Une rencontre...[finit]

- Veux-tu que je te raconte une histoire ? La grande Déesse Créatrice aimait profondément chaque être en son sein. Elle leur a donné la vie et prédéfinit leur existence mais pourtant, c’est eux qui feront de leur vie un chemin de Lumière ou de Ténèbres. Fidèlement tu La suivras dans la Lumière tu resteras, si tu oublie Ses Enseignements vers les Ténèbres tu tomberas. Il existe malheureusement des entités nées des Ténèbres, la Déesse les a combattus et a permis à la Vie de vivre sur l’équilibre de ce combat. Et afin, de défendre Ses enfants, elle chargea des âmes pures de protéger et guider ses pairs. On les appelait les Protecteurs. On pouvait clairement voir leurs trois signes sur leurs visages, au fond de leurs yeux brillait intelligence, sagesse et droiture. Ils représentent la Voix de la Déesse sur terre et font de leur mieux pour protéger la vie. Pourtant leur tâche était si dure et si complexe qu’Elle décida dans sa grandeur de leur offrire un précieux allier. C’est ainsi que de ses larmes de douleur face à la non-vie naquit les Nymphes-Célestes.

- Et ça ressemble à quoi ces nymphes ?

- Et bien, ça ressemble à une adorable petite fille que j’ai sous la main ou plus plutôt sur les genoux…

- Papa…

- Bon, d’accord. D’après ce que l’on m’a dit. Ce sont de petit être haut d’une trentaine de centimètre qui peuvent être étonnement agile. Ils sont des tireurs à l’arc doué et leurs larmes ont des propriétés soignantes étonnantes. Ont dit qu’une larme sincère de Nymphe peu guérire n’importe qu’elle blessure. Mais pour cela, il faut que l’âme de sa protectrice soit pourvue d’un chagrin pur et sincère. Alors elle sauvera l’être aimé. Une Nymphe sait ce qu’il faut faire, une Nymphe possède de petite aile et vole comme les libellules. Plus elles deviennent expérimentée, plus elles sont douées. Et ont dit que si leur maître, le protecteur sait être sur la bonne Voie, plus elles seront en lien avec lui et on m’a dit qu’elles apprenaient les sorts que le Protecteur connaît dans certain cas. Les deux êtres sont liés et c’est un compagnon de grande valeur que la Déesse leur offrit.

- Alors ze veux une Nymphe !

- Ah, ma fille, il faut la mériter. Il faut d’abord que tu apprennes Ses leçons et que tu les respecte. Tu devras donc garder ton âme pure et si après l’avoir servit sans faillire tu verras les signes naîtrent sur ta peau tu sauras s’il s’agit des Trois Unités c’est que tu es une Protectrice. Une fois cela produit, tu devras faire ton devoir et si tu accomplis un acte digne de foi, tu verras un jour apparaître une boule de lumière qui descendra lentement vers toi. Tu tendras les mains et la recueilleras entres tes doigts. Là elle se lèvera et te saluera selon la coutume. Elle s’inclinera et viendra se percher sur ton épaule. Tu auras trouvé ton ultime amie, celle sur qui tu pourras compter pour te guider sur la Voie de la Lumière. Ce sera un être farouche et fier, tu devras en prendre bien soin !

- Oh oui ! Et c’est quand les signes ?

- Tu devras d’abord devenir une femme…

- Et pour devenir une femme, rien ne vaut un peu d’exercice !

- Ma chérie, toujours prompte à interrompre une leçon..

- Après avoir épuiser son esprit, je vais rééquilibrer cela avec un bon entraînement !

- Si je m’entraîne, j’aurais une Nymphe ?

- File crapule !

Assise sur un rocher au milieu du sous bois, Elanor était prise dans ses pensées. Quelques choses n’allaient pas. La semi-elfe savait qu’elle avait progressé, elle avait senti qu’elle percevait encore mieux les ondes et qu’elle pouvait intervenir de façon plus subtile et plus précise. Elle avait atteint un palier et elle n’allait pas s’arrêter. Et puis il y avait cette histoire naissante avec Sarius qui ne semblait pas simple. En même temps quelque chose la poussait dans ces bras et il y avait quelque chose qui la titillait. Avait-elle peur ? Ou y avait-il quelque chose ? Était-ce un message de la Déesse ? Dans tous les cas, elle attendait quelque chose du jeune homme. Quelque chose, elle en aurait pleuré de frustration, elle ne comprenait plus rien. Il n’y avait jamais autant de lumière et elle n’avait jamais autant rien distingué quoi que ce soit. Elle soupira à s’en fendre l’âme. Le soir tombait.. Elle ferait bien de rentrer. Ses yeux se perdirent dans la voûte céleste entre les feuilles. Elle se laissa emporter dans ses souvenirs, elle savait qu’elle devait arrêter de se plonger dans le passer. Il fallait regarder l’avenir. Mais l’homme est aveugle. Seule la Déesse le sait.

