joignit donc à se première organisation de voleur. Elle trouva le « jeu » tout à fait amusant. Les gars faisait du chahut et détournait l’attention, elle et l’anguille, un garçon chétif et maladif, leurs faisaient les poches discrètement. La journée se passa très bien et elle reçut sa première paye. Elle regarda les quelques pièces avec émerveillement. Elle fila chez elle, le cœur léger et fière comme un paon. Son enthousiasme tomba plus vite. Debbie se doutait bien de la nature de son travail et passa un savon à la petite. Et lui confisqua ses pièces, sa mère les prit sans montrer aucun intérêt, nul doute qu’elles allaient disparaître avec ses prochaine bouteille d’alcool. La gamine fut très déçue, elle partit bouder dans un coin. Elle ne laissa rien tomber aux contraires, cela dura deux paisibles années. Elle se faisait une place dans le groupe et devenait de plus en plus hardie dans son « art » comme elle aimait l’appeler. Elle laissa pousser un peu ses cheveux roux qu’elle avait court. Finalement, cette image d’enfant angélique et chétive lui donnait des avantages indéniables. D’ailleurs, elle commençait à en avoir marre de toujours partager. Dès qu’elle avait du temps libre elle commença, prudemment d’abord, à s’initier seule. Elle éprouvait une grande joie à tailler les bourses, l’instant où on peu se faire prendre, l’excitation et l’appréhension est à son paroxysme et ensuite, on disparaît. C’est à ce moment que survint le premier grand malheur de sa vie, mise à part d’être née ici. Un jour alors qu’elle rentrait elle ne trouva aucune trace de Debbie, elle fouilla de fond en comble le petit appartement.. Elle ne la trouva nulle part. L’angoisse monta de façon inattendue. Elle se résigna à aller demander à sa mère si elle savait quelque chose. La réponse de l’alcoolique fut : syphilis. Elle eut beau harceler l’alcoolique, elle n’en obtint pas plus. Qui était ce syphilis ? Si ce type avait osé embêter sa tata, ils allaient voir. Elle déambula à la recherche d’une réponse. Elle la trouva dans un quartier aisé. Une jeune femme habillée très chiquement s’arrêta devant la petite fille qui demandait à tout le monde qui était syphilis et pourquoi il avait pris sa tata ? Tout le monde passait sans répondre. Elle se souviendrait longtemps, ce visage soigné aux courbes arrondie, de ces yeux bleu doux et de ses paroles mielleuses qui lui expliquait que la syphilis était une maladie qui conduisait à la mort, une maladie sexuellement transmissible. Devant cette étrangère, l’enfant ne versa pas une larme.


- Tiens, prends mon mouchoir..
- Nan, pas envie, alors ma tata est morte..
- Tu l’aimais beaucoup ta tante, on dirait.
- C’tait comme une mère pour moi..- Ta mère est morte ? pauvre chaton.
- Ma mère c’est pas une mère, c’est une alcoolique qui m’a jamais aimée et qui passe son temps à se prostituer.. j’suis un accident de travaille.


La dame fut un instant déconcertée devant le regard dur de la gamine, mais elle avait quelque chose d’indéniablement perdu sans sa tata.

- Tu veux venir avec moi ?
- Nan, m’erci.


Elle la laissa là, si elle avait choisit de la suivre cette riche personne, elle aurait pu apprendre, ne plus être illettrée, ne plus voler et avoir à manger, un toit confortable, des gens qui l’aimerais. Mais elle savait qu’il était trop tard, qu’elle ne faisait déjà plus partie de ce monde. Elle fit demi-tour et courut vers la femme et la prit dans ses bras, ce qui la surprit beaucoup. Elle laissa juste le parfum suave l’emplir et cacha sa tête dans les jupons soyeux. Elle lui demanda si elle était sûre de son choix une nouvelle fois.

- Vous êtes un ange m’dame, moi j’suis juste une enfant perdue.. j’veux pas vous faire d’malheur. Mon monde est trop différent du vot’.. ça pourrait pas marcher.. pour moi le mal est déjà fait, j’appartiens à la racaille des bas quartiers.. J’me souviendrais d’un ange, vous fiez pas à ma tête de gentille fille.

