Une apprentie pas comme les autres...

Sujet: Une apprentie pas comme les autres... Jeu 29 Nov 2007 - 23:50

Je veux devenir votre apprentie !

Le ton était ferme, mais néanmoins respectueux. Devant la guérisseuse, se tenait une jeune clerc, sa bure qui avait dû être blanche était salie par des tâches sombres de sang et de terre. Elle dévisageait sans ciller la guérisseuse qui se tenait en face d'elle. Fine et élégante, ses grands yeux gris étaient entourés de longs cils gracieux, elle avait un visage fin, on aurait dit une elfe sans vraiment en être une. Ce qu’elle était d’ailleurs. Mais la fatigue et la saleté, la rendait plus humaine. Sa condition de semi-elfe passait donc inaperçue. Elle était simplement, une jeune humaine au visage très angélique.

Faites de moi votre apprentie, je vous en serais reconnaissante, je ne vous demanderais point un grand salaire, simplement de me laisser quelque plage de temps libre où je pourrais parfaire mon apprentissage. Je veux simplement aider les gens, mais pour cela il me faut commencer à travailler. Je ne sais rien faire d'autre que de lire, écrire et soigner. Aussi, j'ai espéré qu'il serait possible que vous me preniez avec vous. Mais, je comprends que vous ne vouliez vous embarrasser d'une autre apprentie. Je maîtrise les sorts permettant de guérir jusqu'aux blessures légères. Je sais manier quelque plante, je n'ai pas une grande expérience mais je ne demande qu'à apprendre !

Alors...

Elle s'inclina.

... s'il vous plait, faites de moi votre apprentie. Je veux devenir guérisseuse.

Elle se redressa et esquissa un petit sourire timide. De l'éloquence elle en avait, tout son être répandait une aura calme et bienveillante. Elle semblait jeune, mais très motivée. Elle espérait réellement pouvoir travailler ici. La pièce était charmante et elle s'y plairait. ça, elle en était sûre... Si elle voulait atteindre ses objectifs, elle devait y arriver.

Elle avait la gorge sèche. Elle attendait la réaction de la guérisseuse.

[si un mj pouvait rp un piti moment avec moi, faire jouer la guérisseuse par ex , je vous en serait reconnaissante. Et cela vous permettra par la même occasion de créer le poste d'apprentie guérisseur dont Arga m'a parlé. ça marche ?? ]

La guérisseuse, une grande femme mince qui devait avoir environ 45 ans, regarda un moment Elanor, puis continua à trier ses potions, elle en attirait une dans sa main et la posait en douceur à un autre endroit. Voyant que la jeune fille insistait, la guérisseuse se rapprocha d'elle et la regarda, elle avait un air bizarre, et très jeune. Elle lui dit:

" Hmmm... Quel âge as tu? Tu dois à peine avoir 20 ans, tu ne peut pas devenir mon apprentie, tu as encore beaucoup apprendre... Va voir le maître clerc à l'académie, il va t'apprendre tout ce dont tu as besoin, mais sa te prendr du temps, ne croit pas que l'on devient guerisseur comme sa, sans travailler... "

C'était cruel de lui dire que c'était impossible, mais il ne falait pas qu'elle se fasse des illusions. Elle devrait attendre une dizaine d'années avant de pouvoir faire ce métier...

[HRP: Sa marche. Very Happy

]

Elanor regarda la guérisseuse, un instant sa volonté flancha. Trop jeune, elle regarda encore plus intensément la guérisseuse.

Vous devez juger ma valeur, pas mon âge. Je reviens de chez le maître clerc, j'ai passé 3 jour seule dans la plaine. Si, je suis venue ici, c'est justement parce que je veux devenir guérisseuse, je veux travailler pour le devenir. Mais, comment progresser réellement si vous me fermer la porte au nez sous prétexte que je parais jeune ? Si vous ne me donnez aucune chance ?
Je suis de petite taille, certes, je parais frêle, sans doute. Je dois vous détrompez sur un point. Vous faites erreur sur l'estimation de mon âge.

Elle toisa la guérisseuse, si l’âge est une barrière, pas de problème, personne ne connais son réel âge, comment recenser les jeune gens ? Elle pouvait cacher son âge sous une faible constitution. Mentir ne lui posait aucun problème. Elle affichait une mine déterminée.

