Ombrana Mage de bas niveau
Nombre de messages : 58 Localisation : l'ombre est ma maison Classe : roublard Expérience/Niveau : PNJ, roublarde de niveau moyen (4/5) Date d'inscription : 22/03/2008
Feuille de personnage Points de vie: (110/110) Points de Mana: (105/105) Alignement: Neutre
| Sujet: hop, hop et hop, ni vu ni connu Mer 21 Mai 2008 - 16:31 | |
| Bon. D'accord. Elle avait dit qu'elle ne chiperait plus rien pendant un petit bout de temps. Mais bon, elle n'avait vraiment pas assez d'argent. Elle savait que ce n'était pas bien, mais elle s'en fichait. Vraiment qui dans cette ville se souciait d'elle ? Elle gloussa, libre. Elle voulait simplement être libre. Pas de façon physique, mais sur un chemin plus spirituel. Mais spirituel à sa manière. Toujours est-il qu'elle marchait tranquillement et d'humeur plutôt bonne dans la rue. Elle trottinait sur les pavés irréguliers et se sentait à l'aise. La rue, elle y vivait constamment, elle n'avait pas eu de toit depuis des lustres. Elle était folle, ou plutôt inconsciente. Elle aimait le danger et surtout ses intérêts. Mais en même temps, naissait une envie de .. s'assagirent ? Voler restait une survie pour elle, pas une vie. Elle voulait gagner sa vie autrement. Elle repensa à son Ange. Cette femme qui avait trouvé dans la rue une gamine errante qui cherchait une réponse. ~*~ Qui était ce syphilis ? Si ce type avait osé embêter sa tata, ils allaient voir. Elle déambula à la recherche d’une réponse. Elle la trouva dans un quartier aisé. Une jeune femme habillée très chiquement s’arrêta devant la petite fille qui demandait à tout le monde qui était syphilis et pourquoi il avait pris sa tata ? Tout le monde passait sans répondre. Elle se souviendrait longtemps, ce visage soigné aux courbes arrondie, de ces yeux bleu doux et de ses paroles mielleuses qui lui expliquait que la syphilis était une maladie qui conduisait à la mort, une maladie sexuellement transmissible. Devant cette étrangère, l’enfant ne versa pas une larme. - Tiens, prends mon mouchoir.. - Nan, pas envie, alors ma tata est morte.. - Tu l’aimais beaucoup ta tante, on dirait. - C’tait comme une mère pour moi.. - Ta mère est morte ? pauvre chaton. - Ma mère c’est pas une mère, c’est une alcoolique qui m’a jamais aimée et qui passe son temps à se prostituer.. j’suis un accident de travail. La dame fut un instant déconcertée devant le regard dur de la gamine, mais elle avait quelque chose d’indéniablement perdu sans sa tata. - Tu veux venir avec moi ? - Nan, m’erci.Elle la laissa là, si elle avait choisit de la suivre cette riche personne, elle aurait pu apprendre, ne plus être illettrée, ne plus voler et avoir à manger, un toit confortable, des gens qui l’aimerais. Mais elle savait qu’il était trop tard, qu’elle ne faisait déjà plus partie de ce monde. Elle fit demi-tour et courut vers la femme et la prit dans ses bras, ce qui la surprit beaucoup. Elle laissa juste le parfum suave l’emplir et cacha sa tête dans les jupons soyeux. Elle lui demanda si elle était sûre de son choix une nouvelle fois. - Vous êtes un ange m’dame, moi j’suis juste une enfant perdue.. j’veux pas vous faire d’malheur. Mon monde est trop différent du vot’.. ça pourrait pas marcher.. pour moi le mal est déjà fait, j’appartiens à la racaille des bas quartiers.. J’me souviendrais d’un ange, vous fiez pas à ma tête de gentille fille. C’est ainsi qu’elle retourna dans les bas quartiers.~*~ Sans crier gare de longue larme roulèrent sur les joues de la femme. Si elle l'avait suivie, si elle avait su trouver le courage. Elle aurait eu une vraie vie.. Elle serra les poings, rageuse, elle se mit à courir dans la rue, télescopa plusieurs personnes. Ils ne virent là qu'une jeune femme en pleure qui fuyait. (17;7) Le dernier passant s'aperçut un peu tard que sa bourse venait de disparaître. Il n'y avait déjà plus personne, il n'y avait jamais eut personne. Ombrana s'arrêta lorsqu'elle ne pouvait plus courir, haletante et écumante elle se laissa choir dans un endroit à l'abri des regards comme en regorge les rues. Elle regarda les deux bourses qu'elle venait de prendre, un air un peu dégoûter et puis l'envie aussi. De savoir combien elle avait gagné de plus. Mieux valait jouer sur la prudence avec le Maître Roublard.
Avait-elle envie de puissance elle ? Quoiqu’elle fasse elle sentait ses chaînes se resserrer.[2 vol = salaire du 10 et 17 mai Je laisse le mj faire le tir de dés pour voir ce qu’elle a volé. ] | |
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