C’est ainsi qu’elle retourna dans les bas quartiers. Si Tata lui avait laissé lui donner son argent, elle aurait pas fait ce métier et aurait pas attrapé la mort. Non, pas sa tata. C’était injuste et sa mère qui n’avait rien. Elle s’en voulu de ne pas avoir pu l’aider. Elle sentit vraiment abandonnée. Elle se souvenait de Debbie comme d’une femme pleine de vie, heureuse, une femme attentionnée qui lui avait tout appris comme si elle avait été sa fille. Elle avait du mérite car elle n’était pas une enfant facile. Elle retourna à la maison et alla se coucher dans leurs chambres. Sa mère recevait un client en plein salon, elle détourna la tête et se boucha les oreilles, elle courut se cacher sous le lit. Le monde est injuste. Depuis le décès de Debbie, sa mère ne prenait souvent pas la peine de cacher ses ébats à la vue de la fillette. Qui en éprouva un profond dégoût. Traumatisée des « visiteurs » de sa mère, elle passa de plus en plus de temps dehors à voler. C’est à cette époque qu’elle choisit son nom : Ombrana. Ombrana, ce prénom c’est elle qui se l’est choisit quand elle eut conscience de ne pas en posséder.. Ombrana comme les enfants perdus vivait de rapine et elle était plutôt douée. Elle était une ombre, ce prénom symbolisait son chemin. Et il lui plaisait. Ombrana, ombre parmi les ombres. Elle voulait aller toujours plus loin, toujours, les limites n’existaient que pour qu’elle les écrase avec dignité et dédain. Ce petit jeu continua toute son enfance. Les années passaient lentement, sa vie n’était pas très variée et la vie était dure. Elle devenait une femme et les regards changeaient. Elle quitta sa première bande, il était vraiment devenu stupide et lourd. Ils se comportaient en homme et elle les détestait, les hommes. Ce plaisir à las abaisser, à les humilier vint surement de cet époque où la jeune femme finit de les détester, elle et sa mère. Depuis ce temps, elle est en réelle compétition avec les hommes. Une bagarre ? C’est elle qui cognera le plus fort. Elle se forgea un caractère buté et sa nature sanguine continuait de lui jouer des tours. Heureusement sa mère la sauva des débauches de l’alcool, pas question de lui ressembler ce ne serait qu’un pouce. Jamais elle ne serait comme elle. Ce n’était pas une mère, simplement une génitrice. Les chiens aussi donne la vie, et alors ? Il n’y avait pas de différence avec cette chienne de génitrice.
Il y eut un moment où elle ne supporta plus de rentrer chez elle. Elle prit ses affaire et regarda sa mère, saoul dans le canapé, les vêtements encore débraillé.


- Adieu !

Cet adieu c’était un dernier message : « si tu m’aimes un petit peu, viens me chercher et change. » Elle n’a sans doute jamais changé et n’est jamais venue la chercher. Elle ne le savait pas puis qu’elle ne revit pas sa mère depuis cet instant. Ce n’était pas une mère, simplement une génitrice. Les chiens aussi donne la vie, et alors ? Il n’y avait pas de différence avec cette chienne de génitrice. Elle se retrouva donc à 14 ans, dehors avec quelques économies. Elle logeait à la nuit et souvent dehors et sans toit. Elle était particulièrement futée et réussit à éviter les embuches des rues sombres. Dans ce milieu, seul les plus forts et les plus adroits s’en sortent. Ombrana pour l’instant vivait plutôt bien et évitait de se retrouver dans des trafiques louches, le genre de chose dans les quelles ont reste coincé et que les quitter revient à mourir. Il est des histoires plus triste, moins gaie, mais il y en a surement un bon nombre de plus plaisante. Elle ne se plaignait pas de la sienne, elle se débrouillait seule et elle en était heureuse. Elle aimait voler et devenait de plus en plus agile dans cet art. C’était de toute manière la seule chose qu’elle savait faire. Elle ne se posait aucune question, c’était sa nature. Si on se pose des questions, notre caractère s’amollit et ont deviens vulnérable. Elle voulait rester forte et elle continuait de s’affirmer et grandir dans cette jungle des bas quartiers. C’était son royaume et elle y avait ses repaires. Elle s’y sentait vraiment heureuse.


Dernière édition par Ombrana le Mer 21 Mai 2008 - 16:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: -- PNJ -- Ombrana   -- PNJ -- Ombrana Icon_minitimeDim 23 Mar 2008 - 14:14

