quartier des sous-officiers

Eya se réveilla avant le soleil. Les yeux encore engourdis, elle descendit dans la cours et alla se plonger la tête dans la fontaine. Une fois sa toilette sommaire elle remonta dans le bâtiment des sous-officiers. Elle salua un Caporal qui écrivait sur la table de la salle commune et retourna dans sa chambre. Elle endossa son armure de cuire clouter et passa sa cotte de maille par-dessus. Elle mit son casque et mit en bandouillaire son arc. Elle sangla ses sacoches et son harnachement de cuir. Parfait ! Elle ressortit. Refit un salut au caporale et descendit au réfectoire. Elle y mangea rapidement. Elle fila direction les écuries.

Eya aimait l’odeur des écuries, les chevaux… Même si un centaure se sent quelque part différent d’un simple cheval, part la moitié de son sang ils son frère. Cela crée des liens. Loin de comprendre toutes les subtilités de leur langage elle peut communiquer sommairement avec eux. Entrant, elle lança un bref hennissement à la ronde. Auquel les chevaux répondirent. Elle prit les quinze chevaux pour ses recrues et sortit dans la cour. Elle expliqua aux chevaux son but, elle attendait d’eux qu’ils soient dociles. Elle dut décocher une ruade sérieuse à un hongre belliqueux. Ses soigneurs arrivèrent. Ben, un humain qui débutait dans l’art druidique était un jeune homme vif et plaisantin. Il était celui qui était le plus doué, tant en équitation qu’en soin. Son pilier. Il s'adressa à elle en riant.

Alors sergent, on a des mots avec ses recrues ?

Rien de bien important.

Elle adressa un regard noir au jeune hongre à la robe rouanne.

Bien, nous allons continuer notre entraînement… sellez vos montures, avant de leur monter dessus parler leurs et soyez respectueux ! Je veux que vous soyez prêt rapidement.

Les quinze soigneurs se précipitèrent sur leurs selles et les installèrent sur le dos des chevaux. Munie d’un tapis de selles avec des sacoches, une selle propres à chacun, les sacoches contenaient tout le nécessaire pour les soins.

Elle donna l’hongre impulsif à Ben, excellent cavalier ça ne lui poserait pas de soucis. Elle les entraîna toute la journée, intensément. Les progrès furent très rapides. N’ayant qu’une jeune infirmière totalement novice, les autres ayant de faible notions de bases. Elle commençait à vraiment bien s’entendre avec son équipe et eux commençait à concrétiser leur projet.

La nouvelle tomba le lendemain matin. Ses supérieurs voulaient tester l’efficacité de ce peloton de soigneur, sinon il n’investissait plus dedans. Répétant leur exercice comme d’habitude ils furent partit en quelque minute. Eya en tête. Ils partirent au galop sur la plaine. La tension broyait l’estomac d’Eya. Une patrouille était tombée sur une invocation ennemie. Il devait faire vite. La route se passa sans incident notable. Une jeune infirmière eut un souci avec sa jument, qui ayant prit peur avait fait un violent écart. Eya l’avait immédiatement reprise et la jeune femme avait repris sa jument en main. Tout le monde était un peu stressé.

Ils arrivèrent sur les lieux, les vautours planaient déjà dans le ciel. Sur les 35 soldats, 12 était indemnes, 7 en blessures légères, 5 en blessures sérieuses, 8 en critiques et 3 morts. Une fois le bilan établi, les soigneurs s’afférèrent. Entre 14 chevaux on monta les brancards et y plaça les 7 blessés les plus mal en point. Certain furent prit en croupe et le convoi repartit une heure plus tard en direction de la caserne, au pas. Une fois là-bas, les blessés furent pris en charge à l’infirmerie. Les chevaux et le matériel rentrer. Son équipe rentra se reposer. Eya prit son dîner au réfectoire et monta. Un sentiment de satisfaction puissant l’animait.

Son escouade de soigneurs était totalement opérationnelle, avec un peu de rodage ils seraient parfaits. Elle avait initié Ben en sous-chef et les prochaines opérations se feraient sans elle. Il ne fallait pas qu’ils dépendent d’elle mais qu’ils soient autonomes.

Elle reçut les félicitations de son supérieur. Elle ne s’en formalisa pas. Son but n’était pas de recevoir des distinctions, mais de sauver des vies. Et elle venait de le faire. Il n’y avait pas plus belle récompense.

La vie d’Eya commençait à être bien rythmée, l’après-midi elle fit une patrouille dans la plaine. La zone était assez calme, rien d’anormale. Le soir elle rentra aux quartiers des sous-officiers. Comme d’habitude elle enleva ses armes et armures et regarda un instant le ciel étoilé. Le vent soufflait à présent. Elle remercia la Terre de l’avoir soutenue et de lui avoir permis de créer cette unité salvatrice.

Elle en était fière… très…

Qualité du RP (75)/ Combats(non pris en compte)/ Participation(non pris en compte)/ Idées, Originalité(50)/ Orthographe et syntaxe(50)


175 xps

Oromis, à mon avis, elle a finit par "trés ..."

car elle n'avait pas finit son rp

EDIT Roromis: si, elle m'as envoyé un MP

.

Eya se leva tôt, les yeux encore irrités. Elle se fit un baume de camomille. Alors qu'elle enlevait les baumes, un soldat toqua, il se mit au garde à vous.

Une nouvelle recrue veut faire partie de votre escouade de soins, il vous cherche dans la cours ! Il a dit qu'il est venu s'enrôler pour entrer avec vous dans l'équipe de soins. Il paraît qu'on parle beaucoup de vous et vos travaux en ville !

Une recrue ? Bien, bien... accompagner-le ici !

Le soldat redescendit en quatrième vitesse à la recherche du nouveau. Eya était pensive, c'était quoi cette histoire de réputations ? Depuis quand avait-elle une renommée ? Étais-ce simplement un plaisantin ? Elle alla chercher son armure et retourna à la salle commune attendant cette fameuse recrue. Elle enfila son armure de cuire cloutée, elle fixa tout son attirail et sacoches. Elle était entrain d'enfiler sa cotte de maille quand le soldat revint suivit de la recrue.

Merci, vous pouvez disposer.

Le soldat repartit. La recrue resta seule avec Eya. Celle-ci fini d'attacher sa cotte et coiffa son casque d’un geste sec. Elle prit son arc et le passa autour du cou.

On m'a dit que vous souhaitiez entrer dans mon escouade ? Vous avez des capacités en soins je suppose.

Elle l’observa, il n’avait pas l’air très costaux, mais il dégageait une aura qui témoignait d’avance d’un esprit vif et d’une certaine sagesse.

Vous n’avez pas de monture je suppose. Je vous laisse vous présenter, vos motivations… Ensuite je vous testerais…

Elle laissa poindre un léger sourire et attendit la réaction du jeune homme.

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Un large sourire fendit le visage d'Eya, suivit d'un léger rire.

N'y prenez pas mal mais je n'y rien au grade de clerc. Vos motivations me plaisent assez, mais je teste mes recrues sur le terrain.

Ma troupe de soins est partie sur un front à l'Est. J'ai donc tout mon temps pour vous. J'ai une patrouille à effectuer dans la plaine, on y rencontre toujours un blesser... Suivez-moi.

Elle sortit de la maison des sous-officiers et prit la direction de la plaine, il furent vite sortit de la forteresse.

EDIT Roromis: xps après la patrouille...