Attente d'une nouvelle rencontre

Sarius était assit devant une porte, il attendait devant la porte de la chambre d'Elanor. Il attendait le retour de la jeune clerc, il savait qu'elle n'était pas dans sa chambre.

Il était assit contre le mur à côté de la porte de la chambre. Altarith faisait les cent pas en tournant en rond devant Sarius. Quand soudain le loup lui dit:
"Dit, tu l'aime vraiment ?"

Depuis que Sarius lui avait décrit Elanor et qu'il lui avait dit se qu'il c'était passé entre eux depuis leur rencontre.
Le loup n'avait pas arrêté de poser dans question à Sarius, mais cette dernière question surprit Sarius, voila vraiment se qui différencier son ami des autres animaux, la simple connaissance du mot amour.

Sarius afficha un léger sourire au coin des lèvres et dit:

"Oui, je l'aime. Dés le premier jour où je l'ai vu j'ai ressentit un léger changement en moi. Elle m'a ouvert les porte de la lumière dans mon existence tellement noir."

Sarius était habillé simplement, il avait laissé son armure ses épées à l'armurerie. Mais il devrait bientôt commençait à faire ses bagage, il allait bientôt devoir partir en quête de réponse, à la recherche d'indice qui pourrais lui indiqué la position d'un des objets catalyseur de la magie soustractive.
Il était assit là à attendre pour prévenir Elanor de son départ, il ne pouvait partir sans la prévenir, si elle lui demandait de partir avec lui il ne refuserait pas mais jamais elle ne lui demanderais, elle devait finir ses études, et puis le voyage risquait d'être dangereux si il était comme le précédent que Sarius avait effectué dans le désert, le problème c'est qu'il allait repartir en direction des anciennes ruines qu'il avait jadis exploré, en espérant trouvé une indication sur lieu d'un des artéfacts tellement recherché, de plus il devait partir avant que le nécromancien ne découvre la supercherie.

Altarith avait arrêté de marchait et c'était allongé à côté de Sarius, ce dernier sorti son carnet et commença à écrire, l'existence de se carnet était la seul chose qu'il avait caché à toute les personnes qu'il connaissait ainsi que Elanor et Altarith, il ne voulait pas les mettre en danger.
Il commença à écrire:

"Un jour, j'ai découvert un livre parlant des différentes magies qui existaient il y a 400 ans, aujourd'hui se livre est en sécurité chez le peuple des Qushtis, je sais que je peu leur faire confiance pour la sécurité du livre.
Se livre dévoile des informations sur la magie soustractive, mais je ne dirais pas lequel au cas où se carnet finirait chez une personne malfaisante..."

Sarius arrêta d'écrire quand il entendit quelqu'un arriver, il rangea le carnet et resta assit en regardant qui arrivait.

..non sérieusement je trouve la déco très bien, oausi unpeu blanc peut-être.. nan les
colonnes là ça fait genre chic j'en impose. Et puis le sol marbré ou ne
sait quoi qui raisonne harmonieusement à chaque pas.. bon.. ça fait un
peu monotone.. mais au moins ce n'est pas tout moche comme la ville..
c’est vraiment la misère par ici.. et je ne te parle même pas de votre
boucherie faite devant vos portes.. aucune hygiène... et puis moi, les
choses trop grande j'aime pas.. ça perd toute leur finesse et cela ne
ressemblent plus a rien au final. Vui, je critique pas hein non non, je dis
juste que c'est d'un déplorable barbarisme. oh ! oh ! J’aperçois le
monsieur ! Ah le voilà voilà, que je suis toute émoustillée !

Les jacassements incessants de la voix fluette parvinrent à Sarius avant qu'il n'entende les pas souple et discret d'Elanor. Celle ci avança à pas mesurer et à la force tranquille. Tout son air dégageait un air placide qui lui imposait un charisme certain. Ces cheveux impeccablement coiffés ondulaient avec grâce au rythme dansant de ses pas. Sa bure accompagnait ses mouvements de façon ample et soyeuse. Elle remarqua la sorte de chien rouge, un peu étrange. Il avait un chien, elle ne le savait pas. Elle détourna son attention du canin et avant de laisser le temps à Jiji d'en placer une, elle intervint. Le jeune homme avait l'air parfaitement remis. C'était tant mieux et elle en éprouva une certaine fierté.

