promenade innocente

Une fois sortie de chez le maître du Vol, elle sentait trop légère, il lui fallait de l’argent. Elle marcha dans les rues et gagna rapidement les quartiers plus aisés. Elle était à l’aise, elle se sentait enfin complète. Était-ce la découverte de la magie ? Ce sentiment si nouveau et cette étrange puissance rêvée. Cette façon de voir les choses et de les projeter, de façon à les faire tendre de façon subtile vers la réalité, parfois de la franchir. L’illusion est un outil du Vol. Elle se sentait encor impressionner par la maîtrise du maître. Elle était bien loin de son niveau. Elle allait devoir s’entraîner énormément pour avoir un niveau correcte qui lui permettre réellement de faire de bonne chose. Elle devait pouvoir compter sur cette compétence sans défaillir. La volonté était aussi extrêmement importante dans cette magie. Elle était déjà très décidée à mener à bien ses projets et la vie lui avait forgé un solide caractère mais elle devait se renforcer encore. Elle reperça à ces fameux maléfices appris. Elle avait une impression un peu grisante quoiqu’atténuée par la perte de ses précieuses pièces d’or. Elle refit le cours pour être sur de ne rien oublier.
Il était très important de projeter sa volonté pure et qu’elle surpasse celle de la cible. Il faut voir le maléfice et le projeter de façon très nette et complète. Le maître lui donna un exemple en le lançant sur.. elle. Elle en eut le souffle coupé et se sentit réellement blessée. C’était impressionnant comme cette impression l’avait écrasée alors que c’était un simple jeu de volonté soigneusement combiné avec de la magie. Elle avait sentit ses forces se dissipé et elle eut du mal retrouver son souffle. Elle se souvint du regard sadique et un peu fou du maître. Elle se frictionna vigoureusement les bras pour chasser ce souvenir qu’elle ne voulait pas garder. Elle se sentait encore oppressée par la douleur qui n’était pourtant que fictive. Si elle devait suivre, c’était une bonne idée. Le choc du sort s’il est réussit de gagner de précieuses secondes que tout voleur qui se respecte sait utiliser à bon escient.

Elle se souvint de sa joie –qui fut courte- d’avoir acquis ce premier maléfice. Un nouveau pas vers de nouvelles opportunités. Elle se souvint également de la pauvre souris qui agonisait dans le piège qui avait jaillit devant elle. Elle avait eu mal pour elle qui n’avait rien fait. Comme la racaille, on aime piétiner les faibles. On survit, on ne vit pas, on survit. Ainsi en a décidé le destin. Elle tapa dans un caillou et continua, pensive, son chemin. Là aussi c’était un exercice d’imagination et de volonté époustouflant. La différence dans les liens magiques tissés était que le piège basculait totalement dans la réalité. Après de nombreux effort elle avait commencé à comprendre le mécanisme de l’étrange magie roublarde.

Elle se souvint aussi de son immense soulagement qu’elle avait éprouvé en sortant de là. Comme une souris qui sort d’un piège insurmontable et cette odeur putride qui la prenait à la gorge. Elle ne savait pas comme elle avait fait pour ne pas craquer. Elle se félicita pour cette étonnante endurance et sa force.

Monde, tenez-vous bien, patientez un peu, et vous verrez une Ombrana changée, encore plus mystérieuse et capricieuse, une ombre.



Elle regarda les bourgeois qui marchaient dans la rue et elle se coula dans la foule. Elle allait entrer en action.
Ombrana se fit fine et esquiva les passants pressés avec agilité et des geste graçieux. En premier lieu repérer une cible. Elle les repérait souvent d’instinct et il le trompait rarement. Elle avisa au bout d’un instant sa proie. Un homme d’une quarantaine d’année, une bourse garnie qui pendait imprudemment à sa ceinture. Elle avança vers lui, la démarche assurée et se comporta exactement comme n’importe qu’elle passante sauf qu’elle dirigeait sa trajectoire inostensiblement vers la cible. Elle était extrêmement concentrée et pourtant son visage reflétait une étrange douceur innocente. Elle heurta de plein fouet l’homme. Et alors qu’ils trébuchaient ensemble sa main experte pris la bourse et elle changea en quelques que seconde de poche. l'act premier était fait, mais le plus dur venait. Duper la proie.

Oh ! Que je suis distraite ! Je suis impardonnable !

Elle minauda et prit une voix de minèvre. Elle lui tendit la main pour l’aider à ce relever et lui sourit timidement. Elle oscillait inostensiblement des hanches et lui fit des yeux de biches. Déjà l'jomme la dévisageait, elle le sentait mordre doucement à l'hammeçon que la belle lui offrait. Elle avait pour cela tous les atouts que la natures peu offrire et jouissait d'une plastique avantageuse.

Je suis vraiment navrée, vous vous êtes fait mal ?

Hum.. non.. je, je suis entier il me semble.

Il se mit à rire grassement, elle l’imita poliment de façon distinguée comme une dame l’aurais fait. Elle secoua ses cheveux roux et fixa légèrement mutine l’homme. Il épousseta distraitement ses vêtements. Déjà il l'horripilait et elle se retint de l'humilier comme un moins que rien. Visiblement, elle était au goùt de se mâle en manque. Elle renforça son air d'innocente jeune femme et continua de sourire niaisement.

