un appel.. [rp d'ambiance]

La respiration est saccadée, il sait qu'il ne doit faire aucun bruit, il doit pouvoir entendre et sentir au delà de tout ce qu'il n'a jamais pu.. sa vie en dépend. Il entend le feulement sourd du tigre à dent de sabres. C'est seulement sur les îles du feu qu'on en trouve. Il entraperçut en contre bas une tache fauve bouger. Il ne sentait plus ses muscles crisper et devait museler une envie impérieuse qui lui criait de fuir, fuir et galoper. La sueur commençait à ruisseler le long de son visage. Il écoutait, tous ses muscles tendus. Fichu pays. Il eut l'impression que le fauve était parti, impression auquel il ne devait pas se fier. Il aperçut plus loin dans la pleine une gazelle. L'animal inconscient du danger s'approchait du point d'eau. Fichu pays. Il avait absolument dû remplir son outre et les points d'eau son un territoire riche en rencontres.. trop riches. Il se permit de se redresser un peu pour agrandir son champ de vision trop restreint. Il aperçu le pelage du puissant fauve, tapis dans les hautes herbes. Il adressa un remerciement à la gazelle qui venait de le tirer d'un joli guêpier. Maintenant que le fauve avait une proie il pouvait s'éloigner. Il étira doucement ses pattes qui, ankylosée avait de la peine à réagir avec promptitude. Heureusement qu'il n'avait pas pris ses jambes à son coup. Il aurait eut l'air bien devant le fauve. Fichu pays.

Il recula précautionneusement, il failli trébucher sur la pente gravillonneuse mais au prix d'une belle prouesse d'agilité il garda son équilibre. Il gravit rapidement la pente sans regarder le fauve déchiqueter sa proie. Il devait faire vite. Il redescendit dans un petit vallon et passa rapidement dans une semi-savane. La chaleur était écrasante. Il se mit une claque sur le cou, encore une bestiole. Il s'arrêta un instant et bu de l'eau. Il regarda l'étendue sauvage. Au loin il vit de la fumée. Le camp d'homme qu'il avait évité et qu'il avait poussé à faire se détour. En temps normal les humains ont un comportement agressif mais ceux là sont les tenants du titre. Il continua d'observer, la nuit allait bientôt tomber, il faudra qu'il pense à trouver un abri. Fichu pays. Il reprit sa marche, il était habitué aux longues routes puisque c'était son domaine mais les conditions de ce pays était spécialement dure. C'est pourquoi on avait confié cette mission à lui et personne d'autre. Cette mission était celle qui allait définitivement assoir sa réputation. Le plus dur serait encore la parlementassions quoique la traversée en bateau avait été des plus éprouvante. Il se remit en route. Scrutant la topographie du terrain d'un œil expert. Il trouva le soir de grande grotte d'ocre. Loué soit la Vénérée Mère, elle lui offrait comme abri un de ses sanctuaires. Ici il ne risquerait rien. Il rangea ses affaire plaça ses protections et inspecta ses provisions. Pour l'instant tout allait bien. Si on peut aller bien ici. Fichu pays.

Il reprit sa route avec l'aurore, l'air était encore frais et la marche plus agréable. Heureusement que ces îles n'étaient pas trop grande. Il ne manquerait plus que c’aurait duré des mois ce voyage. Fichu pays. Il chassa un lièvre, mieux valait être prudent et garder le plus de provision possible. On ne sait jamais sur quoi l'on va tomber, ni dans quelle situation on va se retrouver. Il traversa un bois de résineux. Il gouta avec plaisir à l'ombre parsemée que lui offrait les arbres. Il pensait arriver bientôt et ne s'y trompait pas. Il arriva dans la soirée. Il fut accueillit par un tambour dont le son faisait vibrer l'air alentour. Il avança et s'inclina en marque de respect devant le chef de la tribu majeur. Celui-ci après une brève cérémonie le fit entrer dans sa tente.

Là il dut se plier aux coutumes contraignante et longue de ce clan. Le problème avec ces personnes vivant en autarcie du continent est de leur faire comprendre leurs intérêts. La guerre leur est inconnue et il ne risque pas grands choses. Leurs îles est si inhospitalière qu’aucun intérêts ne s’y trouve pour des étrangers. Il ne comptait plus le nombre de fois qu’il avait faillit mourir en venant. Évidement, comment pouvait-il envisager de se passer du soutient de leurs shamans ? Ceux de se clan son réputer pour être les plus puissants. Il lui fallut trois jour pour convaincre le chef de mobiliser quelques de ses meilleurs shamans. Heureusement que l’entente centaure est une charte respectée, sans cet appuis il n’aurait aboutit à rien. Il sortit du camp et soupira d’aise. Voilà sa mission réussie. Il regarda la troupe d’une trentaine de centaures. Il avait fallut quelques mois pour réunir tous ceux qui habitaient les îles. Il savait maintenant qu’avec ces centaures le voyage du retour serait une promenade.

Il regarda le petit groupe, tous des centaures aux statures impressionnantes, lui qui se rengorgeait d’être une force de la nature se sentait aussi frêle qu’un pur sang. Si la mobilisation centaure allait prendre un temps particulièrement long, elle sera un puissant allié pour les humains. S’il arrive à ternir jusque là.

Les centaures marchent.