Nuage de Poussière

Elanor travaillait dans sa chambre, il était très tard, trop ? sans doute. Il y eut un bruit sourd dehors. La plume continua son trajet sur la page, la fine écriture calligraphiée coulait doucement et régulièrement. Après un instant, elle posa délicatement la plume, reboucha son flacon d’encre et pris la feuille entre ses mains. Elle relut le texte.

Tuberculose

La tuberculose est une maladie infectieuse transmissible et contagieuse provoquée par une mycobactérie du complexe tuberculosis correspondant à différents germe et principalement Mycobacterium tubrculosis.
La tuberculose pulmonaire (phtisie) est de loin la plus fréquente et la plus répandue, mais il existe des atteintes osseuses (mal de Pott, tumeur blanche du genou...), rénales, intestinales, génitales, méningées, cutanées (tuberculomes), etc.

La tuberculose pulmonaire se manifeste le plus souvent par une toux prolongée, des expectorations (crachats) hémoptysiques (contenant du sang), une douleur thoracique et dans les cas graves par des difficultés respiratoires. Ces symptômes sont généralement accompagnés par une baisse de l’état général, une perte de poids, une fièvre modérée et des sudations nocturnes.
D’autres localisations de l’infection sont possibles. Elle peut toucher les ganglions, les os, les articulations, les reins, les voies urinaires, les organes génitaux et les diverses enveloppes qui entourent les organes (poumon, méninges, cœur, abdomen). Suivant l’organe touché, les symptômes pourront varier.
Une atteinte d’une vertèbre et de son disque conduira par exemple à des douleurs et à une déformation de la colonne vertébrale, cette forme de la maladie est appelée maladie de Pott.
Une atteinte d’un ou plusieurs ganglions (le cou étant la localisation la plus fréquente) donnera lieu à une augmentation de leur taille, indolore et non inflammatoire. A un stade plus tardif, des fistules (communication avec l’extérieur) pourront se créer et donner lieu à une suppuration.
La tuberculose peut également se disséminer dans tout l’organisme, on parle alors de tuberculose miliaire.

Tuberculose ganglionnaire
 Ganglion lymphatique Organe ovalaire entouré par une capsule fibreuse sous laquelle on identifie le sinus lymphatique sous capsulaire. Deux zones distinctes sont présentes :
 la corticale où se différencient les follicules lymphoïdes,
 la médullaire, peu visible ici, renfermant le réseau vasculaire.
 Lésion Sur le plan de coupe, ce ganglion renferme de multiples lésions nodulaires correspondant aux follicules tuberculeux.Au sein d'un même ganglion, plusieurs lésions tuberculeuses peuvent s'observer :
 Lésion folliculaire : foyer arrondi formé de cellules géantes et de cellules épithélioïdes, entouré d'une couronne de lymphocytes. Les cellules géantes sont des cellules plurinucléées, au cytoplasme abondant faiblement éosinophile. Les cellules épithélioïdes sont des cellules allongées, aux limites cytoplasmiques mal visibles et au noyau allongé en semelle de chaussure.
 Lésion caséofibreuse : nécrose centrale éosinophile anhiste : nécrose caséeuse cernée par une coque fibreuse.
 Lésion caséofolliculaire : foyer centré par une plage de nécrose caséeuse, entourée par des cellules épithélioïdes, des cellules géantes et une couronne de lymphocytes. La présence de bacilles de Koch peut être révélée sur la coloration de Ziehl Neelsen
 Dignostic Tuberculose ganglionnaire.