J'ai pensé que vous pourriez m'apporter quelque chose. S'il le faut j'irais jusqu'au conseil, jusqu'au maître clerc, s'il le faut, je me plierais à tous les testes que vous voulez…

Le but d'être apprentis est d'apprendre, je suis consciente qu'au début je ne vous serais pas d'une grande aide. Mais j'ai la volonté d'apprendre.

Avec ou sans vous, je deviendrais une grande guérisseuse ! Et pour vous s’il faut que dès le début je maîtrise les sort les plus inaccessibles et bien je crois que vous n’allez pas avoir d’apprentis avant longtemps. Mais peut-être que le problème est que vous ne voulez pas d’apprentis.

Un sentiment d’injustice profonde, lui broyais le cœur.

Ce que je serais, c’est apprentie ! Je suis consciente que je devrais attendre longtemps avant d’avoir le niveau pour être une vraie guérisseuse.

J’aimerais réellement devenir votre apprentie, même a mi-temps.

La guerisseuse sourit, elle se souvint de son jeune age, quand elle croyait que savoir faire un soin mineur lui suffirait à être gérisseuse... Mais bon, Elanor était têtue, il fallait lui montrer qu'ele avait beaucoup à apprendre... Elle fit signe à la clerc d'attendre ici et partit dans la "salle d'opération". Elle revint moins d'une minute plus tard et dit:

" Bon, vient avec moi, j'ai un blessé léger à soigner. Surtout ne fait rien sans me prévenir avant, je ne voudrait pas qu'il arrive du mal à mes patients... "

Elle l'enmena dans la salle, un homme légèrement barbu était allongé sur la table d'opération, son armure de cuir était couverte de sang. La guérissuse lui fit signe de commencer.

[HRP: En gros il a une entaille au ventre faite par un coup d'épée, environ 7cm de large, pas trop profonde et une entorse à la cheville gauche.]

Elanor savait qu'elle avait beaucoup à apprendre. Elle sourit intérieurement. Ainsi, elle lui laissait une chance... Elle hocha de la tête et s'approcha doucement du blesser. Elle jugea l'aspect de la blessure rapidement. Elle était très calme. De toute manière si elle faisait mal, la guérisseuse avait largement les moyens de réparer cela en un tour de main. Non, la guérisseuse n'avait rien à perdre à part son temps.

La main pâle d'Elanor défit d'un geste sûr le plastron de l'homme. Elle décrocha doucement l'armure de cuire. La lame l'avait bien percée à l'abdomen, mais l'armure avait amortit le choc. Tout en enlevant délicatement l'armure elle lui parla doucement.

Bonsoir, je suis Elanor, je vais rapidement vous soigner.

Elle se concentra sur la plaie. Elle déposa ses deux mains symétriquement de part en part de la blessure. L'entaille était étendue, pas extrêmement profonde mais conséquente. Un soin modéré s'imposa à elle. Le contacte s'établit, elle sentit les vibrations de douleur à travers son corps. (jet14) Le soin s'effectua, pas de façon optimale mais la gravité de la blessure n'était pas des plus conséquente. Cela suffirait amplement. Elle se tourna, sur sa droite, elle saisit le désinfectant et les bandages. Elle avait tout repéré quand elle était entrée, chaque détail s'était gravé dans sa mémoire. Son esprit d'analyse travaillait déjà à ce moment. Elle effectua un bandage. Voilà pour le ventre. Elle adressa un regard chaleureux au blessé.

J'ai bientôt fini. Je m'occupe de votre cheville.

Elle affichait un air détendu, mais la fatigue accumulée de ces derniers jours et le soin qu'elle venait d'effectuer se faisait ressentir. Elle ôta la botte précautionneusement. Un léger pli se dessina entre ses sourcils et son nez. Signe de contrariété chez elle et d'intense réflexion. Une entorse... elle n'avait jamais guérit ce genre de blessure ! Quel sort serait le plus adapté ? Elle posa la main et décida de lui lancé un stimulant. Elle ne pouvait rien faire directement pour les ligaments et tendons endommagés. Elle ne maîtrisait pas la complexité des articulations et les attaches avec les os. Oui, la guérisseuse l'avait malignement piégée. Oui... bel et bien piégée... Quel était son but ? lui montrer son inexpérience ? Elle savait pertinemment qu'elle ne maîtrisait pas ce niveau de blessure.
Une entorse est la lésion d'un ligament n'entraînant pas une perte permanente des rapports normaux d'une articulation. On distingue deux types d'entorse : entorse bénigne ou d'entorse grave (en cas de rupture du ligament). Et là, ce n'était clairement pas une entorse bénigne simple. Le ligament était déchiré, ou du moins partiellement. Elanor pesta. Les vibrations atteignirent la fréquence voulue. Les dés en étaient jetés. (jet20 Shocked