Un sentiment assez vif la fit sursauter. Cela venait de son cœur, cela vibrait dans ses oreilles. Le sang afflua et elle sentit un vent de panique fasse à cette sensation étrange. Elle releva le ciel, tout était normal, excepté, quelque chose qui bougeait.. Elanor tendit les mains au-dessus de sa tête.

Une rencontre...[finit] Copiedecopiedecopiedespmc3

..Doucement, un pétillement, un frôlement, un peu de chaleur, une sensation de légèreté, une sensation douce..

Craintivement, elle rabaissa ses bras, entre ses doigts, il y avait quelque chose de brillant de palpitant. Elle regarda avec un étonnement croissant et une certaine appréhension ce qu’elle tenait. Une petite femme miniature d’une trentaine de centimètre à la taille gracieuse. Elle avait dans le dos de jolies ailes translucides et était habillée sobrement. Elle avait de longues oreilles et une chevelure rousse feu. Elle portait un petit bonnet et avait des iris vert pomme pétillant qui dansait au milieu de ses grands yeux. Elle avait un arc et un carquois bien rempli, ainsi qu’une dague. Il se passa un moment, où immobile les deux êtres se dévisageaient. Le visage à la fois surpris et éclairé d’une certaine joie. Une rencontre peu anodine, une destinée...

Une nymphe..

Parvint enfin à articuler Elanor, la gorge sèche et nouée. Elle ne réalisait pas encore.

Jiji pour te servir maîtresse. J’ai sentit quelque chose d’irrésistiblement attirant par ici et je me suis laissée guider par ton aura !

Elle effectua une pirouette dynamique et vint se poser sur son épaule, elle virevolta un instant autour d’Elanor. Celle-ci tendait l’oreille pour entendre la petite voix fluette.

Je suis bien contente ! Je suis bien contente ! Tu es bien jolie, bien fraîche ! J’ai une bonne maîtresse.

Elle continua un instant ses jeux et revint se poser sur sa main. Elanor commençait à reprendre pied. Commence à comprendre ce qu'il lui arrivait. A elle, et pas à une autre. Rien qu'à elle. Elle n’avait qu’une envie. Crier sa joie, hurler.

C’est ce qu’elle fit.

Et les rire cristallin de Jiji j’accompagnèrent à l’unisson.

HRP: juste pour dire que le famillier est approuvé

[hpr : merci, note : je n'aurais jamais commencé ce rp sans l'accord en amont des mjs par messagerie privée]

Elles avaient beaucoup parlé. Jiji voulait absolument tout savoir de sa petite maîtresse comme elle l'appelait. Elanor se sentait à l'aise avec elle. Elle lui confia tout, entièrement, sans pudeur, ses moindres doutes. Elanor ne savait pas que l'on pouvait avoir tant confiance. Elanor mesurait sa chance, quand même, en peu de temps elle avait vu naître ses signes. Un cauchemar épouvantable, effrayant.. et pourtant au réveil, ils étaient là, sur sa peau pâle, devant la glace. Ce cauchemar, voulait-il dire quelque chose ? Elle n'y avait pas pensé tant l'émotion et la joie avaient été forte. Elle était restée à relire et relire les runes. Pas d'erreur possible. Elle était une Protectrice ! Elle l'avait choisie comme protectrice.

Cela était quelque chose d'extrêmement représentatif. La Grande Déesse en personne s'était baissée sur sa destinée et y avait offert un souffle de magie. Ce n'était pas pour rien qu'Elanor si jeune arrivais à maîtriser si vite la magie. Elle avait tant progressé, elle se souvenait de ses débuts, où elle voulait absolument faire ses preuves. Elle avait convaincu la guérisseuse et puis le maître clerc la regardait et la suivait. Elle le sentait. Elle devenait quelqu'un, quelqu'un d'important. Non, elle ne devenait pas présomptueuse, mais elle tirait une certaine fierté de ce qu'elle faisait.

Il y avait une seule ombre au tableau : Sarius. Un bonheur au goût amer.. Trop amer. Avait-il seulement un avenir ? Comment pouvait-elle y croire ? Quelque chose la gênait dans son attitude. Elle reprit lentement le chemin de la vile.

Autre détail : une nymphe n'est pas muette.. Elanor désespérait, elle était tombée sur l'être le plus bavard du monde. Elle n'arrêtait pas un instant de parler. Sa frimousse malicieuse s'amusait riait de tout. Elle était profondément curieuse de rencontrer Sarius. Elanor appréhendait cette rencontre comme si elle avait à la présenter à sa mère, même si c'était un peu moins fort. Cela l’angoissait, véritablement, ce sentiment flottant.

Mitigée

Sarius

Elle attendait..

La Déesse enseigne la patience..

Sarius

Vers où marche-tu ?

Où vas-tu ? M’y entraîneras-tu ?

Sarius, dis, tu m’aime ?

Sarius.. Je t’attends.