Infection et transmission
La tuberculose est une maladie contagieuse. Elle est transmise par voie aérienne, par exposition aux germes présents dans la salive et les expectorations pulmonaires (crachats) des personnes infectées. Lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue, de minuscules gouttelettes contenant les germes sont projetées dans l'air et peuvent être inhalées par toute personne se trouvant à proximité. Après avoir été inhalés par le nez et la bouche, les germes atteignent la trachée et les conduits aériens (bronches) qui pénètrent dans les poumons. À partir des poumons, qui constituent le foyer initial, les germes peuvent être disséminés par la circulation sanguine vers d'autres régions de l'organisme. Dans les semaines qui suivent l'infection, le système immunitaire, qui est le mécanisme de défense de l'organisme humain contre l'infection, réagit à la présence des germes et empêche généralement leur multiplication et leur dissémination. Toutes les personnes infectées ne développeront pas la maladie. En fait, environ 90 % des personnes infectées le demeurent pendant toute leur vie sans présenter de symptômes.
Une personne qui a été infectée mais n'est pas atteinte de la maladie ne peut pas infecter son entourage, car le germe n'est pas présent dans ses expectorations ou sa salive.
Environ 5 % des personnes infectées développeront la maladie. Ces personnes peuvent transmettre la tuberculose, car des germes sont présents dans leurs expectorations ou leur salive.En l’absence de traitement, une personne atteinte de tuberculose évolutive peut infecter en moyenne 10 à 15 autres personnes en l’espace d’une année. Cependant, les sujets infectés ne font pas nécessairement une tuberculose. Le système immunitaire oppose un « rempart » au bacille tuberculeux qui, protégé par une épaisse couche cireuse, peut rester quiescent pendant des années. Les sujets infectés dont le système immunitaire est affaibli sont plus susceptibles de développer la maladie.

La tuberculose est transmise par voie aérienne, par exposition aux germes présents dans la salive et les expectorations pulmonaires (crachats) des personnes infectées. Lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue, de minuscules gouttelettes contenant les germes sont projetées dans l'air et peuvent être inhalées par toute personne se trouvant à proximité. Après avoir été inhalés par le nez et la bouche, les germes atteignent la trachée et les conduits aériens (bronches) qui pénètrent dans les poumons. À partir des poumons, qui constituent le foyer initial, les germes peuvent être disséminés par la circulation sanguine vers d'autres régions de l'organisme. Dans les semaines qui suivent l'infection, le système immunitaire, qui est le mécanisme de défense de l'organisme humain contre l'infection, réagit à la présence des germes et empêche généralement leur multiplication et leur dissémination. Toutes les personnes infectées ne développeront pas la maladie. En fait, environ 90 % des personnes infectées le demeurent pendant toute leur vie sans présenter de symptômes.
Une personne qui a été infectée mais n'est pas atteinte de la maladie ne peut pas infecter son entourage, car le germe n'est pas présent dans ses expectorations ou sa salive.
Environ 5 % des personnes infectées développeront la maladie. Ces personnes peuvent transmettre la tuberculose, car des germes sont présents dans leurs expectorations ou leur salive.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tuberculose
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs104/fr/
http://www.msf.ch/Tuberculose.147.0.html

Satisfaite du résultat, elle rangea soigneusement sa feuille. Elle ragea le tout dans sa petite armoire de bois de pin. Elle changea de bure et mis celle la dans le bac à linge salle, elle devra passer à la laverie sans tarder. Elle se coiffa. Ses longs cheveux blonds, presque blanc suivant la lumière. Elle se regarda un instant, ses grands yeux gris, son nez et son menton volontaire. Elle redressa sa bure et fit une révérence, jouant avec son reflet.

Chaque jour, au contacte de la guérisseuse elle gagnait en expérience. Elanor avait un caractère très autonome et autodidacte. Il lui suffisait de regarder pour comprendre généralement. Enfin, pour les soins, parce que le reste, elle était… loin, mais loin d’avoir de la facilité. Cela serait même le contraire.

Elle pria longuement la Déesse, puis tomba sur un livre qu’elle se mit à feuilleter dans son fauteuil d’osier tressé.