) Le stimulant agit de façon optimale et parfaite. Les tissus dopés se régénérèrent plus vite.

Elanor se détourna du blessé.

Pour la blessure abdominale, mes soins sont efficaces. Mais, je n'ai jamais guérit des pathologies du type d'une entorse grave. Ainsi, j'avoue que mon inexpérience peut me jouer des tours. Je ne peux rien faire de plus que laisser agir le stimulant, maintenir son pied au frais et lui faire un bandage.

Souhaitez-vous finir de le guérir vous-même ? J’avoue mon inexpérience et n'aurais pas l'impudence de déclarer que j'ai totalement guéri ce blessé.

La jeune clerc attendit la réaction de la guérisseuse. Une bande à la main, prête si la guérisseuse le souhaitait à finir le bandage de la cheville.

Je serais curieuse de savoir comment auriez-vous procédé. Je pense que le soin approprié est une chose des plus importante, il ne suffit pas de connaître les sorts, il faut avoir l'aptitude de les utiliser avec de bon diagnostique.

Citation :: Stimulant mineurCitation:
=>450po
ce sort injecte une dose de magie dans le corps de la cible, il crée alors une enzyme spéciale qui va doper la régénération des cellules, il augmente l’efficacité de la régénération naturelle additionné aux soins.

Chaque pv que doit regagné l'hôte sont multipliés par 1.5

Citation :: Soin modéré
Citation:
=>350po
Soigne les blessures légère comme les déchirements de muscle, entaille profonde, réparation des tissus.. etc… il ne permets pas de réparer la matière osseuse, ni les organes vitales… on peut évaluer son action jusqu’aux blessures légères

rend un certains nombre de pv en fonction de la blessure (à determnier par le MJ). Et redonne la possiblité de rebouger si c'était nue blessure handicapante, en gardant neanmoins une légére flaiblesse sur cette partie

La guérisseuse regarda attentivement Elanor, dans ses moindres gestes. Finalement, elle était douée, très douée, la femme n'avait jamais vue une clerc si expérimentée à cet age là... Elle était parfaitement maître d'elle même, une chose très importante que la plupart des inexpérimentés oubliaient était de ne pas essayer de refermer sois-même la blessure en appuyant sur les bords, mais de laisser faire la magie. Celle-ci le faisait parfaitement. Elle avait apparemment une très bonne mémoire visuelle et savait déjà exactement ou étaient rangé chaque objet qui pourrait lui servir. Malheuresement, elle ne savait pas soigner l'entorse, mais elle n'était pas restée bloquée et avait fait tout ce qu'il fallait pour la soigner. La guérissese savait très bien que la fille ne pourrait pas y arriver, maîtriser parfaitement le soin modéré à cet âge là était un exploit... Finalement, malgré les choses qui lui restaient à apprendre, elle était très douée et pourrait lui servir. Elle se dirigea vers le blessé et dit:

" C'est normal que tu ne maîtrise pas ce sort, c'était juste pour voir comment tu reagirait. "

Elle posa la main sur la cheville de l'homme et lança le sort. Le blessé serra les dents, puis commença à tourner sa cheville avec étonnement. Elle dit finalement:

" Sa vous fera 300 pièces d'or... "

Elle hésita un instant puis dit:

" Allez, je vous fais sa 150, vous m'avez aidé à trouver une nouvelle apprentie... "

L'homme se leva, fit un pas, puis donna une bourse de pièces d'or et s'en alla.

La joie fut de courte durée. Quel travail épuisant !

