Invocation dans les catacombes[RP Solo]

Tout était près, Oromis avait répété plusieurs fois, si il échouait, les conséquences seraient très graves, et il ne pourrait jamais recommencer… Il était dans les catacombes de l’Académie, dans une salle sombre éclairée par une torche, des bougies étaient posées autour de lui mais pas encore allumées. Devant lui, une boite en ébène assez grande, noire, était fermée à clé, elle avait une serrure qui semblait être recouverte d'ivoire, mais c'était en vérité de l'os, de l'os humain... Un pentacle était gravé dessus, orné de symboles bizarres, une aura malfaisante s’en dégageait, le nécromancien la manipulait avec soin, il l’avait posé délicatement et n’y avait plus touché. Il était assis en tailleur sur un petit tapis, pour ne pas salir sa robe. Un grimoire était posé sur ses genoux, il lisait et relisait toujours la même page, tripotant un pendentif avec une clé en os au bout qu’il avait autour du cou. Il finit par la connaître par cœur, mais continuait à relire, pour être certain de ne pas oublier quelque chose. Murmurant parfois des phrases dans une langue incompréhensible.

Il avait attaché ses cheveux longs qui commençaient déjà à devenir gris, ses manches étaient retroussées, il ne devait surtout pas être gêner par un cheveux sur la langue ou s’emmêler dans les mouvement complexe à cause de ses manches larges. Il ne fallait en aucun cas qu’il rate, c’était le seul moyen d’avoir un maître supérieur à lui, si il ratait, il ne pourrait pas devenir aussi puissant que son père… Hors c’était capital, il avait déjà fait preuve de faiblesse lors de sa dernière quête, il ne pouvait pas se permettre de recommencer. Finalement, il se leva, pris le grimoire et la mystérieuse boîte et s’en alla. Il s’en occuperait le lendemain, son ventre était encore douloureux et le somnifère faisait encore de l’effet. Le guérisseur lui avait dit qu’il serait rétabli le lendemain.

Oromis revint le lendemain, une torche et son bâton dans une main, le grimoire et la boîte dans l’autre. C’était le matin, environ deux heures après le lever du soleil. Il mit la torche dans un anneau en fer sur le mur, posa la boîte au même endroit que la veille, à côté du petit tapis sur lequel il s’asseyait, au centre du cercle formé par les sept bougies. Il rouvrit son grimoire à la même page, relisant encore une fois les incantations qui y étaient écrite. Puis il ferma le grimoire, s’assit en face de la boîte ferma les yeux. Il se remémora tous ce qu’il devait faire, il le connaissait parfaitement, il était sûr de réussir. Il resta les yeux fermés et ne pensa à rien, s’efforçant d’être le plus calme possible, c’était nécessaire pour ce qu’il allait faire… Au bout d’une dizaine de minutes, il rouvrit les yeux, il était presque près. Il sortit un petit morceau de viande séchée emballée dans un morceau de tissu et le mangea doucement. Il ne devait surtout pas avoir faim, si il était ne serait-ce qu’un tout petit peu, il raterait tout.

Finalement, il se leva et alla poser le grimoire sur une petit étagère en dessous de la torche. Il prit la torche et enflamma les mèches des sept bougies, puis il la roula dans la terre pour l’éteindre. Il détacha la clé qu’il avait comme pendentif autour du cou, puis l’utilisa pour ouvrir la boîte. Il regarda son contenu pendant quelques instant. L’intérieur était rempli d’étoffes pourpres, et dessus, un squelette entier y avait était posé, le crâne à droite, et les autres os posés délicatement à côté. Ils étaient parfaitement blanc, comme s’ils n’avaient pas été affecté par le temps. Le nécromancien prit le crâne, le contempla pendant quelques instants, puis le posa devant lui, à la place de la boîte, il prit les os un par un et les plaça à la place qu’ils avaient dans le corps humain. A la fin, le squelette d’une personne de taille moyenne était devant lui. Il alla poser la boîte à côté du grimoire et se rassit devant le squelette. Fermant les yeux et recommençant à méditer.

Au bout d’une dizaine de minutes, Oromis rouvrit les yeux, il allait enfin commencer. Depuis le temps qu’il attendait se moment… Il alla regarder dans la boîte en ébène et en sortit un petit sachet de la même étoffe rouge que l’intérieur. Il retourna s’asseoir en tailleur, bien en face du squelette, puis commença à murmurer des paroles dans une langue incompréhensible, les mots étaient prononcés de façon sauvages, presque gutturale. Après avoir parlé pendant une dizaine de minutes, il ouvrit le sachet qu’il tenait toujours entre ses deux mains jointe et versa un peu de son contenus sur le squelette, c’était des cendres, les cendres de ce squelette. Il continua à murmurer son incantation, toujours dans cette même langue, pendant une vingtaine de minutes, ne s’arrêtant pas. Puis il reversa un peu de cendres sur le squelettes, une étrange lueur verdâtre commencer à se propager autour des cendres.

