Par hasard, vous vous êtes retrouvé dans ces coupe-gorges. Vous flânez aussi tranquillement que possible, c'est-à dire en surveillant vos arrières et la main sur votre arme, tout en évitant qu'un voleur ne vous dérobe votre bourse. Toujours par hasard, vous êtes arrivé dans cette rue. Par chance, il s'agit de la mieux fréquentée (il n'y a qu'un meurtre par nuit) et de la plus éclairée. Et votre regard est soudain attiré par une façade pas comme les autres.
Elle est blanche, et couverte de lignes sinueuses qui lui confèrent un aspect...serpentin. Les fenêtres... quelles fenêtres? Il ya juste des trous percés à même le mur, qui ont d'ailleurs une forme assez étrange. Une pancarte de bois affichait, en lettres ondulantes:
"L'Antre de la dresseuse"
Un parchemin couvert de la même écriture cursive proclame, quant à lui :
"Bienvenue, dans mon Antre, ô voyageurs sans doute égaré! Viens, et tu trouveras ton bonheur... animal"
Poussé par le besoin, ou la curiosité, vous pénétrez dans la boutique. C'est une grande pièce, toute en longueur, et, malgré la petitesse des fenêtres, bien éclairée. Des cages ou des boîtes de verre partout. L'atmosphère est emplie de cris d'animaux. Vous slalomez entre les différents animaux pour enfin atteindre le comptoir.
Là, un catalogue attire votre regard. Vous le feuilletez lorsque soudain...
Arrive une jeune fille. Elle a la peau claire, très claire, des cheveux noirs et lisses, longs jusqu'en dessous du séant. Elle porte une robe trop extravagante, en cuir rouge et parait assez fatiguée. Ses yeux vairons brillent d'un éclat vif, voire inquiétant... elle vous sourit avec un gracieux mouvement de tête. Puis dit:
"Bienvenue dans l'Antre! Je suis Atÿla, la dresseuse, que puis-je pour vous?"