2. Changement de cap

A l’âge de 15 ans elle eut de sérieuse démêlée avec la Justice. Elle avait tenté le diable et s’était faite prendre. Elle était une simple pickpocket et avait tenté de voler un riche magasin. Malheureusement l’homme était un malin et avait enrôlé une milice privée. Elle n’eut pas le temps de dire ouf qu’elle se faisait passer les menottes aux mains et qu’elle était traînée en justice. Elle n’aurait pas du tenter ce coup mais c’était plus fort qu’elle. Cela lui donnera une bonne leçon. Elle fut donc conduite sans aucun ménagement au tribunal. Dans cette salle glauque elle fut jugée coupable. Elle n’en voulait pas aux juge qui ne crurent pas en son innocence qu’elle clamait avec véhémence –et on ne les blâmera pas de faire leur travail- elle écopa d’une semaine de prison et des travaux forcés. Elle n’avait pas encore à l’époque développe ce talent de comédienne qui lui sauveras plusieurs fois la mise.
Ce fut une épreuve marquante, elle y découvrit l’univers réellement sombre du quel elle faisait partie désormais. Le monde de l’ombre, le monde où le plus adroit s’en tire aux dépends des autres. Dans sa cellule, il y avait une femme d’une cinquantaine d’année, elle lui raconta son histoire. Elle fut mariée 12 douze fois.. Elle s’y prenait si bien qu’elle réussit à devenir veuve treize fois. Héritant à chaque fois de ses défunts maris. Elle était une trafiquante renommée de bonnes paroles. Une dame de la cours, habituée aux astuces et trucage de la haute-gente. La treizième fois, elle manqua de peu son coup. Une enquête fut menée et malheureusement, elle fut suspectée. En creusant un peu, les enquêteurs découvrirent qu’elle fut mariée douze fois, cela éveilla immanquablement les soupesons. Ombrana passa donc des jours horrible en compagnie de la « mente religieuse ». Elle devait ce surnom à cet insecte qui une fois en couple mangeait son conjoint. Cette épreuve fut réellement dure. Les travaux forcé lui furent très sain pour son jeune esprit torturé par les discours déments de la « mente religieuse » dans ce cachot sans lumière. Ça aussi cela l’avait rendue folle. Elle se rendit compte ô combien elle aimait sa liberté. On ne s’aperçoit de la valeur des choses qu’une fois qu’on les a perdus. Elle détestait sentir l’odeur humide et putride, la lumière était quasiment inexistante. Cela la rendait malade. Cela lui permit de réfléchir et ses réflexions étaient noires et pessimiste. Elle repensa à son ange qu’elle avait laissé partir il y a quelques années. On commet souvent des erreurs, elle ne voulait pas croire en sa chance et avait tout gâché. On regrette souvent et elle commençait à le faire pour la première fois de sa petite vie. Enfin, au bout d’une semaine le geôlier vint la tirer de là. Elle n’aimait pas la brusquerie et le dédain de ses hommes qui se croyait supérieur à eux. La lumière l’éblouit et elle goûta avec frémissement aux caresses du soleil sur sa peau pâle. On lui mit de lourdes chaîne blessantes mais cela n’altérait pas son bonheur d’être sortie de ce trou à rat de cellules et de ne plus voir le visage bellâtre de sa conjointe de cellules. Les outils étaient lourds et le premier jour elle se sentit partir en morceau. Elle était restée inactive trop longtemps et le contraste était brusque et douloureux. Il fallait reconstruire et consolider le rempart est. Les hors la loi était une bonne main-d’œuvre. Elle dut essuyer de nombreuse moquerie, elle était une gamine et une femme. Les juges dans cette justice expéditives en temps de guerre l’avait jugée lourdement, de plus comme elle n’avait ni nom ni papier, difficile d’estimer son âge. Et malheureusement pour elle, Ombrana avait l’air bien plus âgée qu’elle ne l’était. Ces travaux physique renforcèrent sa musculature et elle recommença à se muscler. C’est là qu’elle connu le Balafré. L’homme, bourru et parcouru de cicatrice parut s’intéresser à elle. Il était sympathique, il lui évita plusieurs fois de finir à terre battue par un groupe d’homme qu’elle avait allégrement provoqué. C’est d’ailleurs ainsi qu’ils firent connaissance. Quatre hommes l’avaient aculée contre un mur et cela dégénérait en bagarre. Le géant était intervenu et en 2 coups de poings énormes il fit partir les agresseurs. Ombrana ne voulait pas de sa protection et entendait se débrouiller seule. Très psychologiquement, le géant la laissa faire et su se montrer très convainquant. Peu à peu il commença à apprivoiser l’enfant. Elle se confia très peu à lui. Le Balafré fut le premier et un des rares hommes qu’elle respecta, sans doute car il avait l’âge de son grand père et qu’il ne lui parlait que boulot. Pas de mots en trop, aucun autre intérêt, le même caractère.. C’était un homme très ours et bourru, mais qui avait un grand sens des valeurs. C’est ave lui qu’elle acquit quelques valeurs morale et quelques atout de politesse. Elle finit sa peine et à sa sortie, le Balafré lui donna l’adresse et une lettre pour un de ses hommes. Elle partit donc, et après avoir réfléchit, pensa qu’elle n’avait rien à perdre que d’aller voir cet homme. Et puis elle avait promis de lui donner cette lettre. L’endroit était calme, une résidence d’un quartier moyen qui n’attirait pas les regards. Elle toqua à la porte. Le guichet cliqueta et une petite ouverture s’ouvrit dans la porte. Elle distingua deux yeux derrière.