Sarius je te présente Jiji, ma nymphe. Un peu bavarde mais adorable.

Si si... je suis bien contente de te voir monsieur. Je t'imaginais
plus à l'image de ma jolie maîtresse. J'aime pas trop le noir
quoi. Je trouve cela lugubre.. d'ailleurs t'as un air sombre. Même que t'as
intérêt à être gentil avec ma maîtresse sinon gare à tes fesses beau
ténébreux.

Ouais, qu'un beau ténébreux.. bon, bon alors on t'écoute, paraît que tu
dois dire quelque chose à ma gentille maîtresse ?

Jiji volta autour du jeune homme un instant. Zonzonant de droite à gauche et émettant de légers couinement. Elle le détaillait l'analysait de la tête au pied. Il était évidemment qu’elle ne le laisserait qu’une fois sa curiosité rassasiée. Elanor leva les yeux au ciel et adressa un regard désolé à Sarius. Sans pour autant s'approcher de lui. Elle se tenait droite à quelques pas. Elle attendait visiblement la réponse à sa question. Son attitude était pourtant calme et douce. Elle n'arrivait pas à en vouloir au jeune homme.

Advienne que pourra, la Déesse choisira.

Sarius vit Elanor arrivait et une petite créature volait autour d'elle.

Il se leva précipitamment. Elanor lui présenta Jiji une nymphe, il allait lui présenter Altarith mais la petite créature qui semblais ne pas arrêter de parler, elle commença à lui posait un interrogatoire et à le critiquer.

Il avait envi de répondre quelque chose de blessant envers la petite nymphe mais se ressaisit, il espérait que Altarith ferait de même.

Jiji continua son interrogatoire:

"...paraît que tu
Dois dire quelque chose à ma gentille maîtresse ? "

Enfin elle s'arrêta de parler pour lui laissai le temps de répondre.
Il émit un temps d'hésitation, il ne savait pas si il pouvait étaler ses sentiments devant la nymphe, puis il dit en regardant Elanor:

"Et bien oui, j'aurais voulut te parler."

Il émit encore un autre moment d'hésitation, il ne savait pas comment amorcer la chose.

"Je manque à tout mes principes, je te présente Altarith."

Il désigna le loup, ce dernier salua de la tête.

Puis Sarius continua:

"Je devais t'annoncer que nous allions bientôt devoir partir pour une durer indéterminée, mais nuos devrions revenir sous peu, se voyage ne devrais pas prendre plus de quelque semaines."

Il s'arrêta là, en espérant qu'elle ne décide pas de la suivre, mais il devait aussi la mettre à l'abri du nécromant, il hésitait à lui demander de venir avec lui.

La petite nymphe allait sans doute dire quelque chose mais Altarith, par un regard sévère lui dit de se taire et de laisser répondre sa maîtresse.

Sujet: Re: Attente d'une nouvelle rencontre Sam 1 Mar 2008 - 17:38

Partir ? Comment ça partir ? Qui cela nous ? Si tu comptais sur moi, j'espère que tu ne comptais pas prendre de décisions à ma place. Je suis navrée, mais j'ai beaucoup de travail...

Dépitée Elanor regarda le jeune homme. Que voulait-il ? que faisait-il d'elle ? Elle passa distraitement une main dans ses cheveux qu'elle laissa glisser entre ses doigts. Jiji commençait à s'agiter visiblement mal à l'aise sous le regard courroucé et dur du loup. Peu rassurée sur ses intentions, qui sait, un loup ça aime peut-être la chair de nymphe ? Apeurée à cette idée, elle fila se poser sur l'épaule d'Elanor et toisa le loup d'un regard hautain. Elanor avait noté le malaise du jeune semi-elfe. Elle le fixa un instant. Ses yeux gris prenaient une teinte ombragée. Finalement elle se sentait à nouveau seule. Elle se sentait inutile.
De un, je ne connais pas les raisons et le but de cet hypothétique voyage, de deux j'ai de nombreuse chose en cours ici et je ne peux laisser mes fonctions en plan sur un coup de tête.. Explique-moi donc ce qu'est ce voyage en détail et je pourrais prendre une décision.
Fonctions.. Comment se leurrer soi-même en une leçon. Des guérisseurs, il y en avait des tonnes, en tout cas bien assez. Quelle lubie de se croire utile et indispensable. Tout cela n’était que des illusions, construites pour se protéger.