Pour commencer, la guérisseuse l'envoya chez l'apothicaire faire les courses. D'abord, elle avait du traverser la moitié de la ville pour aller chez lui, elle s’était perdue. Ensuite, sous trois tonnes de paquetages, elle avait du rentrer. Elle qui avait peu de force avait peiné. Si un jeune homme galant ne l’avait pas déchargée, elle serait sûrement enterrée sous le poids de ses achats. Elle avait serré les dents et dû supporter le baratin insupportable de ce bourgeois cancanant. Lui et son sourire qu’il croyait séduisant. Elle lui offrait des sourires polis et muselait sa condescence. Son sang elfique bouillait en elle.

Arrivée, elle s'était fait sérieusement réprimander pour sa lenteur. Malgré son envie de jeter tous les pots et sacs à la tête de la guérisseuse Elanor fit profil bas. Il lui fallut ensuite écrire les étiquettes, lister toutes les potions, faire l'inventaire. A la fin de la journée, Elanor était fourbue et elle n'avait soigné personne.

Elle n'avait qu'une envie, son lit, qu'un mot en tête : esclavage.

Ainsi de suite, elle s'acquitta sans broncher des tâches qu'elle lui indiqua. Comme, vider les étagères, les nettoyer et ranger et classer toutes les potions, onguents et matériels. Ce qu'elle dû recommencer car, le classement ne satisfaisait pas la guérisseuse en plus elle avait cassé un pot par maladresse. Elle avait eu le droit à une belle réprimande.

Après 3 rangements, la guérisseuse la laissa partir. Elle avait passé sa journée à tout ranger.

A demain.

Elle passa la porte, fourbue. La petite silhouette blanche disparut. Demain, elle serait là, prête à travailler.

Elanor traversa les couloirs sans prêter attention à la cohue. Elle voyait les quelques personnes entourées qui semblait jouir d'un certain pouvoir. Elle se fit bousculer alors que les personnes s'écartèrent respectueusement devant le petit groupe. Elle rajusta sa bure et se faufila dans les badauds.

Elanor est d'une nature très maladroite, aussi, elle se fit pousser sans ménagement. Elle s’attira des regards mauvais de passant bousculer.

Il n'y a que quand elle pratiquait les soins qu'elle était précise et mortellement concentrée. Oui, seul la magie était sa voie.

Son orgueil vexé, elle jeta un regard au groupe d'individu. Elle savait qu'elle allait mettre des années à devenir assez douée pour être reconnue et se faire un nom. Oui... La nature elfique de la jeune femme avait tendance à bouillir dans ses veines dans ce genre de moments. Ambitieuse, elle était impatiente de pouvoir faire quelque chose pour son pays. Et un peu pour elle, pour prouver à tout ces stupides que mêmes en étant une moitié, on est égal. Elle passa une main sur ses cheveux blonds et abondant qui masquait ses oreilles effilées. Pour tous, elle était une humaine. Elle évita in extrémis un étudient pressé. Pourquoi était-ce toujours elle qui devait se pousser. La prochaine fois, elle irait tout droit. Après quelque chute douloureuse sur le marbre, elle décida que pour l'instant, elle continurait à se pousser.

Elle se présenta donc, ce matin à la guérisseuse.

Bonjour, Maîtresse, que dois-je faire aujourd'hui ?

[le mj dort au passage j'aimerais assez que vous mettiez tous les sorts de soins, il manque les plus élevés, pour les blessures critiques et mortelles, même si, je ne pourrais pas les apprendre avant quelques niveaux… que je puisse bien orienter mon rp... mici. (comment ça je suis une râleuse impatiente ? beuuuh…)]

La guérisseuse regarda rapidement vers Elanor et dit:

" Déjà? Tu pouvais dormir un peu plus, je vais acheter des potions. "

A peine avait-elle dit sa qu'un gamin de dix ans à peine arriva en courrant et dit, essouflé:

" Madame! ... Madame! Mon papa est malade ... il est pas bien... Il m'a dit de venir vous voir. "

La guerrisseuse se tourna vers la demi elfe, elle reflechit un instant, puis dit:

" Elanor, je te laisse y aller, je ne dois absolument pas arriver en retard chez l'apothicaire... Dépêche toi! "

Le garçon avait déjà prit la main d'Elanor et l'emmenait en courant à travers les ruelles. Il entra finalement dans une maison miteuse, qui resemblait plus à une cabane qu'à autre chose... Il montra du doigt un vieil homme pâle allongé sur un tas de linge entassé rongé par les mites. L'homme était en sueur, et sa température était largement supérieur à la normale...