- L’Balafré m’envoie car la jument va bientôt accoucher.

La porte s’ouvrit sans un bruit et une main l’invita à entrer. Elle ne s’était pas tromper de code. Elle donna la lettre à un dénommé le Jafar. Il lut la lettre et grommela : « chambre 3 à l’étage on mange à 6h précise » Elle monta sans un mot et entra dans la chambre, elle lui plut. Elle n’avait nulle part où aller et elle avait envie d’avoir un toit, sa vie de bohème l’avait conduite en prison, elle allait pouvoir avoir les moyens qui amènerait les fins. Visiblement l’homme avait reçut des ordres très clair. Elle commença ainsi une rude formation. Agilité, force, fluidité, ruse, vol, armes, Ombrana apprit à se battre, à voler, à courir aussi vite qu’une biche. Jafar était un professeur exigent et il l’entraina sur des pantins rempli de clochette, elle devait prendre une bourse un libre, une montre sans faire tinter une clochette. Cet exercice très dur l’obligea à canaliser sa dextérité. L’entraînement était si rude qu’elle finissait fourbue à chaque fois. Comme son patron, Jafar n’en avait rien à faire de sa condition, il ne voyait en elle qu’une recrue potentielle et il obéissait aux ordres. Ce fut le deuxième homme qu’elle respecta. Le troisième n’est encore jamais venu. Elle apprit aussi à se diversifier en vol en tout genre. Elle apprit les rudiments du crochetage bien que cela ne soit pas sa matière de prédilection. Un jour il l’emmena dehors.

- Je suis la milice, je vais te suivre à distance d’abord. Vol et rapporte aux minimum 200 po à la maison, mais surtout ne te fait pas attraper par moi ou la vraie milice.

Elle tressaillit en voyant son sourire sadique. Ce fut donc le début d’une épreuve des plus éprouvantes pour elle. Au début Jafar se tenait à l’écart et elle fondit dans la foule de gens aisé. Elle fit une moisson de bourse et arriva très vite à 150 po. Cachée dans un immeuble elle regarda Jafar passer, il était important qu’elle le sème avant qu’il passe é la vitesse supérieure. Un riche bourgeois qui passait par là se mit à gronder en la voyant cachée derrière une colonne de son allée. Elle n’eut d’autre choix que de l’agresser pour le faire taire. Automatiquement elle fouilla ses poches et dénicha quelques objets de valeurs. Elle avait surement assez avec cela. Il fallait qu’elle ait trouvé Jo le receleur. Elle sortit par la cours arrière et escalada fastidieusement un mur de pierre. Elle sauta lestement de l’autre côté et vérifia prudemment les alentours. Tout allait bien pour l’instant. Elle arriva chez Jo qui lui prit la marchandise. Il lui glissa un : « bonne chance petite » et « si j’étais toi je me méfierais et sortirait par derrière » Elle se tourna et vit Jafar qui se tenait tapis dans un coin de la rue d’en face. Elle remercia Jo, qui semblait très au courant et pris non la porte de derrière mais monta aux étages et sortit sur les toits. Elle vit un groupe de gredin derrière. Ça aussi cela faisait partie de l’exercice. Elle remercia sa bonne étoile et comme une équilibriste elle partit de toit en toit. Vint un moment où elle dut redescendre. Après un temps elle s’aperçut que Jafar était de nouveau à ses trousses, visiblement il semblait prêt à la poursuivre cette fois. Démarra une formidable course poursuite. Ombrana slalomait courait se cachait, bifurquait mais Jafar était aussi collant que de la colle. Elle eut une idée. Si elle réussirait à atteindre le marcher. Elle commençait à avoir un point et Jafar gagnait du terrain. La respiration sifflante elle poussa dans un effort de volonté son corps à continuer. Elle réussit à joindre le marcher et se fondit dans la foule, elle disparut au milieu des étales. Elle laissa passer une heure avant d’oser sortir de sa cachette. Elle fit un grand détour et regagna le repaire. Ce fut Jafar qui lui ouvrit. Il lui demanda de lui donner la recette de sa journée. Il la regarda.