Je peux peut-être vous inviter à boire quelque chose pour la peine, charmante dame ?

Il lui lança un sourire charmeur. Elle le traita de crétin, d’imbécile heureux mais lui offrit un sourire poli. Il ne fallait pas que cela dure plus longtemps. Elle devait finir l’acte du vol rapidement.

J’aurais vraiment apprécié mais je suis réellement pressée. Mon mari m'attend et il est très jaloux des imbéciles qui ose m'aprocher. Surtout s'il sont de mauvais goùt. Une autre fois peut-être.

Sans lui permettre de répondre elle disparut happée par la foule. Après un sourire dédaigneux. Elle savourait l'éclaire de surprise qu'elle apperçut avant de disparaître. L’homme resta un instant interdit puis reprit sa route sans se douter qu’un ange de félonie venait de lui prendre son salaire. Elle fulminait envers ce nigaud de première et le maudissait. Ah, les mâles.. Tous les mêmes et si stupides. Elle continua sa route. Prenant très rapidement de la distance, elle ne pensait pas que toutes ces précautions valaient la peine d'être prises mais elle préférait se montrer prudente. La vie lui avait appris à ne pas commettre d'imprudence.

Elle s’éloigna et regagna une rue plus calme. Elle détestait les hommes, quels êtres méprisables. Elle avait résister à l'envie de lui jeter un maléfice cinglant. Elle se permit enfin un délai et ouvrit la bourse pour savoir si elle avait assez pour ses achats.

voyons si ce crétin était un bon pigeon.


[hrp : j'attend le mjtage et je poste la suite]

[hrp : Merci les dés, merci ma bonne étoiles *smac smac*]


Ombrana satisfaite de sa rapine se dépêcha de gagner le quartier du commerce. Ça c’était de la chance. Pas possible d’avoir autant d’argent, elle jubilait. Et remercia chaleureusement sa chance. Elle avait perdu lors de sa fuite toutes ses armes et elle se sentait nue sans armes, voilà l'occasion de régler cela. Même s’il elle connaissait quelques maléfices utiles désormais, rien ne valait une bonne dague. Une belle dague, à la lame aiguisée. Ses yeux brillèrent à cette idée. Que de bonheur de retrouver un outil de travail chéris. De faire connaissance avec un nouvel allié cela l’excitait. Elle avança rapidement. Elle aperçut une milice. Il valait mieux qu’elle se tienne à l’écart et très discrète quelques temps. L’affaire du Balafré était encore chaude. Précaution, il fallait toujours faire très attention. Elle se glissa dans l’ombre furtivement et regarda passer la milice en rang serré et aux pas lourds. La gorge nouée elle attendit calfeutrée dans l’ombre, s’il y avait un mage parmi eux elle usa de son nouveau savoir de camouflage. Elle se concentra de toutes ses forces. Et se plaqua dans l’ombre. La milice se stoppa. Il y avait bien un mage semblait-il. Il avait un long bâton torsadé et ses yeux percèrent l’obscurité. Ombrana se camoufla encore mieux.

Cap’tain ? un problème.

La silhouette encapuchonnée balaya encore l’ombre une dernière fois, lentement. Elle comprit le nouveau genre de danger que représentait de développer ce don mais aussi la grande utiliser son camouflage qui permettait de dissimuler toute son énergie et son Aura qu’elle maîtrisait encore mal. La silhouette reprit sa route.

Rien. En avant marche !

La milice s’éloigna à pas lourd. Elle attendit de ne plus rien voir et ne plus rien entendre pendant un moment. Puis prudemment elle relâcha son camouflage qui s’estompa. Elle sortit de l’ombre après avoir vérifier une dernière fois qu’il n’y avait rien et reprit sa route. Elle soupira, elle était fatiguée par toute ses émotions. Elle pénétra dans le quartier des commerces et entra dans la forge. Elle ne voulait qu’une simple dague, cela lui suffirait. Elle entra et choisit un bon article. Elle jauge la qualité et en prit une. Elle s'approcha du comptoire de sa démarche souple. Elle paya la vendeuse. Dommage si ç'avait été un homme elle aurait peut-être pu espérer une réduction. Et ressortit, son article sous la main. Voilà, une arme, des maléfices.

Elle allait maintenant rester discrète quelque temps. Elle savait qu'elle ne devait pas se faire prendre et juste se faire oublier. Elle réfléchit, il sagissait de trouver un endroit tranquille. Elle regarda un instant autour d'elle. Elle fut attirée par la splendeur de l'Académie au loin. En voilà une cachette idéale pour attendre que les choses se calme. Il devait bien y avoir un endroit poussiéreux et désert dans cet endroit. Parfait ! Elle se mit en route.

Citation :

Dague
Lame plus longue que le poignard, la dague aussi utilisé par les roublards mais aussi par toute autre personne, souvent utilisée comme arme de secoure.
1D6+4 dégâts => 100 po
Niv=1 requis.

[en ordre avec notre forgeron^^]

Ah, je l'avais oublié celui là...

Elanor [pssst c'est Ombrana ..]

Qualité du RP (50)/ Combats(25)/ Idées, Originalité(50)/ Orthographe et syntaxe(75)

Total: 200xps

Qui a une corde? j'en aurait besoin au prochain rapport...

edit Anim : faut pas.. merci beaucoup