Il n’y avait que le bruit lent et régulier des pages qui tourne qui se faisait entendre. Puis, Elanor entendit encore ce chuintement, auquel elle n’avait pas fait attention avant. Tout d’un coup, les bougies se soufflèrent d’un coup. Et Elanor cru voir une ombre passer sous la raie de la petite porte. Un reniflement… Elanor resta figée… un chie errant ? ici ? le drôle de bruit recommença et décru progressivement. Elanor osa respirer. Elle ferma doucement son livre et le posa sur son lit. Elle se leva. Le fauteuil d’osier grinça, elle se figea. Rien, plus un bruit. Elle alla près de la porte et écouta. Toujours, rien. Elle s’étira, essayant de faire baisser ses pulsations. Elle pria la Déesse et elle sentit le calme affluer. Elle ouvrit la porte, doucement, l’appréhension revint un peu, mais les couloirs était vide. Il faisait très sombre, la plus part des torches étaient éteintes. Un nouveau frissions parcouru la clerc. Elle attrapa une chandelle, puis la reposa, elle plaça sa main sur sa bure et lança un sort(jet 20). La lumière imbiba le tissu, offrant une lumière diffuse. Elanor était en tel accord qu’elle sentait qu’elle pouvait par une infime impulsion augmenter ou diminuer la lumière. Rassurée, elle avança, la Déesse était avec elle. Les peurs de la jeune semi-elfe devinrent un vague souvenir et elle commença à marcher tranquillement dans les couloirs froids et silencieux.

A cette heure, seule les gardes des soldats habitait l’Académie, les sages étaient aller se reposer, ou travaillait jusqu’à pas d’heure sur leurs expériences.
Un bruissement attira son attention, dans l’ombre, il lui sembla discerner une forme humaine dans l’ombre d’un couloir.

Une silhouette guerrière, elle ne distingua pas les traits, juste un geste, une indexe sur des lèvres sombres, qui bougeai sans qu’aucun son ne lui parvienne.

Elle se frotta les yeux, les rouvrit et la silhouette avait disparut. Son cœur battait, pas de peur, d’émotion. Elle s’avança.

Mère ? MERE ?

Silence, la clerc secoua la tête, elle était fatiguée, elle ferait mieux de retourner ce coucher. Pourtant elle sentait comme une odeur étrange. Elle essaya machinalement de se lancer un sort de protection. L’esprit trop accaparé par la silhouette, elle fut tirée par un sifflement aigu. Elle dissipa le sort. (jet2, après un 20 ça pouvait pas continuer) Elle marcha pour évacuer la magie sombre et ondulante qu’elle avait réveillé en ratant sa protection. Cela lui était déjà arrivé. Elle fit demi-tour.

Souffle chaud… rage… haine…

Odeur putride… mort… torture…

Râle sourd… folie…

L’odeur horrible envahit les narines de la jeune clerc quand elle marchait d’un pas léger vers sa chambre. Elle se stoppa net, elle sentait ce souffle chaud et haineux, cette odeur qui l’écœurait. Elle se retourna lentement, chacun de ses muscles bougeant avec extrême lenteur. Les battements sourd battaient dans ses oreilles. Instinctivement, elle diminua l’intensité de sa lumière pour la maintenir à un minimum.

La vision qu’elle eut la figea, ses membres se mirent à trembler. Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne put en sortir. L’Horreur, c’est l’Horreur même qui se tenait devant elle. L’Odeur et la vision l’empêchaient de faire quoique ce soit de sensé. La Bête se pencha sur elle, elle sentit la chaleur étouffante, les dents maculée de bave, les naseaux fumant. Puis comme un électrochoc son corps décida de la marche à suivre. Comme une biche affolée elle courut. Sans réfléchir droit devant. Elle ne savait plus ou elle allait, elle n’entendait que le bruit mat du galop de la Bête sur le marbre, elle ne sentait que le souffle qui la frôlait, elle ne voyait que le souvenir de sa gueule béante. Les yeux embuer de larmes. C’est à peine si dans sa peur elle sentit la griffe froide s’enfoncer dans son épaule, soudainement accrochée ses jambes ployèrent. L’odeur écœurante l’entoura, non, non, non. La douleur irradiait son corps, la Bête décharnée se pencha sur elle, un air bestial et pervers afficher. Elanor ferma les yeux et tenta de se protéger le visage de son bras gauche.