- Je suis content et mécontent. Tu as réussit ton épreuve, bienvenue dans notre organisation mais il y a un détail qui me chiffonne : ton endurance. Tous les matins tu iras courir une heure avec moi afin de pallier à ce manque impardonnable.

Mortifiée elle hocha de la tête et regagna sa chambre. Elle était si fatiguée, si fatiguée. C’est vrai, elle n’était pas une excellente coureuse, les sprints ne posait aucun problème c’était de tenir assez longtemps.

~*~


Il se passa deux ans avant que le Balafré ne sorte de prison. Ombrana était devenue une femme magnifique. Élancée, svelte et surtout efficace. Cela faisait un moment qu’elle travaillait ici. Elle avait acquis prestance et professionnalisme. Elle possédait des formes avantageuses et s’habillait de façon souvent provocatrice. Sa longue chevelure rousse cuivrée encadrait un visage fin et anguleux. Ses yeux marron avaient de légères paillettes dorées qui leur donne un air captivant. Elle a une halée peau qui semble douce et soyeuse. Habillée d’un chemisier couleur crème et d’un corset de cuire le toute mettait en valeur ses formes. Elle portait un pantalon moulant assortit. Elle avait un maintien distingué qui lui donne un air noble. Elle avait, au fil du temps et des entraînements, développé de bonne capacités physiques, ses muscles ondule harmonieusement sous sa peau et témoignaient silencieusement de sa performance de frappe. Furtive et fulgurante, la surprise est son atout majeur. Ombrana était devenue une femme captivante et belle. Elle portait une boucle d’oreille à son oreille gauche, sa perle jaune est à n’en pas douter de grande valeur et de ce faite chapardée à une riche bourgeoise. Par principe ont revends la marchandise sur le marcher. Le Balafré se tut et l’admira en silence. Il apprécia le boulot de Jafar et traita avec elle en vrai associé. Il voyait pour elle de jolies débouchées dans le métier et les rapports de Jafar était étonnement bon. Chose plutôt rare, il en déduit que son instinct ne l’avait pas trompé et que le destin avait bien faite de mettre cette gamine perdue sur sa route.
Il retrouva, donc, une jeune femme de dix-sept ans, belle et redoutable. Elle était aussi parfaite qu’il l’avait imaginé. Là commença son travail, elle aimait cette ambiance.

Du sang sur les mains elle en a, et elle n’en fait aucun cas. Ombrana sait ne pas se poser de question, elle vit tout simplement, parce que les chiens donnent la vie..
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MessageSujet: Re: -- PNJ -- Ombrana   -- PNJ -- Ombrana Icon_minitimeDim 23 Mar 2008 - 14:18

3. Le rêve

Il revient... son murmure me parvient
Je sens, je vois, le noir intervient
Sa cape me frôle, les mots terribles
Les entendre me blesse, impossible
Je ne veux plus les entendre, si vide
Par mon amie... suis-je encore lucide
Toi, mon frère que l’on prend à témoin
Tu ne devrais pas être utilisé, enfin…
Ces mots L'éveil, Lui, il arrive encore
Attiré par ces mots pénétrant mon corps
Doucement, il me prend dans ses bras
Il marche, sournoisement dans mes pas
Il est ma Douleur, mon Désespoir
Il chante son inimité dans le soir
De son froid ma flamme il éteint
Dans son étreinte tout est malsain

Inutile... incompétente... colère... il t'aime Lui... il est Là... dans le noir... ses yeux rient... pauvre chose... tu as cru sortir de son emprise... regarde-le en face, cesse de trembler... regarde-le... ton compagnon... Désespoir, Tristesse...

Petite chose, ne reste pas ainsi prostrée dans ton coin... regarde-toi, tes yeux sont ternes... ta peau pâle... tu es amorphe... regarde, lève-toi... il te tend la main, regarde, il te sourit... Lui seul sera toujours là quand tu seras seule... il est ton compagnon...

Désespoir.


L’humaine essaye de respirer pour chasser les pensées noires, effacer les chimères grimaçantes que son imagination crée, et tente de dissiper les jeux morbides auquel jouent ses pensées, en vain. Le bal reprend, l’humaine pâle tend la main et la pose dans celle décharnée, la voix exalte.

Ouiii, bravo, tu deviens raisonnable... allons suis-le maintenant... suis le... Voilà, c'est ça...

C'est avec des pensées noir, de sentiments inutiles et d'une impression d'être une enfant immature et capricieuse que l'humain ferma les yeux.

