Tout est question de pouvoirs[quête][finit]

Pas de merci non plus. Une reproche même, ou presque. Elle se plaça à sa hauteur, son regard ne reflétait pas grand chose si ce n'est leur beauté habituelle. Elle tendit la main, doucement, dégagea les oreilles d'Ardana, repoussant avec délicatesse une mèche de cheveux. Sa main était douce. Elle observa l'oreille un instant.

Tu ne te souviens de rien à cause des anesthésiants. C'est normal il ne faut pas t'en inquiéter. C'est un effet secondaire indésirable mais malheureusement... c'est ainsi. C'est un peu dérangeant, mais c'est ainsi. Enfin, ce n'est pas le plus important à mon avis.

Elle regarda ses oreilles encore. Puis s'approcha plus près et déposa un baiser dans son cou. Une odeur douce et exquise monta aux narines d'Ardana tandis que sa peau sentait la douceur et la fraîcheur du contacte. Elle lâcha les cheveux qui recouvrirent les oreilles. Elle lui sourit, un sourire espiègle qui n'atténuait pas de sa douceur.

Je les trouve à croquer ainsi tes oreilles...

Pour l'explication, si un jour, tu atteins le niveau de magie que j'ai, tu pourras comprendre. Ces notions ne peuvent pas être comprise par tout le monde c'est ainsi... Je regrette mais dis-toi que c'est comme pour la mémoire, un effet secondaire de la magie.

Un petit sourire.

Si c'est tout, je vais me retirer, ton opération ma tout bonnement épuisée, je me demande encore comment je tiens debout.

Elle étouffa un bâillement.

Ardana attendit puis vit la dragonne sortir, elle se demandait pourquoi et s'afollée, non?! Cela ne pouvait être, que ferait-elle maintenant? Puis elle vit le dragon aussi en pleur, elle était vraiment perdu et commencée à avoir la nausée, que restait-il te ses tendres espoirs? De ses rêves, plus rien, des miettes...

Elle monta donc dans sa chmabre et la ferma et alla pleurer dans son lit; Elle prit une plume et tremblotante ecrivit sur une feuille:

Citation :

"Lueurs divine et radieuse
D'une bonté sompteuse
Revenez je vous en prie
protegez mon coeur éprit"

Elle descendit encore tremblotante et mis cela à la place du panneau qui disait qu'elle était malade. Puis elle remonta dans sa chmabre et sortit la surprise qu'elle voulais lui faire, la serra contre elle et alla s'allongée dans son lit. Son apuvre coeur chavirant.

Les larmes coulaient lentement sur la peau écailleuse, se mêlant au sang qu'elles entraînaient dans de petit sillon jusqu'au sol qu'elles abreuvaient. Elle ne l'écouta pas et se releva tant bien que mal, chancelante, tenant debout de manière très précaire. Elle regarda autour d'elle, souffla presque furieusement.

Partez... ce ne sont pas quelques égratignures qui m'arrêteront...

Elle baissa la tête sera les dans, ses ailes traînaient au sol inertes, elle allait de voir marcher. Elle ne se préoccupait pas du sang qui coulait et venait nourrir la terre à chaque fois qu'elle faisait un pas.

Vous ne pourrez vous pardonner et vous demandez mon pardon. Pourquoi arriverai-je à faire ce que vous êtes incapables de faire vous même. Partez donc chercher vos petites informations si importantes, vous n'avait aucun profit à tirer de moi.

La voix avait perdu tout entrain et ses yeux ne brillaient plus, l'éclat même de ses écailles se ternissait. Elle toussa, crachant une gerbe de sang.

Elle avait survécu à pire, mais pire comment ? Elle regarda Arganalth. Elle continua d'avancer, s'éloignant de la ville, lentement mais sûrement. N'y avait-il pas de montagne ici ? Elle réfléchit, elle avait besoin de montagne ? Ce misérable corps était faible. Ou était passée sa puissance. Elle avait mal, mal au coeur, un sentiment amer de trahison au bord les lèvres.

Il valait mieux ne plus penser à jadis. Elle le sentait. Elle n'avait pas oublié pour rien et ne voulait pas s'en rappeler, ne pas y penser. Il allait devoir chercher son aide ailleurs. La dragonne s'allonge et se pelotonna en boule, la tête entre ses pattes antérieures. Elle attendrait que son corps se répare, cela prendrait le temps qu'il faudra, elle n'avait pas entraîné sa régénération pour rien. Il lui suffirait de patienter un peu. Elle devait penser à quelque chose de doux et d'apaisant, oublier la douleur.

Les mettrait-elle en danger par sa présence. Ces humains étaient fou, elle ne voulait pas avoir affaire à eux et leur manigance. Elle se protègerai d'eux. Elle irait vivre ailleurs ce monde était assez vaste. Il fallait juste qu'elle attende un peu. Elle ferma les yeux.

Le dragon écoutat résilié, il n'arrivait apparemment pas à faire transmettre ce qu'il voulait, il ne savait décidemment que si mal parlé? Il remarcha à ses cotées avant de reprendre la parole:

" Je ne veux plus de profits de vous, je suis déjà assez punit comme cela de vous voir souffrir. Et je sais trés bien les limites de nos corps, je ne pense pas que votre corps resistera à sa, par pitié, laissez moi juste appellez Elanor pour qu'elle vous soigne."
Il était complétement depité, bouleversé, choqué, attristé, mais ce n'était maintenant plus pour lui qu'il opérait, il ne se sentait plus digne d'elle.

"Je m'éloignerait de vous si vous le désirez aprés, mais vous devez sûrement compté beaucoup pour une personne, j'ai vu Ardana si contente d'être avec vous, si joyeuse, je ne l'avais jamais vu dans cette humeur. Je suis sur que vous vous entendriez à merveille, elle a un coeur d'or cette petite. Je ne sais pas ce qu'il va se passer si vous partez. Et elle avait tant l'air de vouloir vous donner quelque chose..."

Dame Elanor tenait à peine debout quand nous l'avons quittée. En ce moment elle doit dormir, à point fermé. Laissez-la en paix, elle en a déjà assez fait pour sauver votre protégée.

Vous avez dit vous même que vous ne me connaissiez pas. Ne tirez pas trop vite des conclusions.

N'essayez pas de me culpabiliser avec Ardana. Elle doit mener sa vie elle même, dépendre des autres de cette façon est pas très sain je trouve. Ce n'est pas en la surprotégeant que vous l'aiderez. Il faut qu'elle réfléchisse.

Vous devez avoir de jolis plans, des projets, ne vous encombrez pas de moi, je n'apporterai que du malheur dans votre vie.

Je suis grande, je sais ce que je fais.

Elle n'avait pas bougé d'un muscle, gardant sa tête dans ses pattes.

Je vais dormir maintenant.

Oubliez-moi et aller réconforter votre protégée, si vous pensez qu'elle en a tant besoin.

Le murmure se tut. Le silence tomba. Elle ne le romprait plus.