Quand il aperçut Elanor, il lâcha :

Je.. t'avais dit... la guérisseuse.. Eliot...

Sa phrase fut coupée par une quinte de toux violente. Elanor se permit un bref regard à la pièce, elle nota une très mauvaise hygiène. Elle laissa filer la remarque désobligeante du malade et s'approcha de lui. Elle écouta sa respiration, ses pulsations cardiaques, ses yeux, sa gorge. Puis, elle plaça ses mains de part en part de la poitrine de l'homme. (jet18) Au bout de 20 minutes, le diagnostique se tissait dans ses pensées, elle examinait la constitution cutanée. Elle entendait derrière elle la respiration saccadée de l'enfant. Puis la jeune femme recula vivement comme si elle s'était brûlée. Tétanisée par le diagnostic : Tuberculose !

Tuberculose
Maladie qui survient des mois ou des années après l’infection par la bactérie pathogène. Elle se transmet par l’inhalation de très petites gouttelettes produites par la toux ou l’éternuement d’une personne atteinte de tuberculose pulmonaire contagieuse. Elle peut causer les symptômes suivants : toux, crachats, fatigue, fièvre, perte de poids et des sueurs. Les complications possibles sont une pleurésie (infection des enveloppes des poumons) et une méningite (infection des enveloppes du cerveau). Le test cutané à la tuberculine est recommandé aux gens qui voyagent pendant plusieurs mois dans des régions à risque généralement, deux fois avant, puis deux mois après le voyage

Elle devait immédiatement mettre ces gens en quarantaine. Comment prévenir les gens ? Envoyé le fils ? Non, il y avait des risques qu'il soit porteur. Elle aussi désormais. Elle se pencha vers le garçon.

Écoute, ton papa est très malade, et cette maladie est contagieuse... Il ne faut pas que tu sortes, tu fais ce que je te dis d'accord.

Elle passa un masque de tissus sur le visage du bambin et sur le sien. Guérire le père... non, ça n'irait pas ainsi, il fallait une potion contenant le bon actif. La guérisseuse la connaissait peut-être.

De l'eau, passe-moi de l'eau, petit.

Elle ouvrit le volet, la lumière entra dans la pièce sombre. La rue était remplie de vie. Elle se pencha et commença à crier. Personne ne daigna lever la tête. Elle trépignait à sa fenêtre. Elle sentait le regard du malade et de l'enfant sur elle. Elle se concentra et toucha la maison. (jet17) la lumière diffuse commença à jaillir des murs et devint éclatante. La rue devint silencieuse.

Écoutez-moi ! C'est très important ! Il faut que quelqu'un aille chercher la Guérisseuse chez l'apothicaire ! Il y a un cas de tuberculose dans cette maison ! Il faut en avertir les autorités et établir une quarantaine ! Que toutes les personnes connaissant des personnes présentant les symptômes suivant les déclare : toux, crachats, fatigue, fièvre, perte de poids et des sueurs...

S'il vous plaît c'est très important !

Qui es-tu ?

Elle regarda, une patrouille, elle soupira de soulagement.

Je suis Elanor Anàrion, l'apprentie de la guérisseuse, elle m'a envoyée pour guérir un malade ici et j'ai découvert un foyer de tuberculose !

On s'en occupe.

Le militaire se tourna vers ses hommes et il disparurent vite. Elanor laissa la maison inondée de lumière, ainsi chacun saurait ce qu'il s'y passe. Elle referma bien le volet délabré.

Tu es une vraie magicienne, hein ? Tu va guérir mon papa ? hein ?

Elle regarda le garçonnet, qui tenait un bac d'eau. Elle le lui pris.

On va s'occuper de ton papa, en attendant mon maître.

Elle tira le malade de son tas de tissus mité. Elle demanda au garçon de nettoyer rapidement le sol. Elle débarrassa le "lit" Elle mit une marmite d'eau et fit bouillir les tissus. Elle nettoya l'homme pendant ce temps. Pourvu que la Déesse la protège de ce mal, sa constitution était si faible...