L'enfant joue avec une poupée, au milieu d'un champ de fleurs.
Il y a toujours cette brise douce et caressante qui lui apporte joie. Au-dessus d'elle Il est là... Ses yeux ne sont que des abîmes s’ouvrant sur un néant vertigineux, sa grande silhouette noire est penchée sur l'enfant, comme protecteur. Un rictus satisfait et malveillant semble éclairer son « visage ». L’enfant ne se rend compte que la main qui caresse ses cheveux ébène est froide et cadavérique. Elle continue de rire et jouer. Il l’entour d’une apparence heureuse et cède à tous ces caprices.

Il arrête tous ceux qui tentent de Lui reprendre l’enfant. Il la maintient dans un état léthargique.

Aveugle…


~*~


L’homme crie, l’homme a mal, l’homme tombe.. toi tu regarde sans rien dire, tu tiens serré dans ton poing ta dague sanglante.

Il voulait te faire du mal ! tu as eut raison de le tuer. Ne t’inquiète pas pour ça, ce porcs de mâle méritait sa mort. Et en plus il n’avait rien sur lui.. quelle pauvreté..

~*~

Où que je sois Son souvenir est là. Elle rode.

Son souffle haineux semble me frôler. Quoi que je face, sa violence, son horreur, sa haine tisse un brouillard de mort et de douleur.


Une hécatombe, la bête se déchaîna. Ses crocs lacèrent, les cris, le sang gicle. Elle semble dans une rage folle, distribuant coups de griffes et de crocs. Alors que le sang recouvre sa face hideuse, ses yeux brillent d'une lueur démoniaque... jusqu'à ce que des flammes surgissent de sa gueule béante, carbonisant tout sur leur passage...

Les images d'horreurs me noient constamment… c’est une torture…


L’humaine, tenta un instant de se dépêtrer de là, mais plus elle bougeait plus le noir l’entourait.

Les visions étaient insoutenable et la coulaient, elle n'avait même pas la force de dire non, d'arrêter les images qui déferlaient.

Il revient... son murmure me parvient
Je sens, je vois, le noir intervient
Sa cape me frôle, les mots terribles
Les entendre me blesse, impossible
Je ne veux plus les entendre, si vide
Par mon amie... suis-je encore lucide
Toi, mon frère que l’on prend à témoin
Tu ne devrais pas être utilisé, enfin…
Ces mots L'éveil, Lui, il arrive encore
Attiré par ces mots pénétrant mon corps
Doucement, il me prend dans ses bras
Il marche, sournoisement dans mes pas
Il est ma Douleur, mon Désespoir
Il chante son inimité dans le soir
De son froid ma flamme il éteint
Dans son étreinte tout est malsain


Le rêve devenait malsain, des images de carnages et de guerre se superposaient. Elle ne savait pas comment faire. Son âme à mal ? Elle lui demande du repos pour arriver à supporter le poids de son existence. Elle vit parce que les chiens donnent la vie.. Son esprit se calma.

~*~


Ombrana se tient assise sous un chêne et regarde le ciel bleu. Le vent agite doucement la ramure de l’arbre et le vent chante en froisse doucement les feuilles. La jeune femme semble triste. Le regard vague, pâle, une pâleur qui fait ressortir ses grands yeux brun perdus dans le vague, ses cheveux roux et fins tombent en cascade sur nuque et le vent les agite doucement.

Elle est seule, seule dans une immensité sauvage. Seule dans une campagne vide, une campagne chaude, une campagne douce et verte. Le vent fait onduler la prairie comme une mer, un parfum suave et complexe émane des prés alentours, un parfum de terre, de fleur, un parfum de printemps… les oiseaux paille… Il fait beau, il fait doux…

Ombrana regarde deux papillons batifoler avec nostalgie, ils dansaient sur un bonheur simple de leurs ailes délicate et colorée… Un bonheur qu’elle ne connaissait pas, elle se sentait juste lasse, elle regardait le monde d’une façon neutre, comme étrangère à la vie et au mouvement.

Elle s’allongea et posa la tête contre la terre, elle laissa l’herbe lui chatouiller la joue et somnola un peu. Elle laissa la chaleur de la terre monter en elle et l’apaiser.
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MessageSujet: Re: -- PNJ -- Ombrana   -- PNJ -- Ombrana Icon_minitimeDim 23 Mar 2008 - 14:21