Elanor se dirigeait d'un pas souple entre les branchages. L'expérience lui avait donné une meilleure prestance et elle avait appris à moduler sa voix de meilleure façon. Elanor avait compris qu’elle avait un certain charme et commençait à apprendre à en jouer. Le maître mage n’avait pas pu résister à ses supplications et lui avait très généreusement, loué soit-il, fait un rabais sur des sorts dont le montant commençait à donner des vertiges à la jeune femme. C’est un fait, elle comptait ses sous. Elle n’était pas avare mais Elanor avait une certaine hantise de la pauvreté. Elle savait ce que c’était. Elle s’était hissée péniblement sur les marches de l’Académie. Elle avait travaillé sans relâche. Et que personne ose lui dire qu’être apprentie guérisseuse c’est de la rigolade. Bon, il faut dire que sa maîtresse commençait à la prendre en amitié. Il faut dire qu’elle savait y faire. Qui se méfie d’une jeunette aux allures angéliques ? Un caractère empathique et généreux bien qu’un peu réservée, travailleuse.. Une apprentie rêvée, Elanor hésitait encore. Mais elle commençait à aimer vraiment ce métier qui à la base devait juste lui permettre de gagner de quoi payer ses études. Devenir une grande guérisseuse reconnue plutôt qu’une maître ? De toute manière en se distinguant là, elle illustrait ses compétences de clercs. C’était tout à son intérêt.
Et puis sa magie aussi, elle avait remarqué ce changement imperceptible. Elle commençait à dégager une aura plus puissante et un charisme certain. Elle changeait et la magie évoluait autour d’elle. Elle l’a percevait mieux, beaucoup mieux et devenait sans cesse plus puissante.

Ainsi donc, elle quitta la forêt. Jiji voletait autour d'elle en parlant sans arrêt. Jamais elle n’aurait imaginé qu’un être aussi petit puisse avoir autant de capacité pulmonaire. Incroyable..

Je suis positivement ravie de ma promenade. On va où
là ? moi, c'est pas que je m'ennuie hein, mais j'ai jamais vu la ville !
C'est grand ! ça je le sais une ville c'est grand et pas forcément joli. Une
forêt c'est plus joli. Question de goût la Déesse fait mieux que les
hommes. Oui parce que la plus part sont des crétins demeurés et ..
Je dis la plus part parce que toi t’es super intelligente ! Vrai ! Je lis
ça dans tes yeux ! D’ailleurs ils sont très jolis tes yeux.. J’aime beaucoup les
nuance suivant la lumière. Tu compte faire quoi ? C’est nuit bientôt ?
On se dépêche ? Moi je veux bien pas avoir peur, mais je préfère la
prudence.. Quoi on sait jamais hein ? il traîne des drôles de trucs. Et en
plus la guerre ça laisse plein de cadavres puants ! pouah ! Ça m’écœure
les narines, berk, berk.. Ah ouais trop fort ! Comment t’as fait pour
éclairer cette branche ! Trop balèze ! On voit trop bien ! Quoique moi je
suis pratiquement nyctalope donc.. mais tu es très douée dis donc ! Moi,
je sais tirer à l’arc ! Je te défendrais et tu pourras les balayer d’une
méga giga boule de feu ! WAAAAAAAA
Hein ? Tu lance pas de boule de feu ? bah, pas chouette ça… une clerc,
c’est quoi une clerc ? ça fait de la lumière sa soigne et ça suit un
enseignement divin ! vui vui… c’est d’accord. Moi, je connais pas les
humains, chez les Nymphes c’est simple. Mais moi, je dois pas t’en
parler, motus ! ziiip, j’en parlerais pas. Môman me gronderais, et j’aiiiime
pas qu’elle me gronde. Ouais, quoi ma mère elle est trop balèze.. en
magie j’entends.. moi je suis pas très forte en magie-truc.. moi je tire à
l’arc. Il paraît que je suis douée ! Il suffit que je m’entraîne, hein ? Toi
aussi tu disais que tu étais nulle et que tu as beaucoup travaillé et que
bah moi je vais faire comme ça. Promis, je vais me mettre à me
travailler. Tu me garde avec toi hein ? hihihi… ma maîtresse elle m’aime
bien ! ma maîtresse elle est trop gentille… et tu sais quoi, que ma
môman elle me disait que..

Et la politesse ? n’en parlons pas. Elanor se demandait qu’elle était la raison du choix de la Déesse et quels devoirs elle avait envers cet être. C’est bien joli une Nymphe, mais ça fait quoi ? Jiji, lui avait ri au nez quand elle lui avait parlé de cette histoire de larmes sacrée. Des légendes, rien que des légendes… Outre cela, elle lui avait dit qu’elle était une archère mais que comme elle, elle devait progresser. En gros, elle était tout aussi débutante sans doute maladroite.. Elle qui pensait qu’elle avait beaucoup de chose a apprendre d’elle et surtout avoir un soutien puissant. Ah, voilà une bonne leçon de la Déesse.

Elanor opinait de temps à autre. Elle avait appris à entendre d’une oreille. Première chose qu’elle essayerait de lui apprendre le verbe : se taire.

FINI

Qualité du RP (200)/ Idées, Originalité(125)/ Orthographe et syntaxe(75)
Total: 400xps

je verrais plutôt sa
Alors Oromis?

EDIT Roromis: OK, je confirme.