Ensuite, il y a autre chose, n'est-ce pas. Ne me cache rien..

Ces histoire de magies soustractives, Sarius n’était pas clair, pas constant, craignait-il de lui dire quelque chose ? Arrivait-il à comprendre réellement sa souffrance ? Elle serra les poings. Elle avait réussit à maintenir son équilibre au prix de grand effort. Arrivait-il à comprendre que son don lui coûtait énormément ? Finalement qu’elle détestait soigner les gens, elle les haïssait pour la douleur qu’elle était obligée de partager avec eux. Qu’elle aurait préféré être mage lame et suivre les pas de sa mère. De ne pas voir se don qui lui permettait de sentir de façon hyper sensible les douleurs des autres.
Jiji souriait niaisement perchée sur son épaule. Elle n'avait pas vraiment conscience que sa présence modifiait le contexte de leur relation. Comment gérer la présence de ces familiers qui sont étroitement lié avec leur maître dans une relation intime ? D'autre part, Elanor avait l'intention de former Jiji et pas à la légère. Elle avait également des choses à apprendre elle-même. Elle ne comprenait pas Sarius, ses phrases maladroites, ses intentions étranges. Que voulait-il ? Elanor commençait à avoir peur, peur de cet homme. Peur d’elle surtout. Elle se contenait de son mieux et évitait de regarder le loup. Elle détestait les loups, ils lui inspiraient une peur profonde. Elle se tint coite et continua de l'ignorer bien qu'elle commençait à transpirer sous l'effet de l'effort de volonté. Elle remercia Jiji de son silence, elle comprenait visiblement la situation. Surtout la nymphe sentait les courants qui tournoyaient de façon désordonnée en elle. La Nymphe s'envola même et alla volter un peu plus hauts dans les voûtes. Elle n’aimait pas la façon dont évoluaient les choses. Elle avait espéré que la rencontre avec cet homme arrangerait tout mais cela ne semblait pas être le cas.
Lorsque l’on atteint un niveau supérieur de magie, l’équilibre devient encore plus dur à maîtriser. Elle savait et voyait que sa maîtresse, en proie à de complexe sentiment commençait à perdre pied de façon dangereuse. Elle savait que cela pouvait lui arriver à elle, sa maîtresse. Il fallait qu’elle tienne bon, qu’elle tienne bon. Qu’elle ne laisse pas le désordre s’emparer de ses flux.

*

Elanor ! calme-toi et écoute. Je t’ai promis de t’apprendre la magie nous sommes bien d’accord.

Oui papa !

L’homme sourit un instant attendrit devant le visage angélique de sa fille, il reprit.

La magie est une force que nous donne la Déesse, un outil magnifique pour faire le bien et la servir avec honneur. Elle va t’ouvrir d’immense perspective. Ta mère l’utilise pour se battre, moi je sais l’utiliser pour soigner. Toi, tu es comme moi, tu a un don de prédilection. En générale, les personnes nous appelle des clercs car nous sommes verser de la magie pur, du soin et de l’érudisme. Notre pouvoir est un don de la Déesse chacun l’appréhende à sa manière. Outre la puissance de notre Déesse nous devons nous appuyer sur notre savoir et notre intelligence. Mais attention ! Il y a des risques, notre magie est liée à la Vie. L’Équilibre est LA chose la plus importante sinon même la meilleure des choses peut devenir pernicieuse.

Pernicieuse ?

Oui. Dangereuse et vile. Il exista un danger : Erb’mos la maladie intérieure.

Aha ? rbrom ?

Erb’mos le chao de l’âme. Cela arrive quand le désordre s’installe. Mais surtout quand tu utilise trop de ta magie. En prenant trop de force, tu crée un déséquilibre et ? … et ?