4. Une découverte et un projet dangereux

Leur commerce marchait bien, elle se nourrissait, avait des compagnons qu’elle côtoyait le moins possible. D’ailleurs ils savaient que s’il venait la provoquer, il pourrait malencontreusement se retrouver une lame sous le cou. Comme sa mère, Ombrana devint une femme superbe. Et elle s’amusait de rabaisser les hommes encore plus qu’avant, plus sournoisement, plus perfidement, les humiliants avec un plaisir sadique. Et puis, elle était sous la protection du Balafré, ils le savaient et se tenaient prudemment à l’écart de cette femme. Ombrana avait un regard froid, jamais elle ne souriait sincèrement. Jamais. Le monde est hypocrite, Ombrana le savait, elle usait de cela, de son corps charismatique, ses charmes de femmes. Un atout dans son métier. Mais finalement était-ce là sa voie ? Dans ce monde la magie avait une place importante, elle n’en savait rien, elle ne se posait pas de question. Mais elle se rendit compte qu’il se passait des choses étranges autour d’elle à certain moment et cela la perturbait. Elle prit donc un peu de temps et se dirigea vers l’Académie. Telle une ombre elle se fondit dans le décor et se joint au milieu tentant de comprendre des bribes qui lui permettrais de ce mettre sur la bonne voie. Elle n’obtint rien de concluant, elle regarda les différentes magies et étudia leur allures. Elle n’était pas clerc, ça non. Elle était l’antithèse d’un clerc. Sans religion, illettrée.. Invocatrice, non pas du tout, elle aimait faire les choses elle-même et n’avait aucune affinité à créer des larbins. Shaman, non plus.. l’électricité le vent, cela ne lui disait rien. C’était une autre sensation qu’elle éprouvait. Pyromancienne, elle n’aimait pas le feu, il lui inspirait de la crainte. Acquamentienne, comme les chats agiles et délicates elle n’aimait pas l’eau. Magelames, elle n’était pas une guerrière et n’appréciait pas les combats au corps à corps direct. Nécromancienne, elle avait un esprit simple et équilibré, ces histoires de mal et tout ça, cela ne l’attirait pas. Instinctivement elle savait qu’il ne fallait pas qu’elle ait ce don, non, incompatible. Druide, elle est une fille de la ville, la nature, les fleurs, elle n’y connait rien et elle trouve cela ennuyeux. Chasseuse, non plus c’est dans la même voie que les druides et elle n’aime pas le tir à l’arc. Alors quoi ? Ce qu’elle sentait palpiter en elle n’était que du vent ? Elle y retourna trois fois de suite. Un jeune homme l’apostropha.

- Qu’est-ce que tu fais ici toi ? ça fait un moment que j’observe tes déplacements furtifs.. ils ne sont pas mal ! Tu as été voir maître Aki ?
- Qui ça ?
- Le maître roublard.. tu es une roublarde n’est-ce pas ?
- Je cherche ce que je suis, roublard, vous dites.. je n’en ai pas entendu parler ici..
- Ça ne m’étonne pas, on se fait plutôt discret si tu vois ce que je veux dire. Les roublards sont spécialistes dans l'art du vol, c’est pas le truc que tu dis haut et fort hein ?


Elle avait enfin une piste, elle apprit que ce maître logeait dans les bas quartiers, elle remercia le jeune homme qui s’éclipsa dans une discrétion qui poussait au respect. Elle avait tout à gagner à s’engager dans la voie de la magie. Elle se sentait jubilée. Elle verrait ça, pour l’instant le Balafré l’avait convoquée, il était temps qu’elle y ait.

~*~


- Te voilà charogne.. vient ici, on monte un coup d’envergure..

Ombrana se joignit aux cercles avec souplesse. Elle écouta ce qu’il ce disait. Visiblement un bijoutier allait voir ses bijoux se faire voler. Le plan était à la fois astucieux et simple. Il mobilisait tout le monde. Tout le monde était très excité du profit envisagé. Le Balafré vit sa mine soucieuse et après la réunion il la prit en aparté.

- Tu as un soucis ?
- Ce bijoutier.. je le sens pas, c’est à cause de lui que je me suis retrouver en prison.. ça l’fra pas..
- Tu t’bile pour rien, hier tu étais seule, aujourd’hui on est tous là.