Elle éclaira doucement les murs intérieurs, pour y voir quelque chose. Elle n'avait pas de désinfectant. Elle regardait la lessive bouillir, ainsi elle serait désinfectée. Elle mis le garçon à l'écart de son père et elle attendait. Elle attendait son maître, elle priait la déesse pour qu'elle ait une solution. Elle apposa un stimulant au malade(jet18). Pour lui, la situation était grave, il souffrait d'une complication, une pleurésie (infection des enveloppes des poumons)

L'attente commença, le silence était seulement perturbé par les quintes de toux et le brouhaha diffus de la rue.

La guérisseuse arriva en courant après quelques minutes, l'apothicaire la suivait avec quelques potions. Elle entra dans la maison et demanda:

" Où est le malade? "

" Ici. "

Elle mit un linge blanc devant son visage et examina l'homme. Elle fit un signe de tête à l'apothicaire en lui disant:

" C'est bien sa. "

Ce dernier lui tendit une petite fiole remplie de liquide transparent, elle prit une pipette et fit tomber quelques gouttes dans la gorge du vieillard. Elle étalla une substance gélatineuse sur son front. L'homme semblait aller un peu mieux, sa fièvre commençait à baisser légèrement. La guérisseuse se tourna vers son apprentie et murmura:

" C'est bien, tu a bien réagi... Il va falloir vérifier que les autres ne sont pas contaminés. Dit aux autres que je suis en train de le soigner. Je ne sais pas comment il s'en sortira. "

Quand la silhouette de la guérisseuse était entrée, malgré elle le coeur d'Elanor avait raté un battement. Elle dévisageait avec enchantement la silhouette se découpé dans la lumière de la porte. Enfin ! Comme le temps lui avait paru long ! Trop long, Elanor détestait l'attente, sa nature elfe impétueuse grondait au fond d'elle. Attendre était une chose détestable pour Elanor, impatiente, elle voulait tout et vite !

Elanor hocha de la tête et sortit. Prenant bien garde de bien se désinfecter avec le produit de la guérisseuse. Celle-ci s'occupa de l'enfant. Elanor revint avec 5 malades, grâce aux traitements ils seront vite guérit. Heureusement, ils avaient trouvé la souche avant propagation de la tuberculose.

Elle observait beaucoup les gestes de la guérisseuse. Notait ce qu’elle faisait quand. Elle avait hâte d’apprendre des sorts supplémentaires. Elle veillèrent les malades toute la nuit. La plupart, avec du repos et un traitement quotidien serait vite sur pied. Seul le père de l'enfant semblait encore mal. Elanor posa sa main sur son front, la fièvre était remontée.

J'ai noté une complication sur ce cas, une pleurésie. La plèvre est infectée. Avez vous une potion plus efficace ou un sort adéquat ? Il ne faut pas laisser stagner ça, c'est dangereux pour sa vie...

Elle s'écarta doucement et regarda la guérisseuse. Fatiguée, elle retourna savoir dans un coin. Elle se mit à prier pour le malade et tenta de récupéré un peu de sa fatigue.

La guérisseuse regarda avec étonnement Elanor, puis réexamina le vieil homme, en effet il avait une pleurésie, et son apprentie s'en était rendu compte avant elle... Elle posa ses doigt au millieu de torse de l'homme, des étincelles blanches parcoururent ses mains et entrèrent dans le torse du patient. Elle dit:

" Voilà, je ne peut rien faire de plus... Je repasserait vous voir demain. "

Elle fit signe à Elanor de la suivre et quand elle furent sorties, elle lui dit:

" Finalement, j'ai bien fait de te prendre comme apprentie... Sans toi l'homme serait mort à cause de la pleurésie... "

[HRP:Fini?]

Elanor hocha modestement de la tête. Alors qu'en vérité elle bouillait de joie ! Elle commençait à reconnaître sa valeur ! Et ce n'était que le début !

Louée soit la Déesse,
Grâce lui soit rendue !
j’en fait la promesse
Toujours soutenue !

Hëka !

Passé ce moment de joie, la fatigue revint.

Merci maître, Si vous le permettez, j'aimerais rentrer directement me reposer... surtout dormir.

Elle s'étira et se frotta les yeux.

[Oui, fini chef ! merci bcp d'avoir rp un peu avec moi !]

Elanor Anárion:

Qualité du RP (175)/ Combats(50)/ Idées, Originalité(100)/ Orthographe et syntaxe(75)

Total: 400xps

Rien a dire... Very Happy

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