Le déséquilibre c’est le pas équilibre et ça devient pe pe dangereux et pas bôôôô..

Oui, bien. Il faut éviter à tout pris ce déséquilibre qui s’il présente un bon contexte de désordre et de déséquilibre dans ton esprit, tu perdras ta force et ta volonté. Tu te sentiras partir vers le néant, tu perdra le sens du bon et le contrôle de toi-même. Mais rassure toi, tant qu’il y a des personnes que tu aimes et que tu es bien dans ta tête, tu ne risque rien.

*

La nymphe plongea vers Elanor et se stabilisa à la hauteur de son visage, visiblement effrayée.

Maîtresse ! Courage ! Ne laisse pas Erb’mos te gagner ! Petite maîtresse !

La créature s’agitait en couinant. Elanor était parcourue de tremblement, elle gardait la tête résolument baissée. Le malaise qui la tourmentait commençait à lui arracher gramme par gramme sa lucidité. Les paroles de la nymphe lui parvinrent dans un brouillard diffus. Dans un dernier effort elle releva la tête, son visage affichait un masque placide et ses lèvres affichaient une ombre de sourire.

Erb’mos le chao de l’âme

Erb’mos le chao de l’âme

Bon voyage Sarius, à plus tard. Cela me permettra de réfléchir tranquillement, je ne dois pas rester trop longtemps, je vais être en retard on m’attend. Que la Déesse veille sur tes pas. Pense à moi !

Elanor pivota et s’enfui en courant. Jiji vola à sa suite. Pourquoi sa maîtresse éloignait l’homme au lieu de lui demander de l’aide ? La réponse s’imposa. Elle le protégeait simplement. Pour Jiji, la question était plutôt de savoir combien de temps résisterait-elle. En tout cas, elle était spécialement rapide. La peur au ventre Elanor fuyait aussi vite qu’elle le pouvait. Elle s’engouffrait dans les couloirs, passait à travers salle et débarras, elle connaissait par cœur les couloirs de l’Académie. Sarius ne pourrait pas la suivre. Pas une fois elle ne trébucha, elle rasait les murs avec précision. Jiji la suppliait de se stopper mais elle continuait. Elle sentait les effluves de son aura devenir électrique et malsaine. Jiji s’en voulu. Elle avait peut-être gêné l’homme ? En tout cas elle maugréa contre lui et sa petite taille. Elle tentait d’apporter tout ce qu’elle pouvait à sa maîtresse mais elle espérait qu’elle se stopperait de courir.

Maîtresse fuir ainsi ne résoudra rien ! Maîîîîtresse !

Jiji fut éclaboussée par une goutte, instinctivement elle leva les yeux ciel, non, pas de pluie dans un bâtiment. Elle en conclut qu’elle avait heurté une larme de sa maîtresse. Jiji craignait le pire. Au fond d’elle et par le lien qu’elle avait avec sa maîtresse, elle sentait ce chao qui s’immisçait en elle.

Sujet: Re: Attente d'une nouvelle rencontre Sam 1 Mar 2008 - 18:04

Sarius avait dut mal s'exprimer, en disant nous il voulait parler de lui et Altarith, il ne se serait pas permit de prendre des initiatives à la place de Elanor.

Il semblait réfléchir, et quand il allait dire quelque chose, Elanor partit en courant.

Déjà il ne la voyait plus, la nymphe lui volait après.

Sarius se laissa tomber sur le sol.

Pourquoi, pourquoi avait-il était si bête.
Son voyage était urgent, il devait partir.

Il sorti son bloc note, déchira une page vierge et écrivit dessus:

"Je suis désolé Elanor, je ne voulais pas te faire de mal. Tu comprendras peut être à mon retour que je devais partir. Si je reviens les mains vides je serais parti pour rien.
Mon voyage est au sujet de se que je t'ai parlé.
Je dois partir, c'est urgent, je te promets que je te dirai tout quand je reviendrais."

Il glissa la feuille sous la porte de la chambre d’Elanor.

Il parti.

» Attente et lecture.