Il lui donna une tape sur l’épaule qui faillit la faire valdinguer. Ces états d’âmes n’avaient pas à contrecarrer leurs plans, elle le savait. La mort dans l’âme elle aida aux préparatifs. Cela faisait neuf ans qu’elle était dans cette « famille » chacun avait sa place bien définie, elle effectua les missions de repérages, prépara le matériel.
Quand ils revinrent chargé de marchandise elle alla se coucher, une équipe alla chez Jo pour qu’il l’écoule. Le Balafré était recherché depuis des années, lui et sa bande de voleurs et assassins. Elle avait alors 24 ans et fut rassurée de voir que le sort ne s’acharnait pas finalement. Elle avait tord.
Malheureusement rien n’est éternel. Ça aussi c’était une injustice de cette vie, il n’y a de récurant que les ennuis et les malheurs, la tristesse, l’hypocrisie, le mensonge, la félonie,… Ombrana avait alors 24 ans, elle dormait dans une chambre de l’étage, elle avait eut une nuit très longue. Elle s’était d’habillée, elle avait enlevé son manteau et laissé uniquement sa tunique et son pantalon. Elle dormait quand un vacarme assourdissant retentit en bas. Des cris. Ombrana comprit aussitôt.
Ils avaient dû manquer de prudence à un moment donné. C’était le problème avec les receleurs comme Jo, ils suffisent qu’ils manquent de prudence, qu’ils se fassent attraper et qu’ils balancent tout pour s’en sortir eux. La milice investit le bâtiment avec une vitesse surprenante. Ombrana sauta du lit et poussa le battant de bois, fermant ainsi si porte à clé. Déjà on l’enfonçait. Elle ouvrit la porte. Dehors c’était une aube pluvieuse, le ciel pleurait. Elle glissa le long de la gouttière et sauta sur le toit. Grâce à son équilibre et un grand sens de l’agilité elle réussit à ne pas tomber des tuiles ruisselantes. Elle grimpa le toit et se cacha derrière une cheminée. Elle redescendit prudemment elle vit la milice emmener toute l’équipe.. sauf elle. Elle savait que cette fois c’était fini. Elle les regarda partir, menottes aux mains sous la pluie, encadrés par une milice en arme. Elle regagna l’ombre de la rue après un ultime adieu. Elle avait froid, la pluie avait détrempé son chemisier et ses habits n’étaient pas très épais. Elle n’avait pas de chaussure tant elle était partie en catastrophe. Ça n’était pas un problème, elle en retrouverait. Rien n’était un problème finalement. Il fallait juste, recommencer.

La silhouette disparut totalement dans l’ombre du bâtiment. Il y a quelque temps, elle s’était découvert par hasard un don magique. Elle irait donc faire un tour chez le maître roublard. Oui, la magie était une voie…
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MessageSujet: Re: -- PNJ -- Ombrana   -- PNJ -- Ombrana Icon_minitimeDim 23 Mar 2008 - 14:23

5. Errence

La pluie dégoulinait le long des toits, la ville était triste, sale. Ombrana marchait pied nu, grelottant dans son chemisier. Elle n’avait pas de manteau, pas de soulier. Et dehors il n’y avait pas un chat. Un char passa, elle n’eut que le temps de faire un saut sur le côté pour éviter de recevoir une gerbe d’eau boueuse. Machinalement elle insulta le chauffard. Il fallait qu’elle établisse ses priorités, comme elle en avait l’habitude, ce n’était pas la fin du monde. Elle avait la jeunesse et la force. Elle reconstruirait. Elle était simplement triste de perdre ce cocon qui l’avait abritée neuf longues années. Et en même temps heureuse de retrouver sa liberté. Il y a un temps à tout. La silhouette frêle continua sa route à petit pas. Il fallait qu’elle trouve un abri, elle ne pouvait pas rester dehors par ce temps, elle allait attraper froid. Elle écarta une mèche de cheveux mouillée qui collait à son visage, elle s’abrita sous un portique. Elle avait ses mains, son outil, c'était amplement suffisant.

Attention Girk'An, Ombrana arrive

... ... ... ... ... ... ... ...

... ... ... ... ....

... ...

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Dernière édition par Ombrana le Sam 3 Mai 2008 - 13:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: -- PNJ -- Ombrana   -- PNJ -- Ombrana Icon_minitimeDim 23 Mar 2008 - 14:25

Exclamation Fiche validée:!:
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MessageSujet: Re: -- PNJ -- Ombrana   -- PNJ -- Ombrana Icon_minitimeLun 24 Mar 2008 - 22:33

LIVRE DE COMTE

Spoiler:

Pour la suite voir le gestionnaire d'argent


Dernière édition par Ombrana le Sam 20 Sep 2008 - 11:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: -- PNJ -- Ombrana   -- PNJ -- Ombrana Icon_minitimeSam 10 Mai 2008 - 18:31

Ombrana

Qualité du RP (725)/ Idées, Originalité(200)/ Orthographe et syntaxe(75)


Total: 1000xps
Commentaires: Quelques fautes d'orthographe dans la première partie(innatention et faute de frappe je suppose).
(Oui, il faut que je trouve le moindre détail... tongue )
T'inquiète pas, c'est très bien, comme d'habitude...
Wink
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MessageSujet: Re: -- PNJ -- Ombrana   -- PNJ -- Ombrana Icon_minitime

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