Le Maître nécromancien continuait à psalmodier les paroles, des gouttes de sueur dégoulinaient de son front, mais il n’arrêtait pas, il devait absolument finir… Au bout d’une heure, il arrêta d’incanter, sa bouche était sèche, mais il ne s’arrêta pas pour boire, il jeta une petite poignée de cendres, puis recommença à murmurait cette étrange incantation. Il devait absolument réussir, car le squelette était celui de son père, et c’était la seule personne qui, d’après lui, pourrait lui en apprendre plus sur la nécromancie. Il devait donc le ressusciter, mais ce rituel durait environ six heures, et il nécessitait un niveau de magie énorme. Il avait peu de chances de réussir, mais si il voulait s’améliorer, tel en était le prix…

Oromis récitait maintenant ses incantations depuis trois heures et demi, il avait soif, l’air des catacombes était chargé de poussière et de terre, mais il s’efforçait de ne pas tousser. Il jeta un peu de cendres sur le squelette, elle brillait maintenant intensément, projetant la lumière verdâtre sur les murs. Puis il continua de psalmodier, sans bouger, ce murmure ne s’arrêta que deux heures après, il versa le reste des cendres sur le squelette, puis posa sa main sur le front, murmurant une dernière phrase. Pendant quelques instants, rien ne se passa, il avait toujours la main posée sur le front de son père; un souffle éteint les bougies, il ne restait plus que la mystérieuse lueur des cendres pour éclairer la salle.

Le squelette sembla remuer légèrement, le nécromancien crut alors qu’il avait réussi, mais ne bougea pas. D’un coup, le haut de sa robe se déchira, il tomba en lambeau par terre, puis se consuma dans d’étranges flammes, vertes aussi. Il ne bougea toujours pas, sans doute que c’était normal, il devait sûrement attendre quelques instant. En effet, quelques instant plus tard, le bras droit de son père remua, puis bougea. Au même moment, l’humain sentit une horrible douleur en dessous de son bras droit, il ne pût réprimer un cri et regarda, un plaie béante s’y était ouverte, cette fois, Oromis commença à s’affoler, ce n’était pas normal du tout, mais sa douleur n’était rien en comparaison de ce qui suivit… Le bras droit tâtonna pendant quelques instant, puis, soudainement, sembla sauter et entra dans la blessure du nécromancien, elle y disparut complètement. Il poussa un terrible hurlement de douleur et de terreur, le bras était à l’intérieur de son ventre et il semblait le brûler, il plaqua sa main sur sa blessure, des larmes coulaient sur son visage, il crut qu’il allait mourir…

Oromis était à genou par terre, se tenant le ventre en toussant, il fallait que ce bras ressorte… Celui-ci semblait puiser de l’énergie dans l’humain, l’affaiblissant encore plus… Finalement, il sentit le bras ressortir, il était cette fois recouvert de peau, il ressemblait à peu près à un bras normal, à part qu’il était plus fin et très blanc. La blessure se referma dessus, laissant un marque rouge toute autour. Le nécromancien réalisa seulement maintenant qu’il avait totalement échoué, il n’avait pas eut le temps d’y penser à cause de la douleur, mais non seulement il n’allait pas trouver le maître dont il avait besoin, et en plus,, comme si cela ne suffisait pas, il se retrouvait avec un bras en plus… Ce n’était pas possible, sa devait être un cauchemar. Le fait d’y penser lui prouver le contraire, et la douleur qu’il ressentait était bien réelle…

Il fallait absolument qu’il retire ce bras, mais comment ? Si quelqu’un savait comment il avait fait cela, il ne pourrait jamais se faire respecter… Il fallait le couper, il essaya de le bouger, il bougeait normalement, il sentirait probablement la douleur normalement aussi… La lueur des cendres s’éteignait progressivement, puis s’éteint complètement. Il chercha à tâtons la torche, puis l’alluma. Il remit les os qui restaient dans la boîte, il ne pouvait pas récupérer toutes les cendres, il en prit juste une petite poignée au cas où et la mit dans le sachet, puis il referma la boîte, prit les bougies qui étaient par terre, son grimoire, et partit. Il retourna dans son bureau, toujours. Il y prit une robe propre et la mit difficilement, cachant son bras comme il pouvait. Il partit alors en direction de la forge.

Oromis rentra à l’Académie, il descendit dans les sous-sol, puis entra dans son bureau. Où allait-il se mettre ? Sa promettait d’être sanglant… Il prit un chiffon blanc sale et le posa sur une table, puis s’assit sur un chaise. Il mit son troisième bras sur la table et sortit la dague qu’il avait acheté. Il ferma les yeux, posa la lame sur la marque rouge laissée entre la séparation du troisième bras et son torse, puis commença à appuyer. La douleur était bien plus intense qu’il ne l’avait d’abord crut, il ouvrit une petite entaille, il eut l’impression que la lame était enflammée et brûlait sa blessure. Il essaya quand même d’aller plus loin, mais une main l’en empêcha. Il regarda à qui elle appartenait, près à tuer son possesseur, mais elle lui appartenait, c’était sa troisième main qui le retenait avec une force qu’il n’avait pas imaginé, elle serra tellement fort son poignée qu’il finit par lâcher la dague que le bras envoya voler à l’autre coin de la pièce.

Le nécromancien commençait à désespérer sérieusement, il avait raté son invocation, avait un bras un plus et aucun moyen de l’enlever… Peut-être que le guérisseur pourrait l’enlever… Mais bon, le bras aurait la même réaction et il faudrait réquisitionner des soldats pour l’empêcher de bouger… Mais finalement, c’était le bras de son père, peut-être qu’il arriverait encore mieux à lancer des sorts avec. A voir, il fallait déjà que celui-ci le fasse rapidement, ce qui était sûrement impossible…

Sujet: Re: Invocation dans les catacombes[RP Solo] Sam 1 Sep 2007 - 11:36

250xp (tres bon rp solo)manque pas de majuscule

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