Souffle chaud… rage… haine…

Odeur putride… mort… torture…

Râle sourd… folie…

La lumière l’inonda, la douleur reflua et tout disparut.

Quand elle fut sûre que l’odeur avait disparut, que la chaleur malsaine avait fait place à une douce chaleur, doucement elle ouvrit les yeux. Elle trouva sa vue étrange et dépourvue de couleur. Elle regarda autour d’elle. Elle était une biche… Elle aperçut des animaux autour d’elle, et elle La vit. Dans toute sa beauté, sa voix parlait sans qu’aucun son n’en sorte. C’était plus subtil, les vibrations qu’elle créait venaient bercer le cœur de chacun des animaux présents. Elle rebaissa doucement la tête et la posa sur ses pattes antérieures, près d’Elle. Heureuse et sereine, elle écoutait. Une Vérité profonde, une Paix insondable, un Amour de la Terre. La nature entière semblait captivée par l’Être qui dégageait une douce lumière. Un parfum subtil dansait dans ses narines ivres de senteurs.

À Ses pieds, contre Sa robe, à L’écouter. Rien de plus parfait ne pouvait exister.

La Paix m’entour et me couve
De la douce biche à la fière louve
L’Infini de Ta grâce nous éblouit
À Tes côtés, nous sommes tous réunis

Il n’existe rien de plus beau et de plus pure, quand on le sait, on ne peut croire d’autres vérités. Elle s’impose, souveraine… Elle est notre Mère, elle est la Protectrice. Les animaux commencèrent à partir un à un, je restai seule. Elle baissa la tête.

Tu es mon Enfant, Tu es une protectrice…

Chaque Mal à le droit de retrouver ma Lumière…

Vas mon Enfant, on a besoin de toi…

Tu Nous rejoindras une autre fois…

Vas…

Elle effleura la tête de la biche, doucement je me relevais, doucement et étrangement, mon corps devenait plus fin. Peu à peu, la nature reprit son cours, mes doigts remplacèrent les sabots, je redevint l’humaine. Je me retournais une dernière fois. La silhouette dorée disparaissait dans les bois. Et le noir revint. Je me retrouva à nouveau dans l’emprise maléfique de la Bête. La douleur revint, l’odeur aussi. Mais cette fois-ci j’étais prête. Je libérais toute mon énergie, Lumière ! Protection ! Toute mon énergie y passa. Ce fut par vague. Certaine fois la lumière éclatait d’autre fois elle reculait. Au fil des efforts et bataille. La Bête hurla et commença à perdre de sa force. Je ne lâchai pas. Encore… exaltée, je lançais des raies de Lumière sans discontinuer. La Bête tomba dans des gerbes de Lumière. Et laissa place au stupeur ! Au jeune homme blond prétentieux que j’avais croisé et qui m’avait sérieusement colée. Il commença à geindre sa gratitude et à rapprocher ses lèvres humides. Beeerk… quel primitif…

Je reculais vivement et…

* *
*
BAAAAAAAAAAAAAAM

Je me relevais, stupéfaite. Quoi ? J’étais dans ma chambre ? Pas dans le couloir ? J’enleva le drap emmêlé autour de moi. Je venais de tomber de mon lit. J’eus un rire nerveux… quelle nuit…

Je m’habillais, j’avais les joue et le front encore chaud. Je me passa de l’eau sur la tête et alla me regarder dans le miroir. Re-stupéfaction, des runes colorées ornaient ma peau, elle semblait encore scintillé doucement.

Je ne pensais pas qu’elles naîtraient si vite !

Je repensa à cette nuit de mes 5 ans. Mon père m’avait inclus dans un rituel le Signe de la Déesse. Plus je serais avancée sur la Voie, plus j’aurais de ces témoignages….

A la fois choquée, gênée et fière, je les regardais attentivement. Que faire ? les cacher ou ?

Je rabattis ma capuche, bon… il me fallait aller travailler.

[ //FINI\\ ]

Qualité du RP (75)/ Idées, Originalité(100)/ Orthographe et syntaxe(75)

Total: 250 xps